Bourdeilles
commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Bourdeilles est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Bourdeilles | |||||
Vue du village depuis la Dronne | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dronne et Belle | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Dussutour 2020-2026 |
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Code postal | 24310 | ||||
Code commune | 24055 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourdeillais | ||||
Population municipale |
780 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 26″ nord, 0° 35′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 192 m |
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Superficie | 21,85 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Brantôme en Périgord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | bourdeilles.fr | ||||
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C'est le siège de l'une des quatre anciennes baronnies du Périgord.
Dans le nord du département de la Dordogne, en limite du Périgord central et du Ribéracois, la commune de Bourdeilles est traversée par la Dronne, principal affluent de l'Isle.
Arrosé par la Dronne et traversé par les routes départementales (RD) 78 et 106, le bourg de Bourdeilles est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au sud-ouest de Brantôme (commune de Brantôme en Périgord) et dix-huit kilomètres au nord-nord-ouest du centre-ville de Périgueux.
La commune est également desservie par les RD 106E1 et 106E3.
À l'extrême sud-est, entre les territoires des communes de Biras et de Bussac, un petit tronçon commun aux GR 36 et GR 361 longe le territoire communal sur 400 mètres, près du lieu-dit la Veyssonie. Anciennement, le tracé du GR 36 passait par le bourg.
Bourdeilles est limitrophe de sept autres communes, dont au sud-ouest celle de Grand-Brassac sur environ 160 mètres, à l'ouest du pont d'Ambon.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Bourdeilles est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2b, date du Turonien inférieur à moyen, composée de calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 734 - Nontron » et « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 82 m et 192 m[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 21,85 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 22,71 km2[3].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, la Donzelle, le Boulou et la Valade[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle arrose la commune de l'est au sud-ouest sur neuf kilomètres et demi, lui servant de limite naturelle sur six kilomètres et demi, en deux endroits séparés, face à Brantôme en Périgord (territoire de l'ancienne commune de Valeuil) et à Creyssac.
La Donzelle, d'une longueur totale de 10,29 km, prend sa source dans la commune de La Chapelle-Gonaguet et se jette dans la Dronne en rive gauche à Lisle[18]. Elle marque brièvement la limite communale sur 350 mètres au sud, entre Bourdeilles et Lisle.
Son affluent de rive droite la Valade baigne le sud du territoire communal sur trois kilomètres et demi.
Le Boulou, d'une longueur totale de 23,94 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne en rive droite en limite de Bourdeilles et de Creyssac[19],[20]. Il sert de limite naturelle sur plus d'un kilomètre et demi à l'ouest, face à Paussac-et-Saint-Vivien et Creyssac.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[24].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Fressengeas à 10 km à vol d'oiseau[26], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 050,4 mm[27],[28]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].
Au , Bourdeilles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle est située hors unité urbaine[31] et hors attraction des villes[32],[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,6 %), zones agricoles hétérogènes (29,3 %), terres arables (21,8 %), prairies (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (1,4 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Outre le bourg de Bourdeilles proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[35] :
Le territoire de la commune de Bourdeilles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne, le Boulou, l'Euche et la Donzelle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993 et 1999[38],[36]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[39],[40].
Bourdeilles est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 32,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992, 1997, 2005 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[36].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve encore la graphie Bourdeille[47]. Ce n'est qu'à partir de 1801 que le nom actuel devient officiel[6].
Plusieurs sites préhistoriques classés MH se trouvent sur la commune : le site du Pont d'Ambon[49],[50] (Magdalénien / Azilien[51],[52], os gravés de style Azilien / Laborien[53]) ; la grotte ornée des Bernoux[54] (vestiges archéologiques du Moustérien à l'Aurignacien, représentations animales gravées (mammouth, rhinocéros) du Gravettien au Solutréen — dont une gravure interprétée comme une tête d'ours de profil[55] qui s'est avérée être une tête de félin —, rhinocéros, et tête de cheval aurignacienne[56]) ; la grotte du Trou de la Chèvre[Note 7] ou grotte de la Chèvre[57] (Moustérien, Périgordien ancien - Châtelperronien - et supérieur - Gravettien - Aurignacien[58]), le Fourneau-du-Diable.
Au Xe siècle, mise en place et fondation des quatre baronnies du Périgord : Bourdeilles, Biron, Beynac et Mareuil[réf. nécessaire]. Mais ce n'est qu'au XIIe siècle qu'est attestée l'existence du village alors appelé Burgus ou villa. Du XIe au XIIe siècle, on constate une expansion démographique. Vers 1259, les guerres fratricides des Bourdeille contribueront à la démolition du premier château. En août 1263, le vicomte de Limoges Guy VI le Preux meurt à Brantôme après son échec au siège du château de Bourdeilles[59].
À partir de 1273, année au cours de laquelle Édouard Ier d'Angleterre investit le château de Bourdeilles[60], l'abbé de Brantôme revendique la suzeraineté sur la seigneurie de Bourdeilles. En 1280, le château devient la possession de l'abbé Bernard de Maulmont. Il favorise alors son frère Géraud en lui donnant en fief la châtellenie de Bourdeilles en 1283. Imposé comme coseigneur, Géraud de Maulmont fait construire, à partir de 1283, le château fort dit "château neuf"[61].
Néanmoins, le vieux lignage des barons de Bourdeilles entre à nouveau en possession de la baronnie. Un château de style Renaissance est construit à la fin du XVIe siècle selon les plans de Jacquette de Montbron, épouse d'André de Bourdeilles[61], dont la famille conserve les lieux jusqu'en 1672. À la fin du XVIIe siècle et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, la baronnie de Bourdeilles appartient à plusieurs familles : Chapelle de Jumilhac, puis Bertin. Jean Bertin, maître de forges, enrichi par le système de Law, en fait l'acquisition en 1720, puis son fils Henri, ministre de Louis XV, se titre marquis de Bourdeilles.
Extrait d'un témoignage de mai 1852[62] :
"On voit à Bourdeille deux châteaux bien conservés ; une forteresse du XIVe siècle et une villa italienne des derniers temps de la renaissance. La forteresse, de forme très originale, se compose principalement d'un grand corps de logis long de 33 mètres et large de 9 m à l'intérieur. Deux salles se partageaient chaque étage. Il n'y avait donc en tout que 4 pièces, dont les quatre immenses cheminées, les fenêtres et les bancs de pierre existent encore. Les murs de refend et les planchers ont disparu. Une toiture passablement entretenue protège l'édifice contre les intempéries, mais elle n'est pas d'origine. Au sud et à l'ouest, du côté de la rivière et du bourg ce corps de logis affleure le bord d'un rocher qui se creuse à sa base de la manière la plus pittoresque. À l'ouest, seul point où il fut possible d'aborder de plain-pied l'emplacement du château, une grosse tour à 8 pans fortifiait l'angle le plus exposé et protégeait la porte d'entrée. C'est un véritable donjon bien conservé...[source insuffisante]
(1947-2015) : Jean II de Bourdeilles dit Bouthier
(2015-2020) :Éric de Bourdeilles dit Bouthier
Depuis 2020 le nouveau comte s'appelle Axel de Bourdeilles dit Bouthier
La commune de Bourdeilles a été rattachée, dès 1790, au canton de Brantôme qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date à laquelle les districts sont supprimés. En 1801, le canton de Brantôme est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].
En 2017, Bourdeilles est rattachée à l'arrondissement de Nontron[63],[64] et en 2020 le canton de Brantôme est renommé canton de Brantôme en Périgord.
Le , la commune adhère à la communauté de communes du Brantômois. Celle-ci disparait le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : la communauté de communes Dronne et Belle.
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[65],[66].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | Jean-Baptiste Boissat de Mazerat | Médecin, commandant de la Garde nationale de Bourdeilles | ||
1842 | Étienne Boissat de Lagrave | Médecin, conseiller général | ||
1876 et 1890 | Joseph Boissat de Mazerat (alias Boissat-Mazerat) | Docteur en droit | ||
? | 1953 | Clovis Naboulet | Artisan maçon | |
1953 | 1967 | Georges Fraisse | ||
1967 | 1971 | Marcel (Thomas) Puygauthier | Vétérinaire | |
1971 | juin 1995 | Jean-Louis Villechanoux | ||
juin 1995 | mars 2001 | René Genaudeau | ||
mars 2001 | mars 2008 | Bernard Angeli | ||
mars 2008[67] | mai 2020 | Olivier Chabreyrou | PS[68] | Assistant parlementaire |
mai 2020 | En cours | Nicolas Dussutour |
Dans le domaine judiciaire, Bourdeilles relève[69] :
Les habitants de Bourdeilles se nomment les Bourdeillais[70].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[72].
En 2021, la commune comptait 780 habitants[Note 8], en évolution de +5,55 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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744 | 765 | 780 | - | - | - | - | - | - |
En 2015[74], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 283 personnes, soit 38,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-cinq) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,4 %.
Au , la commune compte 78 établissements[75], dont 41 au niveau des commerces, transports ou services, seize relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans l'industrie, et quatre dans la construction[76].
À compter du et pour une durée de cinq ans, Bourdeilles est déclarée commune touristique, en même temps que cinq autres communes de la communauté de communes Dronne et Belle : Brantôme en Périgord, La Chapelle-Faucher, Mareuil, Saint-Crépin-de-Richemont et Villars[77].
Dans toute sa traversée de la commune, du nord-est au sud-ouest, la vallée de la Dronne[101] est classée comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), alliant l'humidité à une variété de sites qui alternent, au fil des méandres successifs, des endroits ombragés puis lumineux ainsi que des zones escarpées puis planes.
Bordant le territoire communal à l'ouest sur environ un kilomètre et demi, le Boulou ainsi que sa vallée et ses coteaux forment une autre ZNIEFF de type I « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou aval », présentant une importante variété faunistique sur Bourdeilles et six autres communes ou anciennes communes[102],[103].
Trente espèces déterminantes y sont répertoriées :
Deux plantes rares : la Colchique d'automne (Colchicum autumnale) et la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), y sont également présentes.
De très nombreuses autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : cinq amphibiens, cinq reptiles, 69 oiseaux, 307 insectes ainsi que 40 plantes.
Cette ZNIEFF, tout comme la ZNIEFF « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou amont »[104], fait partie d'une ZNIEFF de type II plus vaste « Vallée et coteaux du Boulou » représentant la quasi-totalité du cours du Boulou, depuis sa source jusqu'à la route départementale 106, située 200 mètres avant sa confluence avec la Dronne[105],[106].
La vallée du Boulou représente « un intérêt national » par la « richesse exceptionnelle » en espèces d'insectes — notamment en Lépidoptères et en Odonates — répertoriées dans les trois ZNIEFF de ce cours d'eau[105].
La vallée de la Dronne, depuis le bourg et en amont de celui-ci, se compose de deux sites, l'un classé en 1997[107], l'autre inscrit depuis 1973[108]. On y trouve, entre autres, le Fourneau du diable déjà cité.
Les armes de Bourdeilles se blasonnent ainsi : « D'or à deux pattes de griffon de gueules onglées d'azur l'une sur l'autre. ». Ce sont les armes des Bourdeilles, premiers barons du Périgord. |
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