Par ailleurs, les trottoirs du boulevard Arago, parfaitement resurfacés, en légère descente sur plus de 1 000 m, et peu fréquentés, sont devenus un site favori des amateurs de roller, tout particulièrement des débutants.
Il est nommé en l'honneur du physicien et homme politique français François Arago (1786-1853) ayant vécu vingt-cinq ans à l'Observatoire de Paris, dont il fut directeur[1].
le cul-de-sac de Longue-Avoine, qui débouchait dans la rue du Faubourg-Saint-Jacques à hauteur de la rue Leclerc et qui était long de 160 mètres.
Le boulevard est le dernier endroit à Paris où ont été effectuées, à l'angle de la rue de la Santé, des exécutions publiques à la guillotine jusqu'au milieu du XXesiècle. Trente-sept condamnés y furent guillotinés entre le (Georges Duchemin) et le (Max Bloch): celle-ci fut l'avant-dernière exécution publique ayant eu lieu en France. Ces exécutions publiques du boulevard Arago sont mentionnées dans Mort à crédit de Céline.
Boulevard Arago vers 1857-1870 (photographie probable de Charles Marville).
La Bièvre au niveau du Bief des Cordelières, n°19 et n°23 du boulevard, 1910. Photographie de l'Union Photographique Française conservée au musée Carnavalet
Renaud Gagneux, Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne: promenades au fil d'une rivière disparue, Parigramme, (ISBN978-2-84096-238-0 et 978-2-37395-170-7).