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homme d'État slovène, Président de la République de 2012 à 2022 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Borut Pahor, né le à Postojna, alors en république socialiste de Slovénie, est un homme d'État slovène, ancien membre des Sociaux-démocrates (SD), et président de la république de Slovénie de 2012 à 2022.
Borut Pahor | ||
Borut Pahor en 2022. | ||
Fonctions | ||
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Président de la république de Slovénie | ||
– (10 ans) |
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Élection | ||
Réélection | ||
Président du gouvernement | Janez Janša Alenka Bratušek Miro Cerar Marjan Šarec Janez Janša Robert Golob |
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Prédécesseur | Danilo Türk | |
Successeur | Nataša Pirc Musar | |
Président du gouvernement | ||
– (3 ans, 2 mois et 20 jours) |
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Élection | 7 novembre 2008 | |
Président | Danilo Türk | |
Gouvernement | Pahor | |
Législature | 6e | |
Coalition | SD-Zares-DeSUS-LDS (2008-2011) SD-LDS (2011-2012) |
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Prédécesseur | Janez Janša | |
Successeur | Janez Janša | |
Président de l'Assemblée nationale | ||
– (3 ans, 8 mois et 2 jours) |
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Législature | 3e | |
Prédécesseur | Janez Podobnik (en) | |
Successeur | Feri Horvat (en) | |
Député européen | ||
– (4 ans, 2 mois et 24 jours) |
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Élection | 13 juin 2004 | |
Circonscription | Slovénie | |
Législature | 6e | |
Groupe politique | PSE | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Postojna (Yougoslavie) | |
Nationalité | Slovène | |
Parti politique | Ligue des communistes (jusqu'en 1990) Sociaux-démocrates (1990-2012) Indépendant (depuis 2012) |
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Conjoint | Tanja Pečar | |
Diplômé de | Université de Ljubljana | |
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Présidents du gouvernement de Slovénie Présidents de l'Assemblée nationale de Slovénie Présidents de la république de Slovénie |
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Il est élu député pour la première fois en 1990, et prend en 1992 la présidence de la délégation slovène à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), un poste auquel il renonce cinq ans après, du fait de son élection à la présidence de la Liste unie des sociaux-démocrates (ZLSD). En 2000, il devient président de l'Assemblée nationale slovène, mais démissionne en 2004 à la suite de son élection au Parlement européen.
Ayant modifié le nom de la ZLSD en SD, il remporte les élections slovènes de 2008 et, prenant la tête d'une coalition gouvernementale de centre-gauche, est choisi peu après comme président du gouvernement slovène. Après le retrait de deux partenaires en 2011, il perd un vote de confiance à l'Assemblée nationale.
Défait aux législatives anticipées de , il est élu président de la République[1] l'année suivante.
Il effectue ses études secondaires à Nova Gorica et entre en 1983 à l’université de Ljubljana, où il étudie la science politique à la faculté de sociologie, de science politique et de journalisme. Il obtient son diplôme, avec une spécialisation en relations internationales, en 1987 avec la récompense académique Prešeren, la plus importante pour les étudiants de Slovénie.
Il est né à Postojna, alors en république socialiste de Slovénie mais passe son enfance dans la localité de Šempeter, à la frontière avec l'Italie. Il vit avec Tanja Pečar, une avocate, et est père d'un garçon, Luka. En plus du slovène, il parle anglais, italien et a des rudiments de français.
Au cours de ses études supérieures, il intègre la Ligue des communistes de Slovénie, où il prend progressivement de l'importance au cours des années 1980 en soutenant le courant réformateur de Milan Kučan. Il rejoint le nouveau parti de la Liste unie des sociaux-démocrates (ZLSD) en 1993, dont il devient tout de suite vice-président.
Désigné président de la ZLSD en , il est réélu en et décide, lors de sa deuxième réélection au congrès d', de renommer la formation en « Sociaux-démocrates » (SD).
En 1990, il est élu délégué à l'Assemblée de la République slovène, où il est choisi pour présider les commissions des Affaires internationales et de la Jeunesse. Il entre deux ans plus tard à l'Assemblée nationale slovène, formée à la suite de l'indépendance du pays. Il devient aussitôt président de la délégation slovène à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE). Réélu en 1996, il obtient également un poste de vice-président de la commission des Relations internationales. Il renonce à toutes ses fonctions en 1997.
À la suite des élections législatives de 2000, la ZLSD accède au pouvoir dans le cadre d'une coalition gouvernementale avec la Démocratie libérale slovène (LDS) et d'autres partis, ce qui permet à Pahor d'être désigné président de l'Assemblée. Il se distingue alors par son comportement à la fois modéré et non partisan, ce qui lui vaudra le respect d'une importante partie de l'opposition de centre droit. Il démissionne le afin de pouvoir siéger au Parlement européen, où il a été élu au cours des premières élections européennes slovènes.
Ayant refusé de se présenter à l'élection présidentielle de fin 2007, alors qu'il faisait figure de favori[2], il apporte son soutien à Danilo Türk et choisit de mener la campagne du SD en vue des élections législatives du . Son choix s'avère payant puisque son parti, qui n'avait obtenu que 10,1 % des voix au précédent scrutin, récolte 30 % des suffrages et 29 députés, contre 28 au Parti démocratique slovène (SDS) du président du gouvernement Janez Janša. Chargé le 3 novembre par le chef de l'État de constituer le nouveau gouvernement[3], il est officiellement investi de cette mission par l'Assemblée quatre jours plus tard. Après avoir formé une coalition gouvernementale de centre gauche avec Réel - Nouvelle politique (Zares), le Parti démocrate des retraités slovènes (DeSUS) et la Démocratie libérale slovène (LDS), Borut Pahor devient président du gouvernement le , étant alors le premier social-démocrate à occuper ce poste.
Le , le DeSUS annonce qu'il se retire de la coalition, son président Karl Erjavec dénonçant une alliance au sein de laquelle « l'honnêteté est négligée » et appelant à l'organisation d'élections anticipées[4]. Le président de Zares et ministre de la Science, Gregor Golobič, annonce trois jours plus tard qu'il compte remettre sa démission au mois de juin, à la suite des référendums d'initiative populaire portant sur la réforme du marché du travail et du système de retraites[5]. Le 20 septembre suivant, il perd un vote de confiance à l'Assemblée, avec seulement 36 voix, contre 51[6], ce qui conduit à la convocation d'élections anticipées. À l'occasion de ce scrutin, tenu le 4 décembre, son parti rétrograde à la troisième place, avec seulement dix sièges. Il est remplacé par son prédécesseur, Janez Janša, le .
À la fin de l'année 2012, il se présente à l'élection présidentielle, avec l'appui des Sociaux-démocrates et après avoir recueilli plus de quatre mille parrainages citoyens. Ses deux principaux adversaires sont le chef de l'État sortant, Danilo Türk, soutenu par Slovénie positive (PS), et Milan Zver, ancien ministre de l'Éducation et des Sports, candidat du Parti démocratique slovène. Avec 40,1 % des suffrages exprimés, dans un contexte de participation en nette baisse, il crée la surprise et arrive en tête du premier tour, devant Türk, qu'il affronte trois semaines plus tard[7]. Avec une participation encore en baisse, de seulement 41 % des inscrits, il s'impose au deuxième tour avec 67,4 % des suffrages face au chef de l'État sortant. Il prend ses fonctions le [8].
À la suite de l'annonce le de la démission prochaine de la présidente du gouvernement Alenka Bratušek, il fait savoir qu'il ne compte pas faire usage de son pouvoir de nomination pour la remplacer, ouvrant ainsi la voie à des élections anticipées[9].
Longtemps donné favori pour l'élection présidentielle de 2017, il présente sa candidature pour un second mandat présidentiel de cinq ans. Recueillant 47 % à l'issue du premier tour, il est toutefois mis en ballottage par le comédien Marjan Šarec ; au terme d'une campagne tendue, marquée par l'utilisation des réseaux sociaux[10], Pahor est réélu président de la République en recueillant 52,9 % des voix contre 47 % pour son adversaire[11].
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