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historien suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Bernard Gagnebin, né le à Lausanne et décédé le à Genève, est un homme de lettres, juriste, historien et professeur universitaire suisse.
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Jacqueline Barth |
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Doctorat honoris causa de l'université de Strasbourg (d) () Doctorat honoris causa de l'université Paris-Sorbonne () |
Descendant d'une ancienne famille de l’Évêché de Bâle attestée depuis le début du XVe siècle dans le vallon de Saint-Imier, notamment à Renan[1], cousin de l'organiste et compositeur Henri Gagnebin, après des études de droit, d'histoire et de lettres dans les Universités de Genève, Oxford et Berne, il obtient une licence en droit en 1938, puis en 1944 un doctorat en droit, avec une thèse sur Burlamaqui et le droit naturel[2].
Sur le plan politique, il milite, dans les années 1930, dans le groupuscule secret d'extrême droite « Les Équipes », créé et dirigé par Théodore de Gallatin. Il s'est tout particulièrement engagé pour la révision de la Constitution fédérale et en 1936 il participe au « Coup du cocotier », une manipulation électorale qui visait à ne pas réélire les caciques de droite au Grand Conseil genevois[3].
Il est Conservateur des manuscrits de la Bibliothèque publique et universitaire de Genève de 1942 à 1961, chargé de cours de philosophie du droit à la Faculté de droit de l'Université de Genève de 1955 à 1960, ainsi que professeur d'histoire de l'écriture, des manuscrits et des bibliothèques à l'École de bibliothécaires de l'Institut d'études sociales de Genève dès 1957.
De 1961 à 1985 il est professeur ordinaire de technique de la recherche en histoire et dans les sciences humaines à la Faculté des lettres de l'Université de Genève, dont il est élu à cinq reprises doyen de 1962 à 1974 "et, lorsqu'il sortira de sa charge en 1974, il aura procuré à sa Faculté les crédits et les locaux dignes d'elle, et il y aura créé onze bibliothèques et trois laboratoires."[4]
Il est un des créateurs de la Fondation Martin Bodmer, dont il est membre du Conseil de Fondation dès sa création en 1971[5].
Il a écrit sur Cromwell[6], Calvin[7], Rousseau[8], Voltaire[9], Dunant[10], etc. Il a également édité de nombreux textes ; avec Marcel Raymond, il est l'éditeur des Œuvres complètes de Rousseau dans la Bibliothèque de la Pléiade et avec Philippe M. Monnier il a édité le Journal intime d'Amiel[11].
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