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série américaine des années 2000 basée sur une série des années 1970 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Battlestar Galactica est une série télévisée anglo-canado-américaine dramatique de science-fiction en 73 épisodes, développée par Ronald D. Moore, dont la diffusion a débuté sur Sky One le et s'est achevée le sur Sci-Fi Channel (aujourd'hui Syfy). Cette série s'inspire de Galactica, une autre série créée en 1978 par Glen A. Larson.
Genre | science-fiction post-apocalyptique, philosophique, thriller psychologique, aventure, science-fiction militaire, space opera, drame politique |
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Création | Ronald D. Moore |
Musique | Bear McCreary |
Nb. de saisons | 4 |
Nb. d'épisodes |
73 épisodes (liste) 27 webisodes |
Production
Durée | 43 minutes |
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Production |
Ronald D. Moore Glen A. Larson David Eick Michael Rymer |
Diffusion
Pays d'origine | Royaume-Uni Canada États-Unis |
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Ancienne chaîne |
Sky One Sci Fi Channel |
Diff. originale | – |
Site web | http://www.syfy.com/battlestar |
Chronologie
La série est diffusée dès le en France, sur Sci-Fi et rediffusée sur NRJ 12 puis AB 1, et au Québec sur Ztélé (Saisons 1 et 2 seulement). En Belgique francophone, elle est diffusée dès le sur La Deux.
Les Cylons, robots humanoïdes créés par les humains et dont ils sont devenus les ennemis jurés, ont complètement disparu de l'univers connu depuis la signature d'une trêve une quarantaine d'années plus tôt. Durant ce répit, les humains ont reconstruit leurs mondes (les Douze Colonies), créant de nouveaux vaisseaux et vivant désormais dans une certaine insouciance du passé. Le vieux battlestar Galactica, qui a rendu de fiers services lors de la première guerre contre les Cylons, est sur le point d'être démilitarisé et transformé en musée.
C'est le moment que choisissent les Cylons pour réapparaître, dotés de nouvelles technologies qui leur permettent de ravager à nouveau les douze colonies humaines au moyen d'un holocauste nucléaire généralisé sur les douze planètes. Protégé des virus informatiques ennemis par son obsolescence, seul l'antique Galactica parvient à résister à l'attaque et devient ainsi l'unique escorte militaire d'une flotte spatiale hétéroclite regroupant les derniers survivants de l'humanité. Afin de se donner un nouvel espoir, la flotte de réfugiés part alors en quête de leur mythique planète d'origine qui porte le nom de « Terre » tandis que les cylons se lancent à leur poursuite, déterminés à les exterminer.
La série est filmée aux Vancouver Film Studios, ainsi que dans divers lieux dans et autour des villes de Vancouver, Kamloops et Kelowna en Colombie-Britannique, au Canada.
La première saison de treize épisodes (d'une durée d'environ 43 minutes sans les publicités) est commandée par Sci Fi Channel le et diffusée au Royaume-Uni et en Irlande entre le et le sur la chaîne de télévision Sky One, qui cofinance la série avec Sci Fi Channel et NBC Universal. Elle est produite en 2004 par David Eick et Ronald D. Moore, avec la même distribution que la télé-suite de 2003. Moore quitte alors sa place de producteur de La Caravane de l'étrange (HBO) pour se concentrer sur Battlestar Galactica.
La première saison de Battlestar Galactica est diffusée au Royaume-Uni et en Irlande trois mois avant de l'être aux États-Unis et au Canada. Cet exemple rare d'émission diffusée en primeur hors des États-Unis s'explique par l'investissement partiel de Sky One dans la production de la première saison.
Le laps de temps entre les deux diffusions entraîne une diffusion illégale à grande échelle des épisodes via des réseaux de pair-à-pair, parfois seulement quelques heures après la première diffusion sur Sky One. Même si Sci Fi Channel et Moore ont déploré cette pratique et ont demandé publiquement aux téléchargeurs de ne pas pirater la série, il est parfois dit que cette distribution non autorisée contribua au succès américain de la série en donnant un a priori favorable parmi certains groupes démographiques clés[1]. Plus tard, le premier épisode est rendu disponible en chargement gratuit et légal depuis le site web de Sci Fi Channel. Moore pense à cette « génération internet » en diffusant régulièrement un podcast de commentaires relatif à chaque épisode sur le site web de Sci Fi Channel.
La série rencontre le succès dès ses débuts au Royaume-Uni et en Irlande, recevant de nombreux commentaires favorables de critiques, créant un phénomène d'attente aux États-Unis[réf. nécessaire]. Le premier épisode diffusé aux États-Unis devint l'un des programmes les plus vus de la chaîne Sci Fi avec 3,1 millions de téléspectateurs. Les épisodes suivants ont un succès similaire. Le premier épisode de la série, « 33 minutes », remporte le Prix Hugo pour the Best Dramatic Presentation, Short Form[2] (meilleure représentation dramatique de courte durée).
Après le succès des treize épisodes de la première saison, Sci Fi Channel commande une seconde saison complète de vingt épisodes le . La diffusion de cette saison commence le sur Sci Fi Channel, pour s'interrompre au début de l'automne 2005. Universal Home Video profite de la pause pour vendre la première partie de la saison en DVD, avec un bonus : le dixième épisode de cette saison, Pegasus d'une durée de 59 minutes, au lieu des 45 habituelles. Sky One également profite de cette pause pour cesser de financer la série, bien que son logo apparaisse toujours à la fin des épisodes.
La diffusion de cette saison reprend le , après une attente de trois mois durant laquelle Sci Fi Channel fait de gros efforts pour rendre Battlestar Galactica plus visible envers les critiques de la presse traditionnelle, notamment par le « Time Magazine » — qui l'a nommée meilleure série de l'année 2005 — et d'autres publications qui la placent dans leur propre classement des dix meilleures séries. L'American Film Institute déclare également Battlestar Galactica comme l'une des dix meilleures émissions de télévision de 2005.
Certaines critiques fustigent toutefois le fait que certains épisodes après Opération survie — 2e partie, comme Marché noir soient en deçà du niveau que la série propose jusque-là, ce qui embarrasse Ronald D. Moore. Il explique ce fait par l'obligation de fournir vingt épisodes au lieu des treize de la première saison.
Cependant les cinq derniers épisodes, dont le dernier était d'une durée de 90 minutes (68 minutes sans les publicités), sont acclamés tant par les fans que par les critiques. Moore déclare qu'il sent que la longue pause entre les saisons deux et trois (quatre mois au lieu de deux) devra permettre de s'assurer que tous les épisodes seront au niveau habituellement élevé de la série que l'équipe de production tente de maintenir.
Dix webisodes, appelés Battlestar Galactica: The Resistance et d'une durée d'environ deux minutes chacun, sont créés pour montrer des événements qui se sont déroulés sur New Caprica entre les deuxième et troisième saisons et sont diffusés sur le site web de Sci Fi Channel. À la suite de problèmes légaux, presque aucune information n'est apparue après l'annonce officielle, mais la date de diffusion a finalement été révélée le sur le site web de Sci Fi[3]. La fréquence de diffusion est bihebdomadaire, le mardi et le jeudi.
Le premier webisode est mis en ligne le et le dernier le , la veille de la diffusion du premier épisode de la troisième saison.
Les épisodes eux-mêmes créent un conflit entre NBC et l'équipe de production de ces webisodes, relatif à des royalties que les producteurs auraient dû recevoir. Ronald D. Moore déclarait alors avoir les copies existantes des webisodes et ne pas avoir l'intention de les donner à NBC. Cependant, l'édition 2014 des DVD de la troisième saison inclut ces webisodes[réf. nécessaire].
Sci Fi Channel commande une troisième saison de vingt épisodes le . La diffusion commence le aux États-Unis et le en France. Contrairement à la saison précédente, le laps de temps à la mi-saison ne dure pas très longtemps. La production a commencé courant à Vancouver en Colombie-Britannique, au Canada[4].
La chaîne déplace l'émission de case horaire pour la programmer le dimanche à partir du . C'est une première pour la série[5].
Une diffusion de la saison en haute définition a lieu tant au Royaume-Uni et en Irlande qu'aux États-Unis.
Après l'arc initial de cinq épisodes à propos de New Caprica, la troisième saison est constituée principalement d'épisodes standalone. Dans le podcast lié au dernier épisode de la saison, Ron Moore déclare qu'afin de s'attirer de nouveaux spectateurs, Sci Fi Channel a fait pression sur l'équipe de production pour faire plus d'épisodes solitaires au lieu de se focaliser sur les histoires en cours. Cela produit l'effet inverse et Sci Fi admet alors que le format stand-alone ne fonctionnait pas pour cette série. En outre, Sci Fi promet qu'elle ne ferait plus de pression pour la quatrième saison[6].
La pression exercée par Sci Fi pour effectuer des changements dans la formule de la série est remarquable lorsqu'on sait que Moore et son équipe ont régulièrement affirmé que la liberté que le réseau leur accordait était l'un de ses points forts ; que les scénaristes avaient carte blanche pour faire ce qu'ils voulaient lors des deux premières saisons. Moore a expliqué dans les podcasts de la première saison que la seule fois où Sci Fi Channel lui a demandé de changer quelque chose durant les deux premières saisons, c'était pour apporter un peu de joie et de bonne humeur dans la série dont le ton semblait assez noir (et l'était). Moore accepta et ironiquement ajouta une scène au début de Confession (1x04) où de nombreux pilotes fêtent le millième appontage de l'un des leurs avant qu'une bombe ne se détache accidentellement, les tuant tous. Moore déclara alors que Sci Fi répondit « on a compris » et depuis la chaîne n'a plus tenté d'interférer dans le déroulement de la série à nouveau.
Du 5 octobre au , Sci Fi Channel diffuse une huitaine de petits encarts de deux minutes chroniquant les missions du jeune William Adama durant la première guerre contre les cylons. Ces courtes vignettes incluent des représentations de cylons et de leurs véhicules semblables à ceux rendus populaires grâce à Galactica. Ces mini-épisodes servent de toile de fond menant au téléfilm tiré de l'univers fictif, Battlestar Galactica: Razor, et sont connus collectivement sous l'appellation de « flashbacks de Razor ». Ils sont diffusés chaque vendredi soir, durant une pause de la série télévisée Flash Gordon.
Sci Fi Channel confirme le que Battlestar Galactica est renouvelée pour une quatrième saison de vingt épisodes, soit plus que les treize initialement annoncés. La commande — annoncée à l'origine comme portant sur 22 épisodes — inclut le téléfilm Razor, qui « remonte le temps » et raconte une histoire mettant en scène le battlestar Pegasus[7],[8]. Il est diffusé au cours du quatrième trimestre 2007. La saison régulière, de vingt épisodes, est coupée en deux : les dix premiers épisodes sont diffusés à partir d', et les dix derniers le sont courant 2009[9].
Après l'annonce de la reprise, des rumeurs circulent (lancées par les vedettes de la série Olmos et Sackhoff), affirmant que la saison à venir serait la dernière[10],[11]. Le producteur David Eick nie tout d'abord ces affirmations, déclarant qu'aucune décision n'a été prise quant à l'avenir de la série[12].
Mais le , Eick et le coproducteur Ronald D. Moore annoncent à leur tour lors d'une conférence de presse que la quatrième saison conclura la série[13],[14] :
« Il était prévu dès le début de la série qu'elle aurait un commencement, un milieu et une fin. Au cours de l'année dernière, l'histoire et les personnages ont très fortement annoncé cette fin, et nous avons décidé d'écouter ces voix intérieures et terminer l'émission selon nos intentions. Et bien que nous sachions que nos fans seront attristés d'apprendre que la fin est proche, il faut qu'ils se préparent à être sauvagement secoués avant d'y arriver : nous avons l'intention de finir en fanfare ! »
Cette série est une modernisation de la série originelle Galactica de 1978 (souvent dénommée depuis Battlestar Galactica 1978 ou BSG 1978).
Le concept original était de faire une suite / remake. Une suite car la série prend en compte certains événements de la première série, et remake car les événements sont très proches, certains personnages reprenant même les noms des héros originaux.
La note d'intention précise que les auteurs voulaient garder l'idée originelle, à savoir un convoi en détresse à la recherche de la Terre, au contraire de la série de 1978 qui avait bien vite adopté le « format chevaleresque » du groupe de héros qui aident tous ceux qu'ils rencontrent sur leur route…
On pourrait analyser Battlestar Galactica comme une série post-11 septembre. En effet, elle est le reflet de questionnements nés à la suite des attentats du World Trade Center. Ainsi, au fil des épisodes, on observe une remise en question des discours politiques qui se cantonnent à lancer des certitudes manichéennes plaçant les États-Unis comme justiciers du monde[15].
La nouvelle série se démarque également de l'originale sur plusieurs points.
Son créateur et producteur exécutif, Ronald D. Moore, producteur et scénariste de nombreux épisodes de Star Trek : La Nouvelle Génération et Star Trek: Deep Space Nine ainsi que de Roswell, a voulu pour Battlestar Galactica une approche très réaliste, lui conférant ainsi une crédibilité encore inédite en science-fiction.
Une grande innovation de la série est de baser les relations entre les personnages sur les rapports humain/cylon (une référence au racisme et aux guerres de religion). Les Cylons, définis au départ comme ennemis par nature de l'espèce humaine, trouvent finalement dans leurs rangs plusieurs exemples de co-fraternité entre espèces (numéro six, numéro huit), qui ont développé des émotions, tandis que la plupart des humains persistent longtemps à les définir comme « machines » (non humains) ou même « grille-pains ». Les Cylons humanoïdes vont devenir des personnages principaux de la série, essentiels à la création d'une société unie.
La nouvelle série a transformé plusieurs protagonistes : certains rôles-clés masculins, comme celui de Starbuck, sont désormais des femmes. Elle a également introduit l'idée que les Cylons, les androïdes ennemis des humains, ont été créés par l'Homme. De plus, les modèles humanoïdes Cylons (semblables en tous points aux humains) apparaissent en infiltrateurs/saboteurs/espions parmi les rescapés de la flotte alors qu'ils n'apparaissent dans la version de 1980 qu'avec des rôles bien plus limités. L'utilisation d'images de synthèse de conception récente contribue au réalisme de la série.
Bien que les fans puristes de la série originale n'aient pas toujours apprécié ces changements, la télé-suite a été le plus gros succès du câble américain en 2003. Elle a même aidé à la création de Sci Fi Channel qui a connu le plus gros succès dans l'histoire de la chaîne.
Les critiques sont assez unanimes pour remarquer que cette nouvelle série est nettement supérieure à son modèle, le magazine Time allant même jusqu'à déclarer fin 2005 qu'il s'agit de la meilleure série télévisuelle de l'année. Les mécontentements de la première heure se sont d'ailleurs estompés devant la qualité de l'émission au fur et à mesure que la série avançait dans les deux premières saisons.
S'inscrivant dans la tradition des œuvres de science-fiction que sont Star Trek et Babylon 5, les scénaristes de Battlestar Galactica n'hésitent pas à traiter de problèmes sociaux, politiques, moraux, philosophiques et éthiques (contemporains ou pas) avec l'audace et la liberté que permet la science-fiction.
Les paroles du générique sont issues d'une prière parmi les plus connues de l'hindouisme, le Gayatri Mantra.
Durant sa diffusion, la série a souvent été dépeinte comme « la meilleure émission de télévision ». Elle a reçu un succès critique – dans les pays anglo-saxons – du Time Magazine, du National Review, de Rolling Stone[16],[17], de Newsday, de The New York Times, de The New Yorker, du San Francisco Chronicle, du Chicago Tribune, d’Entertainment Weekly[18] et de bien d'autres. Ce succès critique suit la série depuis sa première saison. Diane Werts de Newsday a écrit : « Vous pouvez regarder cette saga de la manière que vous voulez – un drame politique, un débat religieux, un thriller psychologique, une aventure de science-fiction, une métaphore profonde ou du pur fun – et cela brillera quel que soit l'angle. »[19] Robert Bianco, de USA Today, a commenté : « Mené par la violence et la rage, Galactica est sans doute le space-opera le plus noir que la télévision américaine a jamais produit. Dans le futur de Galactica, les humains sont en fuite, et si les ennemis extérieurs ne nous ont pas, les conflits intérieurs le feront… Vous comprendrez [les personnages], leurs conflits et leurs aspirations, parce qu'on les reconnaît comme humains dans toute leur glorieuse complexité. Et c'est cela qui fait de Galactica une grande série télévisée. »[20] Peter Suderman du National Review déclare que la série est « sans doute la plus puissante et dramatiquement vibrante série à la télévision. …[E]lle est la puissance-même d'un coup de poing dans les tripes porté à l'écran. Pour cela, on doit beaucoup à l'irrésistible distribution des personnages… Battlestar Galactica brûle grâce à un mélange de combustibles que sont des troubles politiques et des drames humains, qui sont aussi douloureusement réels et pertinents que n'importe quoi d'autre à la télévision. »[21] Jeff Jensen d’Entertainment Weekly a écrit que la série « s'est distinguée comme l'un des meilleurs drames de la télévision, à égalité avec 24h Chrono, The Wire et Lost, les disparus, parce qu'elle transcende absolument son genre et son matériau original. …[Les] histoires sophistiquées de la série ont également attiré un nouveau type de fan : celui qui ne jure pas nécessairement que par la science-fiction. »[22]
Mary McNamara du Los Angeles Times loue la capacité de la série à « lier la fantasy avec une psychologie humaine expressive et reconnaissable » et déclare que la série n'est « pas seulement une série culte, mais une pièce majeure de la télévision. »[23] Maureen Ryan, du Chicago Tribune la décrit comme un « récit de la survie de l'homme tentaculaire et passionnant »[24] qui est « plein d'allégories politiques et de personnages fascinant et à multiples visages »[25]. Elle trouve que, « comme Deadwood, Battlestar Galactica s'intéresse à l'exploration de la manière dont une société au bord du gouffre décide de s'auto-gouverner. Quels droits et actions sont sacro-saintes, lesquels sont mis hors-la-loi, quand la plupart de la race humaine est éliminée ? … Grâce à une distribution étoilée et une écriture courageuse, Battlestar transcende. »[26] Lors de sa diffusion, la série a souvent surpris les critiques avec ses nombreux rebondissements. Ryan commente : « Il n'y a rien de tel qu'un bon rebondissement pour vous faire tourner la tête, mais les moments de révélation ne sont pas l'essentiel (bien qu'ils soient un délicieux entremets). La série et ses rebondissements sont ancrés dans la curiosité sur la condition humaine, et à quel point cette dernière peut être contradictoire et confuse. »[27]
Le , Sci Fi Channel annonce qu'une série dérivée prélude (appelée Caprica) est en développement[49]. Elle se deroulera cinquante ans avant le début de Battlestar Galactica, avant la première guerre contre les cylons, et relatera les événements de la famille Adama et de la société capricaine, tout en montrant l'arrivée de la technologie menant à la création des cylons, puis la révolte de ceux-ci.
Presque un an plus tard, le , Ronald D. Moore déclare que Sci Fi ne prendra pas Caprica en tant qu'épisode pilote, mais laisserait la porte ouverte à un film ou une sortie directement en DVD. Selon Moore, l'émission est à ce moment en standby[50].
À nouveau un an plus tard, le , Moore annonce que la série Caprica, reportée à de nombreuses reprises, est devenue un projet concret. Sci Fi donne son feu vert pour un épisode pilote déguisé de cette série — ce qui signifie qu'elle sera diffusée comme un téléfilm (un peu comme Razor) — et que si le succès est au rendez-vous, le réseau la passera au statut de série télévisée. Le tournage de ce projet est prévu pour commencer au printemps 2008, et la diffusion devrait se faire durant l'automne de cette même année[51],[52].
Le pilote sort finalement en DVD le 21 avril 2009 avant une diffusion sur Sci Fi en 2010, juste avant la première saison complète qui a été commandée et sera tournée à partir de l'été 2009, à Vancouver comme Battlestar Galactica.
Battlestar Galactica: Blood and Chrome devait être une nouvelle série dérivée s'insérant chronologiquement entre Caprica et Battlestar Galactica. L'action aurait eu lieu au moment de la première guerre avec les Cylons soit quarante ans avant la Destruction des Douze Colonies. Le personnage principal aurait été William Adama pour lequel l'acteur Luke Pasqualino avait été retenu[53]. Ce projet de série fut annulé par la chaîne Syfy qui devait la diffuser, après la production d'un seul double-épisode-pilote en mars 2012.
Cependant la série reprend le 9 novembre 2012, depuis, la chaîne Machinima Network sort deux épisodes sur YouTube chaque vendredi.
Le jeu Battlestar Galactica : The Board Game est publié par Fantasy Flight Games en 2008. Dans ce jeu semi-coopératif, de 3 à 6 joueurs, conçu par Corey Konieczka, les joueurs sont des humains ou des agents cylons, conscients ou dormants, l'objectif pour les humains étant de rejoindre la Terre, pour les cylons de les en empêcher. La version française est éditée chez Edge Entertainment.
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