Bataille de La Cornuaille
bataille de la Chouannerie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La bataille de La Cornuaille se déroula lors de la Chouannerie.
Bataille de La Cornuaille
Date | |
---|---|
Lieu | La Cornuaille |
Issue | Victoire des Républicains |
Républicains | Chouans |
• Jacques Philippe Bonnaud | • Pierre Louis Godet de Châtillon • Louis de Bourmont |
800 à 3 000 hommes quelques canons |
1 500 hommes |
~ 30 morts ou blessés | ~ 40 morts[1] |
Batailles
- Liffré
- 1re Argentré
- Expédition de Quiberon
- Plouharnel
- Quiberon
- Segré
- 1er Rocher de La Piochais
- La Ceriseraie
- La Cornuaille
- 1re La Croix-Avranchin
- La Vieuville
- Boucéel
- 1re Saint-James
- 2e Rocher de La Piochais
- 2e La Croix-Avranchin
- Auverné
- Andigné
- Croix-Couverte
- Tinchebray
- L'Auberge-neuve
- Locminé
- Saint-Hilaire-des-Landes
- Val de Préaux
- Le Grand-Celland
- 2e Argentré
- Noyant-la-Gravoyère
- La Hennerie
- Saint-Aubin-du-Cormier
- Le Mans
- Nantes
- Saint-Brieuc
- Le Lorey
- Mont-Guéhenno
- La Tour d'Elven
- 2e Saint-James
- Les Tombettes
- Pont du Loc'h
Coordonnées | 47° 30′ 42″ nord, 0° 59′ 01″ ouest |
---|
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
La bataille
Le , le général républicains Jacques Philippe Bonnaud quitta Angers et à la tête de quatre colonnes, se porta sur le bourg de La Cornuaille afin de réquisitionner des vivres. Louis de Bourmont à la tête des Chouans de la division de Varades commandée par Guillaume Plouzin, dit Le Lion tenta de s'opposer à la progression des troupes républicaines, mais les Chouans inférieurs en nombre durent rapidement battre en retraite. Les Républicains poursuivirent leur route mais rencontrèrent cette fois les troupes de Pierre Louis Godet de Châtillon au village de Pontron. Les Chouans parvinrent à repousser une première attaque républicaine mais le général Bonnaud fit mettre ses pièces de canon en batterie, les tirs d'artillerie provoquèrent la panique des Chouans qui battirent en retraite[2],[3].
Pertes
D'après les sources républicaines, les chouans ont subi de lourdes pertes. Le 13 septembre, à Angers, le représentant en mission Louis-Alexandre Jard-Panvillier, écrit, dans une lettre adressée au Comité de salut public, que « 200 Chouans au moins ont péri »[4],[Note 1]. Un journal patriote, Le Courrier de l'Egalité, fait quant à lui état d'une perte de 260 hommes pour les chouans, contre une trentaine d'hommes, tant tués que blessés, du côté des républicains[5]. Cependant les pertes des chouans seraient plutôt de 40 tués[1].
Notes et références
Bibliographie
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.