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base des Forces canadiennes De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Base de soutien de la 2e Division du Canada Valcartier, aussi appelée Base Valcartier, est une base des Forces canadiennes, située à Saint-Gabriel-de-Valcartier immédiatement au nord-ouest de la ville de Québec dans la région de la Capitale-Nationale de la province de Québec au Canada[1],[2]. La base occupe un territoire d’environ 12 par 24 kilomètres[3]. Elle fait partie du 2e Division du Canada. Pour 2016-2017, la base employait environ 6 000 militaires[3] et 1 200 civils[3].
Base de soutien de la 2e Division du Canada, Valcartier | |
Insigne de la BFC Valcartier. | |
Pays | Canada |
---|---|
Allégeance | Forces canadiennes |
Branche | Armée canadienne |
Fait partie de | 2e Division du Canada |
Taille | 7 200 personnes |
Ancienne dénomination | BFC Valcartier |
Commandant | Colonel Mathieu Dallaire |
Localisation | |
Ville | Shannon, QC |
Latitude Longitude | 46° 53′ 35″ nord, 71° 29′ 35″ ouest |
Informations aéronautiques | |
Code OACI | CYOY |
Type d'aéroport | Héliport militaire |
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La BFC Valcartier est située au sud-ouest de la province de Québec tout juste au nord-ouest de la ville de Québec. Depuis le 11 novembre 2012, la route donnant accès à l'entrée principale de la base se nomme route de la Bravoure en hommage aux soldats[4].
Le territoire de l'actuelle base fut occupé dès 1647 par la Seigneurie de Saint-Gabriel. C'était alors un domaine privé qui appartenait à Robert Giffard puis aux Jésuites. En 1800, la couronne devient propriétaire du territoire[5]. En 1816, 53 concessions sont achetées sur le territoire et commence l'aventure coloniale surtout avec des colons du Royaume-Uni et sa région. En 1862 les villes de Saint-Gabriel-Est et Saint-Gabriel-Ouest sont fondées[6],[7], principalement par des anciens militaires. L'activité économique principale de la région est alors la coupe de bois et on estime que de 1863 à 1865, le bois coupé à Valcartier a permis la construction de plus de 100 navires sur les grands chantiers maritimes[8],[7].
La BFC Valcartier fut érigée en camp d'entraînement en août 1914[9] dans le cadre de la mobilisation de la Force expéditionnaire du Canada au début de la Première Guerre mondiale. Ainsi, du 8 au 22 août, un champ de tir de 6 km comptant 1500 cibles a été construit afin d'entraîner les troupes. Le 8 septembre, il devient un camp militaire[10]. Le site fut également utilisé comme camp d'internement pour les « étrangers ennemis », la plupart d'Europe de l'Est. Le nom Valcartier fut emprunté à celui du village de Saint-Gabriel-de-Valcartier, duquel une large section de son territoire fut expropriée pour établir la base. En raison de sa proximité du port de Québec, Valcartier fut pendant un temps la plus grande base militaire au Canada, avec 32 000 hommes et 8 000 chevaux. Le camp fut fermé après la guerre en 1918[8].
En 1930, le camp de Valcartier est ouvert à nouveau afin d'entraîner le Royal 22e Régiment et quelques unités de réserve. C'est à cette époque que les premières infrastructures permanentes ont été construites à l'aide d'un programme de création d'emplois en réaction à la dépression économique[8].
En 1965, une étude des besoins de la base est effectuée et le gouvernement procède à l'expropriation des terres au nord de la rivière Jacques-Cartier, étendant ainsi les secteurs d'entraînement à 200 km2[8]. En 1968, après l'unification des Forces canadiennes, le titre 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada fut assigné à la brigade établie à la BFC Valcartier. Valcartier possède également un bunker, construit lors de la guerre froide, qui était destiné à protéger de nombreuses personnalités. Aujourd'hui, il sert uniquement à l'hébergement général et n'a plus de rôle stratégique.
En 1995, le Premier ministre du Canada Jean Chrétien inaugure à l'entrée de la Base des Forces canadiennes Valcartier une œuvre d'André Gauthier[11] soulignant la Première Guerre mondiale[12],[13].
En 1997, du trichloréthylène, un ingrédient chimique cancérigène, a été trouvé dans le système d'alimentation en eau potable de Valcartier et du village voisin de Shannon. Le produit a été utilisé sur une période de plusieurs décennies pour dégraisser des pièces de métal. Le ministère de la Défense nationale, accusé d'avoir caché le problème, prit part à un règlement judiciaire avec la ville en 2004, alors que le Regroupement des Citoyens de Shannon débutait un recours collectif contre le ministère[14],[15],[16],[17].
La Base des Forces canadiennes Valcartier abrite la 2e Division du Canada[18]. Cette division est composé : du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada et du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada.
Actuellement, les unités de la Base des Forces canadiennes Valcartier sont (certaines unités sont affiliées et ne font pas directement partis de la 2e Division du Canada)[19],[3]:
La Base des Forces canadiennes Valcartier héberge le Centre d'entraînement des cadets de Valcartier[30],[31]. À compter de 2013, le centre accueille désormais des cadets relevant des trois ordres d'instruction : Mer, Terre et Air[32]. À chaque été, la base accueille plus de 2500 cadets[8],[33].
L'équipe de commandement de la base est la suivante[18] :
Le 16 juin 2014, la Base des Forces canadiennes Valcartier célèbre son 100e anniversaire. À cette occasion, le Gouverneur général du Canada David Johnston communique un message spécial qui parle du rôle important de la base dans l' histoire du Canada et de tous les soldats de la base qui ont servi le Canada dans l'histoire de pays[35],[36],[37].
Le Premier ministre du Canada Stephen Harper a également prononcé quelques mots pour remercier Valcartier et tous ses régiments - passés et présents - pour leurs services au Canada[38].
L'Adsum est un journal mensuel destiné à la Base des Forces canadiennes Valcartier et à la communauté militaire de l'est du Québec. Le journal a été créé en 1972. Il est édité à 4 200 exemplaires. Les lecteurs du journal sont principalement des militaires (actifs et retraités) et des civils travaillant à la Base des Forces canadiennes Valcartier. L’équipe du journal publie également chaque année le « Guide de la communauté militaire - Région du Québec »[42],[43].
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