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Barbès - Rochechouart (métro de Paris)
station du métro de Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Barbès - Rochechouart est une station des lignes 2 et 4 du métro de Paris, située à la limite des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris.
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Situation
Résumé
Contexte
La station est implantée à la limite administrative entre le quartier de Rochechouart au sud-ouest, le quartier Saint-Vincent-de-Paul au sud-est, le quartier de Clignancourt au nord-ouest et le quartier de la Goutte-d'Or au nord-est. Elle se trouve à l'intersection de quatre boulevards : le boulevard de Magenta au sud, le boulevard de la Chapelle à l'est, le boulevard Barbès au nord ainsi que le boulevard Marguerite-de-Rochechouart à l'ouest. Les quais sont établis :
- sur la ligne 2, en viaduc au-dessus du terre-plein central du boulevard de la Chapelle, selon l'axe est-ouest de ce dernier ;
- sur la ligne 4, en souterrain et en courbe selon les axes des boulevards Barbès et de Magenta, approximativement orientés nord-sud.
Le point d'arrêt de la ligne 2 s'intercale entre les stations Anvers et La Chapelle, tout en étant séparé de cette dernière par le faisceau ferroviaire de l'avant-gare de Paris-Nord, d'où le recours à un viaduc sur cette section de la ligne (entre les stations Anvers et Colonel Fabien). Il s'agit de la quatrième et dernière station aérienne de la ligne en direction de Porte Dauphine.
La station de la ligne 4 est quant à elle encadrée par les stations Château Rouge et Gare du Nord, cette dernière étant précédée d'un raccordement de service avec les lignes 2 et 5, embranché en talon sur la voie en direction de Bagneux - Lucie Aubrac. Constituant le plus long raccordement du réseau, il donne également accès, via l'ancienne boucle terminale de la ligne 5, à la station Gare du Nord USFRT qui assure aujourd'hui la formation des conducteurs du métro de Paris.
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Histoire
Résumé
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Mises en service
La station est ouverte le [1], soit presque deux mois après la mise en service du tronçon entre Anvers et Bagnolet (aujourd'hui Alexandre Dumas) de la ligne 2 Nord, intervenue le 31 janvier précédent. Jusqu'à son achèvement, les rames de métro la traversaient sans y marquer l'arrêt.
Inaugurée sous le nom de Boulevard Barbès, elle prend sa dénomination actuelle de Barbès - Rochechouart le . Deux jours plus tard, le , la ligne 2 Nord devient plus simplement la ligne 2 à la suite de l'absorption de la ligne 2 Sud (correspondant à une large part de l'actuelle ligne 6) par la ligne 5, effective depuis le 14 octobre de la même année.
Le , la station la ligne 4 est ouverte à son tour avec l'inauguration de son premier tronçon entre l'actuel terminus de Porte de Clignancourt et le terminus provisoire de Châtelet.
- La station Boulevard Barbès, vers 1910.
- Arrivée d'une rame en direction de Nation, en 1930.
Origine des noms
La station doit sa dénomination initiale de Boulevard Barbès à sa proximité avec la voie précitée, laquelle rend hommage à l'homme politique français Armand Barbès (1809-1870).
Le nom de Rochechouart, rajouté le , provient du voisinage du boulevard de Rochechouart (actuel boulevard Marguerite-de-Rochechouart), dont le toponyme honore la religieuse Marguerite de Rochechouart de Montpipeau (1665-1727)[2].
La station est ainsi la première d'une série de huit sur le réseau à s'être vue attribuer le nom d'une femme[3]. Suivront ensuite les stations Madeleine (lignes 8, 12 et 14), Chardon-Lagache (ligne 10), Boucicaut (ligne 8), Louise Michel (ligne 3) et, plus récemment, Pierre et Marie Curie (ligne 7), Barbara (ligne 4) ainsi que Bagneux - Lucie Aubrac (ligne 4 et future ligne 15).
Faits divers
C'est à cette station que débute l'incendie du dans le métro de Paris, causé par un court-circuit sur une motrice en bois. Surnommé la catastrophe du métropolitain, cet incendie entraîne la mort de 84 personnes, ce qui en fait le plus important accident jamais survenu sur le réseau.
C'est également à cette station que Pierre Georges, dit « Colonel Fabien », réalise le le premier attentat meurtrier contre les troupes d'Occupation lors de la Seconde Guerre mondiale, en tuant l'aspirant Moser, un militaire de la Kriegsmarine[4]. En représailles, des otages sont exécutés, dont l'officier de marine et résistant Honoré d'Estienne d’Orves le au Mont-Valérien (ce qui lui vaudra d'être honoré à la station Trinité - d'Estienne-d'Orves sur la ligne 12, parmi sept autres stations de métro renommées à la mémoire de résistants morts pour la France)[5].
Le , une rame MF 01 de la ligne 2 déraille au niveau de la station, sans faire de victime[6], mais bloquant le trafic durant deux jours entre les stations Blanche et Belleville, le temps de remettre en état la voie endommagée[7]. Cet accident est provoqué par la chute d’un coffre onduleur du train (organe technique permettant de transformer le courant en électricité utilisable pour la motorisation) situé sous la caisse d’une voiture[8].
Modernisations
La station de la ligne 4 est accessible à l'origine par un édicule Guimard[9]. À l'occasion de travaux réalisés en 1987, l'entourage de l'accès d'Hector Guimard est transféré à la station Bolivar sur la ligne 7 bis[9]. La station fait l'objet d'aménagements en 1998[10].
Fréquentation
Nombre de voyageurs entrés à cette station[11] :
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Services aux voyageurs
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Accès
Les accès à la station de métro se situent boulevard Marguerite-de-Rochechouart, boulevard Barbès et boulevard de la Chapelle, à la limite des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris. Ils sont au nombre de cinq :
- l'accès no 1 « Boulevard de Rochechouart » ;
- l'accès no 2 « Boulevard de Magenta » ;
- l'accès no 3 « Boulevard Barbès » ;
- l'accès no 4 « Boulevard de la Chapelle » ;
- l'accès no 5 « Rue Guy Patin ».
- Accès à la station
- L'accès no 1 « Boulevard de Rochechouart ».
- L'accès no 2 « Boulevard de Magenta ».
- L'accès no 3 « Boulevard Barbès ».
- L'accès no 4 « Boulevard de la Chapelle ».
- L'accès no 5 « Rue Guy Patin ».
Quais

Les deux lignes possèdent des stations de configuration standard à deux quais encadrant les deux voies.
La station de la ligne 2 est aérienne, située sur un viaduc qui se termine peu après la station en direction de Porte Dauphine. Les quais de la ligne 4 sont souterrains et en courbe. En direction de Porte de Clignancourt, il est possible d’apercevoir la station Château Rouge.
Dans le cadre de l'automatisation de la ligne 4, sa station en cours de modernisation, entraînant la dépose de son style « Ouï-dire ». Ses quais ont été rehaussés afin de recevoir des portes palières. La pose de ces dernières a eu lieu en .
Intermodalité
La station est desservie par les lignes 31, 54, 56 et 85 du réseau de bus RATP et, la nuit, par les lignes N01, N02, N14 et N44 du réseau Noctilien.
À proximité
- L'environnement de la station, très cosmopolite, est souvent associé à l'immigration de personnes principalement venue d'Afrique du Nord, mais aussi d'Afrique subsaharienne, à la limite du quartier de la Goutte-d'Or[14]. Il comprend de nombreux commerces de détail et d'importation et de grands magasins. Les migrants algériens en France, venus en nombre après 1945, le surnommaient « la 49e wilaya »[15].
- Le magasin Tati, créé en 1948, emblématique du quartier et point d'attraction de la clientèle populaire française et étrangère, ferme définitivement ses portes en [15].
- La butte Montmartre, au nord-ouest, attire de nombreux touristes.
- Le marché Barbès est situé boulevard de la Chapelle, sous le viaduc du métro aérien[16].
- Le cinéma Le Louxor, entièrement restauré en 2013, dispose d'une terrasse surplombant la station de métro.
- L'hôpital Lariboisière, établissement de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), est au sud-est de la station.
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Au cinéma
La station apparaît à deux reprises dans le film de François Truffaut Domicile conjugal, sorti en 1970, avec Claude Jade et Jean-Pierre Léaud. Dans la première scène, le personnage principal, Antoine Doinel, y déduit que son épouse est enceinte en regardant une affiche publicitaire représentant un nourrisson, placée sur le mur du quai de la ligne 2 direction Nation. Dans la seconde, Antoine croise sur le quai (toujours de la ligne 2) le personnage de Jacques Tati, monsieur Hulot.
Le film Les Ripoux, réalisé en 1984 par Claude Zidi, présente quelques scènes tournées dans les environs immédiats de la station[17].
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Galerie
Dans la chanson
Notes et références
Voir aussi
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