Baladou
commune française du département du Lot De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Baladou est une commune française, située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Baladins et les Baladines. Elle est également dans le causse de Martel, une région naturelle constituant le plus septentrional des quatre causses du Quercy, entre Limousin, vallées de la Tourmente et de la Dordogne.
Baladou | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Gourdon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne | ||||
Maire Mandat |
Jean Delvert 2020-2026 |
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Code postal | 46600 | ||||
Code commune | 46016 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
384 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 55′ 26″ nord, 1° 33′ 24″ est | ||||
Altitude | 283 m Min. 160 m Max. 301 m |
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Superficie | 15,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Souillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Martel | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat océanique altéré, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Baladou est une commune rurale qui compte 384 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Souillac. Ses habitants sont appelés les Baladins ou Baladines.
Commune située dans le Quercy sur la ligne Souillac - Viescamp-sous-Jallès.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nespouls à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 836,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].
Un espace protégé est présent sur la commune : le bassin de la Dordogne, réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 1 880 257,7 ha[10].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[11] : les « coteaux de Creysse » (250 ha), couvrant 2 communes du département[12] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[11] : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 3] : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[13].
Au , Baladou est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Souillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,6 %), forêts (38,8 %), prairies (15 %), terres arables (2,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Baladou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Baladou est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[18]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 237 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 185 sont en aléa moyen ou fort, soit 78 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Son nom serait issu du latin ballatorium, qui désigne un endroit où l'on danse[21], dans le sens de fouler, piétiner[22]. Pour Ernest Nègre en revanche le nom du village proviendrait de l'occitan valat avec le sens de fossé ajouté du suffixe diminutif -on, l'ensemble signifiant petit fossé[23].
Elle est créée à l'époque contemporaine, auparavant les communes de Creysse et Baladou ne faisaient qu'une. La commune de Baladou sera créée par ordonnance no 2565 de Louis-Philippe roi des Français le 14 juin 1841.
En 1889, la commune est traversée par la ligne de Cazoulès à Saint-Denis-près-Martel de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), deux arrêts sont établis son territoire : la gare du Pigeon, au lieu-dit du même nom, et l'arrêt de Baladou au passage à niveau près du bourg[24]. La ligne, la gare et l'arrêt sont fermés le 1er juin 1980 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF)[25].
blason de la commune :
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1842 | 1848 | Joseph Chambon | ||
1848 | 1871 | Jean Baptiste Castagné | ||
1871 | 1876 | Jean Baptiste Ladet | ||
1876 | 1877 | Jean Baptiste Cassagnade | ||
1878 | 1903 | Jean Baptiste Ladet | ||
1903 | 1910 | Léonard Laval | ||
1910 | 1920 | Antoine Bialgue | ||
1920 | 1921 | Daniel Jean Verdier | ||
1921 | 1941 | Eloi Lascoux | ||
1944 | 1971 | Eloi Lascoux | ||
1971 | 1983 | Jean Marie Lestrade | ||
1983 | 2008 | Jean-louis Clédel | ||
2008 | Jean-philippe Pageot | PS | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2021, la commune comptait 384 habitants[Note 5], en évolution de −5,88 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | 2021 | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
379 | 397 | 404 | 403 | 386 | 384 | - | - | - |
En 2018, la commune compte 162 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 359 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 670 €[I 5] (20 740 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,6 % | 7,3 % | 6,8 % |
Département[I 8] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 226 personnes, parmi lesquelles on compte 78,4 % d'actifs (71,6 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 21,6 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Souillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 74 emplois en 2018, contre 57 en 2013 et 56 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 171, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 11].
Sur ces 171 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
33 établissements[Note 8] sont implantés à Baladou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 33 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 12,1 % | (14 %) |
Construction | 5 | 15,2 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 16 | 48,5 % | (29,9 %) |
Activités immobilières | 3 | 9,1 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 3 | 9,1 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 3 % | (12 %) |
Autres activités de services | 1 | 3 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 48,5 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 33 entreprises implantées à Baladou), contre 29,9 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 35 | 25 | 17 | 18 |
SAU[Note 11] (ha) | 881 | 1 155 | 1 097 | 1 146 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 35 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 25 en 2000 puis à 17 en 2010[33] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[34],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 881 ha en 1988 à 1146 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 64 ha[33].
Guy Leymarie, CEO de De Beers LV[35]. Il a inspiré le personnage principal de "Lost in Dubaï" de Christophe Masson (Editions Baudelaire, 2011).
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