Avenue du Colonel-Bonnet

avenue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Avenue du Colonel-Bonnetmap

L’avenue du Colonel-Bonnet est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

Faits en bref Situation, Arrondissement ...
16e arrt
Avenue du Colonel-Bonnet
Voir la photo.
Avenue vue depuis la rue Raynouard.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
Début 66-68, rue Raynouard
Fin 10, rue Alfred-Bruneau
Morphologie
Longueur 170 m
Largeur 15,05 m
Historique
Création 1909
Dénomination 1931
Ancien nom Avenue Mercédès
Géocodification
Ville de Paris 2202
DGI 2199
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
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Situation et accès

L’avenue du Colonel-Bonnet est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 66-68, rue Raynouard et se termine au 10, rue Alfred-Bruneau[1].

Le quartier est desservi par la ligne 9, à la station La Muette et par la ligne C du RER, à la gare de Boulainvilliers et à la gare de l'avenue du Président-Kennedy.

Origine du nom

Cette voie rend hommage depuis 1931 au colonel Bonnet, tué à Soissons en novembre 1914[1]. Il pourrait s'agir d'Alexandre Léon Bonnet, tué le 27 novembre 1914 à Crouy (devant Soissons), alors qu'il était chef de bataillon au 246e régiment d'infanterie[2],[3],[4],[5].

Historique

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Ancienne et nouvelle plaques.
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Au croisement avec la rue Raynouard.

Cette voie est ouverte en 1909 sur le terrain de l'ancien hôtel de Valentinois et les vestiges du grand parc de ce domaine vendu par les frères des écoles chrétiennes expulsés de France en 1905 en application de la loi sur les congrégations. Elle prend sa dénomination actuelle et est classée dans la voirie parisienne en vertu d'un arrêté du [1]. Elle était alors dénommée « rue Mercédès ». Selon Michel Décaudin, avant le percement de la rue Alfred-Bruneau, elle se terminait place Chopin[6].

Le , dans l’après-midi, trois explosions se succèdent dans la rue Raynouard ou à proximité immédiate en l’espace d’une quarantaine de minutes. Plusieurs immeubles sont soufflés ou gravement endommagés, et notamment celui situé à l’angle de la rue Raynouard et de l'avenue du Colonel-Bonnet. Le bilan humain est lourd : 12 morts et 60 blessés. À la suite de ces explosions, dues au gaz, un millier d’habitants du quartier sont relogés dans des hôtels de la capitale et ne retrouvent leur domicile que trois jours plus tard[7].


Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Du côté pair, à l’intersection de la rue Raynouard, on peut encore voir l’ancien nom, « avenue Mercédès » en mosaïque bleue et dorée.
  • No 1 : immeuble éventré par une explosion de gaz le , touchant aussi les nos 68-70 rue Raynouard et le no 28 avenue de Lamballe, faisant douze morts[8].

Dans la littérature

Dans Le Flâneur des deux rives (1918), le poète Guillaume Apollinaire évoque « l'ancienne avenue Mercédès, nommée aujourd’hui avenue du Colonel-Bonnet, et qui est l'une des artères les plus modernes de Paris »[9].

Dans L’arc-en-ciel, Apollinaire décrit l’avenue Mercédès :

« L’avenue Mercédès est une des plus nouvelles voies de Passy. Elle a la forme d’un T. Une muraille la borne à l’une de ses extrémités, tandis qu’à l’autre se trouve un gouffre effrayant. Presque toujours déserte, l’avenue est la remise des rafales qui entrent et qui sortent en se bousculant, en sifflant lugubrement et les rares passants qui s’égarent en cette turbulente compagnie, s’ils tiennent leurs chapeaux de la main gauche, font avec la droite le signe de croix. »

Références

Annexes

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