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écrivain et chroniqueur radio français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Aurélien Bellanger, né le [1] à Laval, est un écrivain français et chroniqueur radio, philosophe de formation. Il reçoit le prix de Flore en pour son deuxième roman, L'Aménagement du territoire, publié aux éditions Gallimard.
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essai, roman |
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Né à Laval, Aurélien Bellanger vit un an à Argentré[2], puis grandit à Barentin (banlieue de Rouen), puis dans l'Essonne. Il effectue deux années de classe préparatoire littéraire (hypokhâgne puis khâgne) au lycée La Perverie à Nantes, suit des études de philosophie[3],[4],[5] à Nantes et à Rennes[2] et, après une première expérience professionnelle en banlieue chez Virgin, travaille à la librairie L'Arbre à lettres, rue Édouard-Quénu en bas de la rue Mouffetard à Paris. Il finit par quitter son travail pour se consacrer à la littérature[4],[6].
En , il publie son premier livre aux éditions Léo Scheer, l'essai Houellebecq écrivain romantique. En paraît son premier roman, La Théorie de l'information, aux éditions Gallimard. Pour sa sortie, le livre est tiré à 10 000 exemplaires[1]. L'auteur déclare avoir voulu écrire un roman balzacien sur l'époque contemporaine. Le personnage principal, Pascal Ertanger, est en partie inspiré de la biographie de Xavier Niel, fondateur de Free. Le titre du roman est une référence à la théorie de l'information développée par Claude Shannon à partir de [7].
Son deuxième roman, L'Aménagement du territoire, sort en et remporte le prix de Flore[8]. Son troisième, Le Grand Paris, est publié en [9].
En , il est membre du jury du Festival international du livre d'art et du film de Perpignan[10].
De à , il tient la chronique quotidienne finale des Matins de France Culture intitulée « La conclusion d'Aurélien Bellanger[11] », dans laquelle il se livre au détour d'un commentaire très littéraire d'un fait de société. Une sélection de ces chroniques paraît en sous le titre La France. Son quatrième roman, Le Continent de la douceur, est publié la même année.
En , il rejoint l'émission Clique de Mouloud Achour sur Canal+, dans laquelle il anime chaque vendredi une chronique décalée sur le monde de la culture[réf. nécessaire][12].
Honoré de Balzac et Michel Houellebecq l'ont fortement influencé pour l'écriture de son premier roman[4]. Il prend toutefois ses distances avec le second, considérant qu'il « s'est trompé en se radicalisant » et que « maintenant, il est à droite de Zemmour », et par conséquent dans le « camp d'en face »[13].
Aurélien Bellanger affirme être un fan inconditionnel du Club des cinq d'Enid Blyton[14]. Il cite également, parmi les lectures qui l'ont marqué, Marcel Proust, Julien Gracq, Gustave Flaubert et Stendhal[15].
Au niveau musical, ses deux plus grandes inspirations sont Arnold Schönberg et Bob Marley[16].
Il se définit comme un sceptique[17] et se réfère régulièrement au chercheur Freeman Dyson[18].
À la sortie de son premier roman La Théorie de l'information, Sylvain Bourmeau dans Libération et Élisabeth Philippe dans Les Inrockuptibles comparent l'écrivain à Michel Houellebecq[19],[6]. Dans La Croix, Sabine Audrerie s'interroge : « S’il fallait chercher un lien, on pourrait retenir la volonté de s’inscrire dans l’héritage balzacien »[7].
Dans L’Express, Jérôme Dupuis n'est pas élogieux, trouvant le livre ennuyeux. Il y voit un Houellebecq « sans humour, sans sexe, sans aphorisme et sans mélancolie »[20]. Quant au style littéraire d'Aurélien Bellanger, Sylvain Bourmeau le qualifie de volontairement transparent, inspiré du style de l'encyclopédie Wikipédia[19]. Le directeur du magazine Lire, Philippe Delaroche, qualifie cette écriture de « poison Wikipédia »[21].
Ziad Gebran note, après la parution du Grand Paris : « l’auteur est familier de ce type de production hybride, entre imaginaire et réalité, entre documentaire et fiction, qui force une lecture à plusieurs niveaux »[22].
Ulysse Baratin, dans En attendant Nadeau, évoque la « manière bien reconnaissable » composée de « paradoxes, préciosité de style et aisance distanciée » d'un auteur « à thèse » qui « passe son temps à se battre avec un poète refoulé » et dont la « vraie passion » est de « faire des phrases »[23].
En , il publie Les Derniers Jours du Parti socialiste, roman à clés, qui dépeint l’ascension du mouvement politique Printemps républicain, estimant qu'il travestit à gauche le concept de laïcité[24]. Pour Marianne, le roman est un « sommet de lourdeur militante » et un « règlement de comptes à travers une mauvaise littérature »[25]. Les Échos jugent que « la satire est souvent drôle, mais le roman vide de romanesque »[26]. La journaliste Caroline Pernes pour le magazine Télérama décrit quant à elle l'ouvrage comme une « grande fresque politico-historique, délicieusement cynique »[27]. Alain Finkielkraut, dans son émission Répliques, qualifie d'« abjecte » la façon dont Laurent Bouvet est traité, sous couvert de satire, dans le roman[28]. Parmi les personnages de ce roman à clef : Laurent Bouvet Grémond, Raphaël Enthoven Taillevent, Michel Onfray Frayère, Lucien Jerphagnon Cormier[29], Caroline Fourest Véronique Bourny, Philippe Val Revêche, Rokhaya Diallo Lassana Diop, Rachel Khan Lili Caen, Aurélien Bellanger Sauveterre... et le Printemps républicain alias Mouvement du [30].
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