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économiste et femme politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Aurore Lalucq, née le à Longjumeau (Essonne), est une économiste et femme politique française.
Aurore Lalucq | |
Aurore Lalucq en 2020. | |
Fonctions | |
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Présidente de la commission des affaires économiques et monétaires au Parlement européen | |
En fonction depuis le (3 mois et 10 jours) |
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Élection | 23 juillet 2024 |
Législature | 10e |
Prédécesseur | Irene Tinagli |
Députée européenne | |
En fonction depuis le (5 ans et 4 mois) |
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Élection | 26 mai 2019 |
Réélection | 9 juin 2024 |
Circonscription | France |
Législature | 9e et 10e |
Groupe politique | S&D |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Longjumeau (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | G.s (2017-2019) PP (depuis 2019) |
Diplômé de | Université Paris-Dauphine Université Panthéon-Sorbonne |
Profession | Économiste |
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Après avoir soutenu Benoît Hamon pour l'élection présidentielle de 2017, elle rejoint le mouvement Génération.s, dont elle devient porte-parole, puis s'engage en 2019 avec Place publique. Elle est élue députée européenne sur la liste Envie d'Europe lors des élections européennes de 2019 et réélue en 2024. Elle est élue le 23 juillet 2024 à la présidence de la commission ECON du Parlement européen, succédant ainsi à l'italienne Irene Tinagli[1].
Aurore Lalucq est une économiste, diplômée de l'université Paris-Dauphine et de Paris-I[2][source secondaire souhaitée].
Elle est l'une des fondatrices de l'Institut Veblen qu'elle codirige jusqu'en 2019[2],[3],[4].
En 2014, elle coécrit Transition écologique, mode d’emploi et Produire plus, polluer moins : l’impossible découplage ?, notamment aux côtés de Philippe Frémeaux et Gaël Giraud[5]. L'année suivante, elle coécrit avec l'économiste Jean Gadrey l'ouvrage Faut-il donner un prix à la nature ?[6], qui obtient le prix de la Fondation de l'écologie politique[7],[8].
Elle collabore avec James K. Galbraith et Yánis Varoufákis[5], notamment en 2017 dans le cadre de la rédaction du « European new deal » de DiEM25, dont elle est l'une des coordinatrices[3],[9].
Elle enseigne l'économie internationale à Institut d'études politiques de Lille à partir de .[réf. nécessaire]
Novice en politique mais sympathisante et proche d'EELV, notamment de Julien Bayou et Thomas Porcher[réf. nécessaire], Aurore Lalucq intervient auprès de Benoît Hamon lors de la primaire citoyenne de 2017[10],[11]. Elle participe ensuite à l’écriture du programme du candidat dans le pôle « projet présidentiel »[12].
Engagée au sein du mouvement Génération.s, elle en devient la porte-parole en 2018[13], et travaille à la mise en lien des économistes au sein de Génération.s et des autres mouvements progressistes à l’étranger.[réf. nécessaire]
Le , elle rejoint le mouvement Place publique (PP), créé par Raphaël Glucksmann, en vue des élections européennes[14] et figure en 4e position sur cette liste soutenue par le PS[15]. Elle annonce son souhait de siéger avec le groupe des élus écologistes du Parlement européen[16] mais adhère finalement au groupe S&D[17].
Au Parlement européen, elle copréside l'intergroupe Green New Deal regroupant 150 eurodéputés, avec Manon Aubry, Samira Rafaela et Alice Bah Kuhnke[18].
En 2020, elle est rapportrice du Semestre européen, qui vise à coordonner les politiques des vingt-sept États dans les domaines économiques et budgétaires[19]. En complément de la croissance du PIB, elle recommande alors de prendre en compte des « indicateurs environnementaux, de bien-être et de lutte contre la pauvreté sociale et environnementale » et de mesurer en parallèle « notre dette environnementale, notre budget carbone et le niveau de nos émissions importées »[19],[20].
La même année, soutenue par une cinquantaine d'eurodéputés, elle s'adresse à la Commission européenne pour demander une révision des critères de sélection qui ont amené à choisir BlackRock comme « conseiller à l'environnement », voyant dans ce choix un « flagrant conflit d’intérêts »[21],[22],[23].
À la même période, elle alerte sur le caractère obsolète du Traité sur la charte de l'énergie (TCE) européen, dénonce la protection qui y est faite du secteur des énergies fossiles, ainsi que le manque de transparence dans les négociations pour sa modernisation[24],[25],[26].
Siégeant à la Commission des affaires économiques et monétaires, elle est favorable, au moment de la pandémie de Covid-19, à l'annulation de la dette par la Banque centrale européenne pour desserrer les contraintes budgétaires des États membres de l'Union européenne[27].
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