artiste belge, auteure de bande dessinée, enseignante De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Aurélie William Levaux, née le à Oupeye (province de Liège), est une artiste, plasticienne, illustratrice, écrivaine et autrice de bande dessinée belge.
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Prix Atomium () |
Aurélie William Levaux naît le [1] à Oupeye, une commune de la campagne wallonne. Elle est issue d'une famille catholique et elle a une grande fratrie[2]. Elle suit les enseignements de l'École supérieure des arts Saint-Luc de Liège en section illustration, d'où elle sort diplômée[3]. Elle est formée au fanzinat et devient enseignante aux Beaux-Arts ; lors de sa grossesse, elle s'approprie « les techniques traditionnelles de broderie, d'encrage sur tissu et sur soie »[4]. Elle est membre du collectif Mycose[5]. En 2011, elle réalise avec Isabelle Pralong l'ouvrage Prédictions (Atrabile).
En 2013, avec Moolinex, elle créé pour Atrabile Johnnychrist[6].
En 2014, elle réalise pour le même éditeur Le Verre à moitié vide[7]. Elle se trouve en couple avec le graphiste et illustrateur Moolinex lorsque leurs travaux font l'objet d'une exposition à Paris en 2015[5]. Une exposition antérieure, en 2011, avait déjà présenté leurs œuvres[8].
En 2016, Atrabile publie son ouvrage autobiographique : Sisyphe, les joies du couple, portant sur sa relation avec son ancien compagnon, Moolinex[4]. Suit, en 2018, Le Tas de pierres, avec son frère Christophe Levaux[9].
En 2019, elle livre Bataille (pas l'auteur) (Cambourakis)[10]. Cette même année paraît également La Vie intelligente[11]. Elle livre également Le Jour du travail, toujours en 2019.
En sort Justice (pas le groupe) (Cambourakis)[12]. En 2024, elle publie Duettiste, un ouvrage dans lequel elle brosse un tableau de son couple[13].
En outre, l'artiste participe à de nombreuses expositions collectives, en Wallonie et à Bruxelles, en France, aux Pays-Bas et en Suisse[14] . Elle est bénéficiaire de plusieurs bourses, prix et participations à des résidences d’auteur[14].
En termes d'influences, l'artiste avoue dans une interview donné à Annabelle Dupret et publiée sur le site du9 que jeune, elle fut très marquée par Marguerite Duras. En dessin, elle admirait étudiante Gustave Doré, de la même façon qu'elle aime Fifi Brindacier et la New beat. En peinture, la découverte de l’art brut lui a été d'un grand support et elle apprécie les œuvres de Diego Rivera, Tomi Ungerer[15].
Aurélie William Levaux vit[16] et travaille à Liège comme enseignante à l'École supérieure des arts Saint-Luc de Liège en 2018[3].
La fresque Le petit gilet est une œuvre faisant partie du parcours BD de Bruxelles, inaugurée le à la suite d’un appel lancé en 2018 par le contrat de quartier durable Jonction pour égayer les tunnels passant sous les voies ferroviaires reliant le nord et le sud de Bruxelles[33],[34]. Elle est située rue Frédéric Basse[35] dans le tunnel Basse, elle couvre une superficie de 262 m2, la réalisation est due à Urbana[33].
Selon Thierry Bellefroid[36] :
« Auteure insaisissable, AWL mêle les travaux aux crayons de couleur, la peinture et le mélange de broderies rehaussées qui a fait sa renommée. On pourrait croire qu’elle est devenue plus illustratrice qu’auteure de bande dessinée. Mais le sens narratif de ses dessins n’a pas disparu. Elle explore avec une candeur feinte les affres du quotidien et les aléas de la vie de couple. Son style inimitable en a fait une artiste au succès international. On pourrait dire qu’elle est un peu l’équivalent francophone d’un Brecht Evens, quelqu’un qui repousse les limites du médium, qui en réinvente l’outil et la grammaire. »
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