Attaque de Tin-Ediar

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L'attaque de Tin-Ediar, ou attaque de Déou, a lieu le lors de l'insurrection djihadiste au Burkina Faso.

Faits en bref Date, Lieu ...
Attaque de Tin-Ediar
Informations générales
Date
Lieu Tin-Ediar, entre Déou et Oursi
Issue Victoire des djihadistes
Belligérants
Burkina Faso État islamique dans le Grand Sahara
Forces en présence
Inconnues Inconnues
Pertes
51 à 70 morts[1],[2]
5 prisonniers[3]
160 morts (selon le Burkina Faso, démenti par l'EI)[1]

Insurrection djihadiste au Burkina Faso

Batailles

Coordonnées 14° 36′ 04″ nord, 0° 43′ 07″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
(Voir situation sur carte : Burkina Faso)
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
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Déroulement

Le , une colonne de l'armée burkinabè tombe dans une embuscade à Tin-Ediar[4], entre Déou et Oursi[5],[1],[6]. Les militaires de cette colonne venaient d'être relevés après plusieurs mois sur le front et regagnaient leur garnison d’origine, à Dori[5]. D'intenses combats opposent alors les militaires burkinabè aux djihadistes[1],[6].

Selon le journaliste Wassim Nasr, l'État islamique dans le Grand Sahara est probablement responsable de l'attaque[4],[7]. Si le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans demeure le groupe djihadiste le mieux implanté au Burkina Faso, l'État islamique conserve une présence dans l'est des provinces d'Oudalan, Séno et Yagha[4]. L'État islamique revendique effectivement l'attaque le 24 février[8].

Pertes

Le 20 février, l'armée burkinabè annonce un bilan d'au moins 51 morts dans ses rangs[1],[9],[6]. Selon RFI, le bilan pourrait être plus lourds car plusieurs dizaines de soldats sont portés manquants[6]. Libération indique pour sa part que des sources sécuritaires avancent la mort d'au moins 70 hommes[2].

L'armée burkinabè affirme également qu'une « riposte », lancée notamment avec des « actions aériennes » a permis de neutraliser 160 terroristes[1]. Un bilan que l'État islamique dément dans un hebdomadaire Al Naba, publié le 16 mars[10].

De son côté, l'État islamique diffuse des images du combat : 54 dépouilles de militaires sont visibles et cinq militaires sont faits prisonniers[3].

Il s'agit alors de l'attaque la plus meurtrière contre l'armée burkinabè depuis l'attaque d'Inata, en novembre 2021[1].

Notes et références

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