Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Arrigo della Rocca (Arrigu en corse) est une figure importante de l'histoire médiévale corse.
Arrigo della Rocca | |
Titre | |
---|---|
comte de Corse | |
– (28 ans) |
|
Prédécesseur | Sinucello della Rocca |
Successeur | Vincentello d'Istria |
Prince souverain de Corse | |
– (2 ans) |
|
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Fonction supprimée |
Lieutenant-Général de Corse-Sardaigne | |
– (5 ans) |
|
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Vincentello d'Istria |
Seigneur de la Rocca | |
– (45 ans) |
|
Biographie | |
Dynastie | della Rocca |
Date de naissance | entre 1330/1340 |
Lieu de naissance | Rocca |
Date de décès | |
Nature du décès | empoisonnement/maladie |
Nationalité | corse |
Père | Guglielmu della Rocca |
Grand-père paternel | Arriguccio della Rocca |
Enfants | Anton Lorenzo
Francesco (bâtard) |
modifier |
Arrigo della Rocca est le fils de Guglielmu (mort en 1354), fils d'Arriguccio le fils aîné de Sinucello della Rocca[1].
Il est otage à Gênes pour garantir la loyauté de son père, ce dernier étant vicaire pour le compte de la république. Il finit par etre emprisoné suite à la déchéance de Guglielmu. Arrigo profite de la révolte menant à la prise de pouvoir de Simone Boccanegra et du partie populaire en 1356 pour s'échapper de prison[1].
Retournant en Corse, lui et sa famille subiront comme tous les seigneurs de l'ile la révolte de 1357-1358. Arrigo della Rocca s'oppose alors à la domination génoise en Corse qui en découle.
Il se réfugie en Aragon, sert le roi en Sardaigne avec sa masnada (mesnie) d'éxilés corses en 1364, puis revient dans l'île en 1371 avec une petite armée aragonaise. Par arrangement politique et persuasion auprès des autres seigneurs du "Stato Cinarchese", il prend l'ascendant ; profitant également des déboires de Gênes dans l'ile[2].
Il se considère comme le lieutenant du « roi d'Aragon, de Corse et de Sardaigne ».
En 1373, il s'empare du chateau de Cinarca et prend pied en "Terra del Commune". Grâce à ses succès militaires, au soutiens des seigneurs Cinarchesi et de certains clans (comme la famille Cagionacci), il devient seul maitre de l'île.
Il est acclamé comte de Corse par ses partisans lors de la vedutta qu'il assemble à Biguglia et reçoit la Baccheta[3], sceptre symbole de son pouvoir. Il est nommé par le Roi d'Aragon Lieutenant-Général des armées de Corse et de Sardaigne.
Suite à des victoires sur la Maona, à qui la république de Gênes avait confiée la conquête et la gestion de l'ile[4], Arrigo la rejoints et devient son 6ème membre. C'est durant cette période d'association qu'est bâtit entre 1378 et 1383 la tour castral (Bastita) à l'origine de la ville de Bastia.
Arrigo finira par se retourner contre ses associés. Il fait capturer les actionnaires de la Maona et redevient un « fidèle » du roi d'Aragon et finit par gouverner la quasi-totalité de l'île de manière autonome. Puis il saisit tous les châteaux de l'île, révoque les fiefs des seigneurs et nomme des gouverneurs pour administrer les provinces Corses[2].
Par lettres patentes du 21 décembre 1393, délivrées par le roi don Juan d'Aragon, il est fait lieutenant général en Corse[5].
Il bat sa monnaie et se proclame "Prince souverain de Corse".
Il meurt en à Castello di Rustino, lors d'une épidémie qui frappe la Corse, ou empoisonné selon certaines sources[6]. À sa mort ses réformes ambitieuses se délitent et les seigneurs reprennent possession de leurs châteaux et de leurs terres.
Le comte n'a pas laissé d'héritier légitime, suite de la mort d'Anton Lorenzo en Catalogne, seul subsistant son fils bâtard Francesco della Rocca. Ce dernier, malgré sa qualité de châtelain de Cinarca, n'arrive pas à s'imposer face aux autres seigneurs et se rallie au gouverneur génois de Biguglia qui le nommera vicaire en Cinarca[7].
Seul son neveu Vincentello d'Istria restera alors fidèle à la Couronne d'Aragon[8].
Dans ses armoiries et sur ses bannières, Arrigo della Rocca affiche "Un acel griffone su l’arma d’Aragona" (un oiseau Griffon au Armes d’Aragon de chef)[9],[10].
Le choix du griffon est soumis à hypothèse[11],[12] :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.