histoire de la minorité arménienne d'Istanbul De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Arméniens à Istanbul (arménien: Պոլսահայեր Bolsahayer; turc: İstanbul Ermenileri) sont historiquement l'une des plus grandes minorités ethniques d'Istanbul, en Turquie.
La ville est souvent désignée comme Bolis (Պոլիս) par les Arméniens, nom qui vient de la fin du nom historique de la ville, Constantinople (grec moderne: Κωνσταντινούπολις Kōnstantinoúpolis, la ville de Constantin).
Aujourd'hui, selon les estimations, les habitants issus de l'ethnie arménienne à Istanbul seraient entre 50 000[1] et 70 000[2],[3],[4].
En 2016, la communauté arménienne d'Istanbul a dix-sept écoles, dix-sept organisations sociales et culturelles, trois journaux appelés Agos, Jamanak et Marmara, deux clubs de sports, nommés Şişlispor et Taksimspor, et deux établissements de santé ainsi que de nombreuses fondations religieuses mises en place pour soutenir ces activités[5].
Edmund Herzig, Marina Kurkchiyan, The Armenians: Past and Present in the Making of National Identity (Les Arméniens: Le Passé et le Présent dans la fabrication de l'identité nationale), 2005, p.133
Richard G. Hovannisian, The Armenian People from Ancient to Modern Times: Foreign dominion to statehood: the fifteenth century to the twentieth century; Volume 2 of The Armenian People from Ancient to Modern Times, Palgrave Macmillan, 2004
(en arménien)
Nicolas Adontz, «Հայկական հարցի լուծման շուրջ»[Autour de la solution de la question arménienne], “maison d'Édition de l'université d'État d'Erevan”, Erevan, 1989, p.87-88
Adam J. Goldwyn et Renée M. Silverman, Mediterranean modernism: intercultural exchange and aesthetic development, New York, Springer, (ISBN9781137586568, lire en ligne), p.224:
«With the establishment of the Turkish republic in 1923 and the language reforms initiated by Mustafa Kemal in 1928, the language went through a radical transformation: it would no longer be written in the Arabic alphabet but in the Latin, and it would be purified of its Arabic and Persian vocabulary. Concurrently, it would no longer be called Ottoman Turkish but simply Turkish. A language committee was established to adapt the Latin script to the phonetic demands of Turkish, resulting in a new alphabet of 29 letters. The script was founded by an Armenian, Hagop Martayan (1895-1979).»