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adoption ou l'utilisation d'éléments d'une culture par les membres d'une autre culture De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'appropriation culturelle désigne à l'origine l'utilisation d'éléments matériels ou immatériels d'une culture par les membres d'une autre culture, dont l'acquisition d'artefacts d'autres cultures par des musées occidentaux. Par la suite, le concept est utilisé par analogie par la critique littéraire et artistique, le plus souvent avec une connotation d'exploitation et de domination[1].
L'expression même d'« appropriation culturelle » est par ailleurs toujours employée pour dénoter de multiples formes de transmission et de redéfinition culturelle (par exemple en sociologie et en histoire rurale).
Depuis la fin des années 2000, avec le temps et le développement de disciplines critiques aux États-Unis, le deuxième sens se popularise et tend à s'importer dans les pays francophones. L'appropriation culturelle se réfère donc souvent aujourd'hui à l'idée que l'utilisation d'éléments d'une culture par les membres d'une culture « dominante » ou jugée néocoloniale serait intrinsèquement irrespectueuse[2],[3]. L'extension de ce concept suscite des controverses et des débats de plus en plus fréquents entre ses partisans et ses critiques. Les partisans du concept affirment qu’il constituerait une forme d'oppression et de spoliation. La culture « minoritaire » se trouverait ainsi dépouillée de son identité, ou réduite à une simple caricature raciste[4],[5],[6],[7],[8].
Ses critiques voient dans l'utilisation polémique de ce concept une attitude politiquement correcte visant à entraver la liberté d'expression et de création. D'autres enfin considèrent qu'il est nécessaire de distinguer ce qui relève de l'utilisation nuisible (commerciale, malintentionnée ou stéréotypée) d'éléments culturels provenant de cultures historiquement dominées, et ce qui relève d'un phénomène historique et fructueux d'échanges interculturels.
L'appropriation culturelle intègre dans sa définition l'appropriation d'éléments matériels et immatériels telles que des symboles, des objets, des idées et/ou différents aspects d'une ou plusieurs cultures par un tiers. L'anthropologie étudie les différents procédés d'emprunt culturel, soit « l'appropriation » et l'échange culturel, comme étant une étape à part entière de l'évolution culturelle et du contact entre les différentes cultures.
Dans son application à des composants immatériels, le concept d'appropriation culturelle est sujet à controverse. Les partisans du concept d'appropriation culturelle considèrent que dans un certain nombre d’occurrences, l'emprunt est insensible, mal-intentionné ou ignorant quand la culture qui subit l'emprunt est celle d'une minorité culturelle, soumise ou non à une culture dominante sur un plan économique, social, politique ou militaire. L'appropriation culturelle peut également faire écho à d'autres types de griefs tels que la réminiscence de conflits historiques à caractère raciste. Cette méfiance à l'encontre de l'emprunt culturel s'illustre généralement dans le contexte nord-américain et plus largement dans le monde occidental anglophone[9]. On pourra prendre pour exemple les différents cas dits d'appropriation de la culture afro-américaine et de la culture des amérindiens par la culture dominante héritée de la colonisation européenne. La distinction devient plus claire entre l'échange culturel qui se construit sur un « terrain commun » et l'appropriation qui implique l'emprunt déplacé, non autorisé ou indésirable d'éléments de la culture d'une minorité dite opprimée ; on parle également de « pillage culturel »[10].
L'un des exemples les plus communs d'emprunt culturel est l'emprunt de l'iconographie, de l'art ou des symboles d'une culture sans réelle profondeur. En conséquence, l'emprunt deviendrait, selon le concept d'appropriation culturelle, offensant pour la culture en question. Il est possible d'en observer plusieurs exemples dans l'environnement sportif nord-américain : les logos, mascottes et noms de certaines équipes sont directement tirés de la culture native-américaine. À l'échelle individuelle, l'explosion de l'industrie du tatouage a entraîné plusieurs tendances dans l'utilisation d'éléments culturellement chargés en signification : les symboles tribaux polynésiens, l'art celtique, les symboles chinois ou encore l'iconographie chrétienne. L'iconographie en question est parfois vidée de sa signification culturelle et adoptée pour des raisons purement esthétiques.
Certains cas d'échanges culturels peuvent entraîner une compréhension biaisée de l'apport d'une culture par des éléments faussement attribués ou revendiqués. Par exemple, quelques spécialistes de l'Empire ottoman et de l’Égypte ancienne réfutent certaines traditions architecturales longtemps considérées comme perses ou arabes alors qu'elles étaient d'origine ottomane et égyptienne[11].
Une autre vision de l'appropriation culturelle se dessine autour d'une certaine forme de conservatisme dont l'objectif initial est de s'opposer à toute forme d'interaction, d'échange et de partage culturels pour supposément préserver la culture en question. La fédération étudiante de l'université d'Ottawa a en ce sens banni la pratique du yoga au sein de son établissement, arguant qu'elle constituait une atteinte à la sacralité de cette discipline[12].
Ce concept entre directement en conflit avec la propension des cultures à se nourrir les unes des autres, faisant de ces dernières des matières mouvantes et malléables dans le temps. On parle alors d'interculturalité[13]. À titre d'exemple, la saga américaine Star Wars s'est inspirée d'éléments de La Forteresse cachée d'Akira Kurosawa, elle-même inspirée d'éléments de l’œuvre de Shakespeare. Anne-Marie Thiesse relève que « l’État-nation est, dans l’histoire de l’humanité, la première forme d’organisation politique devenue norme mondiale », autrement dit, un révélateur de la « première mondialisation »[14].
Il importe alors de distinguer ce qui relève des « représentations stéréotypées et de l’exploitation commerciale des cultures minoritaires par des populations dominantes ou privilégiées » et ce qui résulte « d'imitations, emprunts et réinterprétations à l’origine de toutes cultures et [qui] en garantissent la vitalité », imitations et emprunts qui ont d'ailleurs toujours eu lieu dans les deux sens entre populations dominantes et dominées[15].
Les détracteurs du concept voient dans son utilisation polémique une forme du politiquement correct qui entraverait la liberté d'expression et de création. Ils soulignent les cas de censure et plaident pour un métissage des cultures plutôt qu'un multiculturalisme[16],[17],[18]. Le , la romancière Lionel Shriver prend ainsi publiquement position contre le concept d'appropriation culturelle lors d'un discours[19] qui provoque la polémique[20].
Cette même année 2016, le militant communiste afro-américain Blake Nemo publie un article intitulé L’appropriation culturelle ou comment j’ai appris à arrêter de m’inquiéter et à aimer les tresses blondes[21]. Il affirme :
« il n’y a en réalité aucune différence entre la commercialisation d’une culture par un indigène ou un « étranger », et il n’existe aucun argument concret avancé par la communauté de la justice sociale pour expliquer où se situerait la différence. En résumé, les Blancs portant des tatouages tribaux, que ces derniers soient réalisés par un artiste blanc ou par une personne d’origine maorie, font toujours preuve de mauvais goût. Toutefois, la pire conséquence induite par cette idée est la manière dont elle fait office de diversion vis-à-vis d’un problème plus urgent pour les personnes que ces militants essaient de protéger, à savoir la stratification sociale. »
Pour le critique et historien de la littérature William Marx, « le prétendu délit d’appropriation culturelle n’est qu’une arme au service de la limitation de la liberté de pensée »[22].
Selon Jérôme Blanchet-Gravel :
« Il est évident que le concept d'appropriation culturelle comporte une certaine affinité avec les théories différentialistes héritées de l'extrême droite. Le concept refuse non seulement le métissage dans ce qu'il a de plus universel, mais il représente aussi la totale négation des passerelles interculturelles censées régir la vie en société en ce début de XXIe siècle[23]. »
John McWhorter, professeur à l'université de Columbia, écrit en 2014, que l'appropriation culturelle et les influences réciproques sont des choses généralement positives et qu'elles se produisent généralement par admiration des cultures imitées et sans intention de nuire. Il fait également valoir que le terme spécifique « appropriation », qui peut signifier le vol, est trompeur lorsqu'il est appliqué à quelque chose comme la culture qui n'est pas considérée par tous comme une ressource limitée[24].
En 2016, l'auteur Lionel Shriver fait valoir le droit des auteurs issus d'une majorité culturelle à écrire avec la voix d'une personne issue d'une minorité culturelle, en s'attaquant à l'idée que cela constitue une appropriation culturelle. En se référant à une affaire dans laquelle des étudiants américains avaient fait l'objet de mesures disciplinaires pour avoir porté des sombreros lors d'une « soirée tequila », elle a déclaré : « La morale des scandales des sombreros est claire : vous n'êtes pas censé vous mettre dans les chaussures des autres et essayer leurs chapeau. Pourtant, c'est ce pour quoi nous sommes payés, n'est-ce pas ? »[25],[26]. Lors de la remise du Booker Prize 2019, Bernardine Evaristo a rejeté le concept d'appropriation culturelle, déclarant qu'il est ridicule d'exiger des écrivains qu'ils « n'écrivent pas au-delà de leur propre culture »[27].
En 2017, le psychologue canadien Jordan Peterson qualifie l'appropriation culturelle de « non-sens » et affirme qu'à l'exception du vol, « il n'y a pas de différence entre l'appropriation culturelle et l'apprentissage mutuel »[28].
Pour Kenan Malik, écrivain, maître de conférence et animateur radio britannique d'origine indienne, « Le terme même d’appropriation culturelle est inapproprié. Les cultures ne fonctionnent pas par appropriation mais par interaction désordonnée. Les écrivains et les artistes, voire tous les êtres humains, participent nécessairement aux expériences des autres. Personne ne possède de culture, mais tout le monde en habite une (ou plusieurs), et en habitant une culture, on trouve les outils pour tendre la main à d’autres cultures »[29].
Selon les sociologues Bradley Campbell et Jason Manning, le concept d'appropriation culturelle fait partie de la nouvelle culture morale qu’est la culture victimaire. Selon eux, la critique d’appropriation culturelle est une morale inégalitaire et à rebours, pour laquelle ce qui a toujours été vertu devient vice[30],[31].
En 2018, le chroniqueur conservateur Jonah Goldberg décrit l'appropriation culturelle comme une chose positive et considère que le concept négatif est le produit du désir de se poser en victime[32].
En France, la notion d'appropriation culturelle commence à être débattue dans la seconde partie des années 2010[33],[34],[35]. La France lance en 2018 un processus de restitution de certains objets d'art africains pris pendant la colonisation en Afrique[36].
Au Québec l'appropriation culturelle est beaucoup plus l'objet de débat qu'en France, vu la proximité géographique et culturelle avec les États-Unis. L'opposition à l'appropriation culturelle se fait particulièrement entendre dans les sphères anglophones, jeunes, citadines et étudiantes. Elle conduit aussi parfois à des tensions entre la gauche traditionnelle et de nouveaux militants[40],[41],[42]. Après l'annulation d'un spectacle de Robert Lepage au festival de jazz à Montréal en du fait d'accusation d'appropriation culturelle[43], le Parti québécois a pris la défense du metteur en scène[44].
L'idée selon laquelle Robert Lepage aurait adopté un comportement relevant de l'appropriation semble alimentée – en tout ou en partie – par le postulat qu'il n'est ni Noir ni servo-descendant. Or, de forts contre-arguments contre cette thèse existent. En effet, de nombreux Canadiens français sont aussi servo-descendants. Ce sont eux qui sont les seuls descendants des Noirs ayant connu la servitude dans l'actuel territoire du Canada français, comme le rappelle l'historien Frank Mackey[45] (car l'esclavage s'est pratiqué dans l'actuel territoire du Canada aussi). Qui plus est, il est avéré que des membres de la famille Lepage sont servo-descendants[46]. Robert Lepage pourrait donc être l'un d'eux. Finalement, rappelons l'existence de la règle de la goutte de sang, qui explique par exemple qu'on présente des célébrités comme Meghan Markle comme des personnes noires quand elle n'en ont pas l'apparence.
Un exemple courant de ce qui est considéré comme de l'appropriation culturelle est l'adoption de l'iconographie d'une autre culture, et son utilisation à des fins non envisagées, voire offensantes, aux yeux de la culture d'origine. Ce type de situation inclut les équipes de sports faisant usage de noms ou images tribales amérindiennes en tant que mascotte ; l'utilisation de symboles métaphysiques hors de leur contexte d'origine tels que le yin et yang ; l'inspiration tirée de l'iconographie d'autres cultures, tels les tatouages polynésiens tribaux, les sinogrammes ou l'art celte[réf. souhaitée]. Les partisans du concept d'appropriation culturelle avancent que certains membres de la culture originelle pourraient être offensés de voir son iconographie séparée de son contexte culturel. Ses critiques argumentent qu'il peut être bénéfique pour une culture appropriée de voir son imagerie se propager et se perpétuer.
En Australie, des artistes aborigènes ont discuté la possibilité d'une « marque d'authenticité », afin de s'assurer que les consommateurs soient au courant des œuvres d'art prétendant à de fausses significations aborigènes[47],[48]. Le mouvement pour une telle mesure a pris de l'ampleur après la condamnation en 1999 de John O'Loughlin pour la vente frauduleuse d’œuvres décrites comme aborigènes mais peintes par des artistes non-indigènes[49].
Historiquement, une partie des cas les plus ardemment débattus d'appropriation culturelle se sont tenus là où les échanges culturels sont les plus importants, tel que le long des routes de commerce en Asie du Sud-Ouest, et en Europe du Sud-Est. Une partie des experts de l'Empire ottoman, et de l'Égypte antique argumentent que des traditions architecturales ottomanes et égyptiennes ont longtemps été erronément attribuées et acclamées comme étant perses ou arabes.
Du fait des fréquents échanges entre populations amérindienne et européenne-américaine – dont la population actuelle est parfois jugée comme néo-colonisatrice – la question de la considération du patrimoine culturel amérindien en tant que propriété intellectuelle indigène est fréquente.
Il convient de noter cependant que le premier usage du concept d'« appropriation culturelle » vient des Américains s'indignant de la façon dont les Amérindiens portaient les vêtements qu'ils leur achetaient[50].
Certaines tribus considèrent l'appropriation de la spiritualité amérindienne comme illégitime. Ainsi en 1993, quelques tribus dans la zone du Dakota ont publié la Déclaration de guerre contre les exploiteurs de la spiritualité lakota (en anglais, Declaration of War Against Exploiters of Lakota Spirituality). Celle-ci inclut le passage suivant :
« Nous affirmons une position de tolérance zéro pour tout « shaman de l'homme blanc » s'élevant du sein de nos propres communautés afin d'« autoriser » l'expropriation de nos rites cérémonieux par des non-Indiens ; de tels shamans de plastique sont les ennemis des peuples du Lakota, du Dakota, et du Nakota. »
Plusieurs Amérindiens ont critiqué ce qu'ils jugent être l'appropriation de leur hutte à sudation et de leur quête de vision par des non-Amérindiens, et par des tribus n'ayant pas ces pratiques originellement. Ils affirment aussi qu'il y a de plus grands risques avec ces cérémonies quand pratiquées par des non-Amérindiens, en se référant à des morts ou blessures en 1996, 2002, 2004, et plusieurs morts en 2009[51],[52],[53],[54].
En 2015, un groupe d'universitaires et écrivains amérindiens a publié une déclaration contre la Rainbow Family, dont les actes d'« exploitation culturelle […] nous déshumanisent en tant que nation indigène car ils impliquent que notre culture et humanité, comme notre terre, est à la portée de tout le monde »[55].
Le phénomène de populations blanches adoptant des éléments de culture noire a été présente au moins depuis que l'esclavage fut aboli dans le monde occidental. Une des premières formes de ce phénomène fut l'apparition de musiciens blancs dans les scènes jazz et swing au début du XXe siècle[réf. souhaitée]. On peut ensuite l'apercevoir dans le mouvement hipster des années 40, puis dans le blue-eyed soul des années 60, puis le hip-hop des années 80-90. En 1993, un article dans le journal britannique The Independent décrit le phénomène d'enfants blancs de classe moyenne qui étaient des « wannabe Blacks » — « je-veux-être Noir », « wannabe » exprimant moqueusement l'idée de quelqu'un qui essaie de manière non naturelle, ou donnant un résultat bizarre ou sonnant faux[56].
Cette appropriation fonctionne aussi pour les Noirs américains qui s’approprieraient la culture d'une communauté africaine[57].
Le port de coiffures afro comme les cornrows par des personnes qui ne sont pas Noires est sujet à débat aux États-Unis dans les années 2010[58]. En paraît une vidéo où l'on peut voir une étudiante de l'Université d'État de San Francisco attaquer physiquement un autre étudiant, Blanc, pour avoir porté des dreadlocks[59]. En 2016, la femme d'affaires et influenceuse blanche Kylie Jenner est violemment critiquée pour sa coiffure sur les réseaux sociaux par l'actrice métisse Amandla Stenberg (réalisatrice en 2015 du court métrage Do not Cash Crop My Cornrows) : « Quand tu t’appropries certaines caractéristiques des Noirs mais que tu n'utilises pas ton pouvoir pour aider les Noirs-Américains ; que tu attires l’attention sur tes perruques et non sur les violences commises par la police ou sur le racisme. #Lesblancheslefontmieux »[60]. En 2017, la chanteuse Demi Lovato se voit elle aussi accusée d'appropriation culturelle pour s'être coiffée de dreadlocks[61], de même qu'en 2019 la ministre suédoise Amanda Lind, qui porte des dreadlocks depuis une vingtaine d’années[62].
Dès 1979, la mannequin et actrice américaine blanche Bo Derek portait des tresses de style afro-américain dans le film Elle de Blake Edwards, déclenchant un phénomène de mode autour de cette coiffure qui sera aussi portée en France par la chanteuse Bambou[63].
Le terme wigger (aussi épelé « wigga ») est un terme d'argot désignant une personne blanche qui adopte les manières, le langage, et la mode associés à la culture afro-américaine, particulièrement le hip hop et en Grande-Bretagne la scène grime ; le terme implique souvent que l'imitation est plutôt mauvaise, mais normalement avec sincérité plutôt qu'avec une intention moqueuse[64],[65],[66]. Wigger est un mot-valise de « white » et « nigger » ou « nigga », et le mot similaire wansta, mot-valise de « wannabe » ou « white » et « gangsta ». « Wigger » peut être péjoratif, renvoyant à des stéréotypes de culture afro-américaine, noire britannique ou « blanche », se référant en général à white trash. Le terme est parfois utilisé par des Afro-Américains offensés par ce qu'ils estiment être une dégradation de leur culture par les wigga[67].
En Amérique du Nord, il n'est pas rare de voir lors de fêtes étudiantes ou d'Halloween des personnes arborer, en tant que déguisement, des éléments d'autres cultures[68],[69],[70] : sombreros, boubous, kaftans, etc.
La question des costumes conduit régulièrement à des controverses médiatiques et est alimentée notamment par certaines fêtes étudiantes comportant des éléments racistes[71]. Il est difficile de trouver une mention de fête costumée comportant des éléments empruntés n'ayant pas entraîné une polémique[68],[69],[70],[71].
Certains appuient qu'il est nécessaire de différencier caricature raciste et appropriation culturelle, et qu'en ce sens critiquer la seconde par le biais de la première est une erreur[72].
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