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chanteur, violoniste et guitariste italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Angelo Branduardi, né le à Cuggiono, est un cantautore (auteur-compositeur-interprète) italien.
Naissance |
Cuggiono (Italie) |
---|---|
Activité principale | auteur-compositeur-interprète |
Genre musical | Folk - Musique baroque - Chanson française - Musique de film |
Instruments | Violon et guitare |
Années actives | en activité depuis 1974 |
Labels | Musiza, Sopttospra, Lungomare |
Site officiel | angelobranduardi.it |
Il étudie le violon au conservatoire de Gênes où il passe son enfance. Publiant son premier album en 1974, il connaît le succès en France au début des années 1980 avec deux disques d'Or (La Demoiselle et Va où le vent te mène), les paroles françaises de la plupart de ses chansons étant signées Étienne Roda-Gil. Il se fait plus discret dès la fin de la décennie 1980.
Ses musiques sont largement inspirées des musiques du monde ainsi que d'œuvres médiévales ou baroques.
Angelo Branduardi est né le dans une petite ville de la province de Milan, Cuggiono. Sa famille s'installe rapidement à Gênes où il étudie le violon au conservatoire Niccolò Paganini, avant d'être engagé comme soliste dans l'orchestre du Conservatoire[1]. Plus tard, la famille d'Angelo Branduardi déménage à Milan, où il rencontre le poète italien Franco Fortini[2].
Il s'inscrit d'abord à l'Institut technique du tourisme puis suit des cours de philosophie à l’università Statale[3] (« l'université d'état ») et commence simultanément à composer des chansons. Au début des années 1970, Angelo Branduardi rencontre Luisa Zappa qui écrit la plupart des textes de ses chansons, et devient sa femme[1].
Multi-instrumentiste (il a lui-même enregistré l'ensemble des instruments pour la musique du film Secondo Ponzio Pilato en 1988[4]), il chante et il joue notamment du violon et de la guitare. L'artiste enregistre son premier album Branduardi en 1974 en collaboration avec Paul Buckmaster ; avec ses ritournelles, ses berceuses et ses danses populaires, le succès et la reconnaissance viennent à la fin des années 1970. Sa musique est généralement décrite comme une sorte de folk-rock d'influence médiévale[5].
Il interprète en plusieurs langues — italien, français, anglais, espagnol, langues anciennes — les textes de Serge Essenine, François d'Assise et consacre un album complet à William Butler Yeats, poète irlandais. Par ailleurs Angelo Branduardi s'est associé à plusieurs reprises aux œuvres du compositeur français Alan Simon (Le petit Arthur, Excalibur, la légende des celtes, Gaia[6]). Les paroles de ses albums en français sont pour la plupart signées Étienne Roda-Gil[7]. Branduardi a toutefois confié l'adaptation en français de certaines de ses chansons à Pierre Grosz, Serge Sauvé ou Georges Moustaki[8]. Lors d'une interview accordée le , Angelo Branduardi confie « qu'il y avait peu de chances aujourd’hui pour qu’il chante d’autres chansons en français après la mort d’Étienne Roda-Gil[9] », survenue en mai 2004. En 2015, toutefois, un album en français, Angelo Branduardi en français - Best of, contient deux inédits dont l'adaptation française est réalisée par Carla Bruni[10].
Musicien sans concession[11], il a souvent fui le devant de la scène pour écrire des musiques de films, enregistrer de la musique ancienne (œuvres de Giorgio Mainerio)[5]. Éternel amateur, il est présenté comme l'un des derniers troubadours[12],[Note 1].
Angelo Branduardi privilégie l'émotion à la technique pure d'écriture. Il le précise lui-même dans une interview[18] : « Carl Orff a écrit une méthode pour apprendre la musique qui disait à peu près ceci : à chaque note correspond une image. Si tu joues trois notes (une grave, une aiguë, une grave) et que tu demandes à un enfant de dessiner, il dessinera une montagne. Moi, je procède de la même manière. J’ai un son et je lui associe une idée, que ma femme traduit en paroles. »
Si Branduardi qualifie sa musique de « spirituelle », c'est parce qu'il souhaite qu'elle conduise l'auditeur dans une sorte de « voyage intérieur » ; elle semble pourtant simple et c'est peut-être ce qui la rend accessible[19].
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