Andrew Hill (musicien)

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Andrew Hill, né le 30 juin 1931 à Chicago, Illinois^[2], et mort le 20 avril 2007 à Jersey City, New Jersey, est un pianiste et un compositeur de jazz, et un professeur d'université de théorie musicale américain. Sa réputation provient de ses enregistrements pour Blue Note dans les années 1960.

Faits en bref Naissance, Décès ...

Andrew Hill

Biographie
Naissance	30 juin 1931 Chicago ou Port-au-Prince
Décès	20 avril 2007 (à 75 ans) Jersey City
Nationalité	américaine
Formation	Université Colgate
Activités	Pianiste, musicien de jazz, professeur de musique, compositeur, professeur d'université
Période d'activité	1954-2006

Autres informations
A travaillé pour	Université d'État de Portland
Instrument	Piano
Label	Blue Note
Maître	Paul Hindemith
Genres artistiques	Jazz, avant-garde jazz, bebop, hard bop
Site web	www.andrewhilljazz.com
Distinctions	NEA Jazz Masters Fellowship Prix Jazzpar
Discographie	Discographie d'Andrew Hill (d)
Archives conservées par	Institute of Jazz Studies (en)^[1]

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Biographie

Résumé

Contexte

Jeunesse et formation

Andrew Hill naît à Chicago en 1931. Après avoir appris à jouer de l'accordéon, il commence à apprendre par lui-même le piano dès l'âge de 10 ans^[3]. Il est encouragé à continuer le piano par Earl Hines, puis, sur les recommandations de Bill Russo, il suit des cours de théorie musicale et d'harmonie auprès du compositeur Paul Hindemith de 1950 à 1952^[4]^,^[5]^,^[6]^,^[7].

Carrière

Il joue avec de nombreux jazzmen, dont Charlie Parker, Miles Davis, Dinah Washington Eric Dolphy, Joe Henderson, Richard Davis, Tony Williams et Kenny Dorham, Herbie Hancock, Rahsaan Roland Kirk^[8]^,^[9]. Dans les années 1960, il est sous contrat pour le label Blue Note^[10] fondé par Alfred Lion dont il devient le protégé^[11]. Son album Point of Departure de 1964, est considéré comme une œuvre majeure du piano jazz^[12]^,^[13]^,^[14]. Dans les années 1970, Andrew Hill enseigne également la musique à l'Université Colgate et anime des séminaires de théorie musicale dans diverses institutions universitaires, comme l'Université du Michigan ou l'Université Harvard^[12]. Après une éclipse pendant les années 1990, son album Dusk (2001)^[15]^,^[16] rencontre un beau succès et lui vaut plusieurs prix du public et de la critique^[17].

En 2003, il reçoit le Prix Jazzpar, prestigieux prix danois récompensant un musicien de jazz pour l'ensemble de sa carrière.

Son dernier enregistrement,Time Lines, paraît en 2006.

Fin de vie

Andrew Hill meurt le 20 avril 2007, des suites d'un cancer du poumon^[18].

Distinction

2003 : Prix Jazzpar
2008 : lauréat à titre posthume, du National Endowment for the Arts, catégorie « Jazz Master »^[5].

Discographie

1959 : So In Love (Warwick)
1963 : Black Fire (Blue Note) avec Joe Henderson
1963 : Smokestack (Blue Note)
1964 : Judgment! (Blue Note) avec Bobby Hutcherson et Elvin Jones
1964 : Point of Departure (Blue Note) avec Eric Dolphy, Henderson, avec Kenny Dorham
1964 : Andrew!!! (Blue Note) avec John Gilmore et Hutcherson
1965 : Pax (Blue Note) avec Freddie Hubbard et Henderson
1965 : Compulsion! (Blue Note, 10/3/65) avec Hubbard et Gilmore
1966 : Change (Blue Note, 3/7/66) avec Sam Rivers
1968 : Grass Roots (Blue Note, 8/5/68) avec Lee Morgan
1968 : Dance with Death (Blue Note, 10/11/68) avec Charles Tolliver
1969 : Passing Ships (Blue Note, 11/7+14/69)^[21]
1969 : Lift Every Voice (Blue Note, 5/69)
1975 : Spiral (Freedom/Arista, 12/20/74 & 1/20/75)
1975 : Live at Montreux (Freedom, 7/20/75)
1975 : Divine revelation (SteepleChase)
1975 : Hommage (East Wind)
1975 : Blue Black (East Wind)
1976 : Nefertiti (East Wind)
1978 : From California with Love (Artists house)
1980 : Strange Serenade (Soul Note)
1980 : Faces of Hope (Soul Note, 6/13-14/80) solo piano
1986 : Shades (Soul Note, 7/3-4/86)
1986 : Verona Rag (Soul Note, 7/5/86)
1989 : Eternal Spirit (Blue Note)
1990 : But not Farewell (Blue Note)
1993 : Dreams Come True (Joyous shout) avec Chico Hamilton
1999 : Dusk (Palmetto, 9/15 & 10/27/99)
2000 : Grass Roots (Blue Note Records) avec Lee Morgan et Ron Carter
2002 : A Beautiful Day (Palmetto, 1/24-26/02)
2003 : The Day the World Stood Still (Stunt Records, 4/23-27/03) avec Jazzpar Octet + 1
2005 : Time Lines (Blue Note, 6/23+30, 7/18/05)

Compilation

1995 : The Complete Blue Note Session (1963–1966) (Mosaic Records)^[22]

En tant que sideman

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Notes et références

[1]
« Andrew Hill papers, music and audiovisual recordings » (consulté le 22 novembre 2023)
[2]
D'autres sources indiquent 1937 à Haïti, ce qui semble être une rumeur propagée par le musicien lui-même (voir par exemple Blogcritics ).
[3]
(en-US) Ben Ratliff, « Andrew Hill: One Man's Lifelong Search for the Melody in Rhythm », The New York Times,‎ 24 février 2006 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 24 avril 2020)
[4]
(en-US) « Andrew Hill », sur www.bluenote.com (consulté le 24 avril 2020)
[5]
(en-US) « Andrew Hill », sur NEA, 21 mars 2008 (consulté le 24 avril 2020)
[6]
(en-GB) « Andrew Hill », Telegraph,‎ 26 avril 2007 (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le 24 avril 2020)
[7]
(en-US) « Andrew Hill, 75; innovative jazz pianist, composer », sur Los Angeles Times, 22 avril 2007 (consulté le 24 avril 2020)
[8]
(en-GB) John Fordham, « Obituary: Andrew Hill », The Guardian,‎ 22 avril 2007 (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 24 avril 2020)
[9]
(en-US) Nels Cline, « Dedication: Nels Cline Pays Homage to Andrew Hill », sur JazzTimes (consulté le 24 avril 2020)
[10]
(en) « Why black jazz died and white survived », sur The Irish Times (consulté le 24 avril 2020)
[11]
(en-US) « Andrew Hill, Jazz Pianist, Dies at 75 », sur NPR.org (consulté le 24 avril 2020)
[12]
(en-US) « Andrew Hill On Piano Jazz », sur NPR.org (consulté le 24 avril 2020)
[13]
(en-US) All About Jazz, « Andrew Hill: Point Of Departure album review @ All About Jazz », sur All About Jazz (consulté le 24 avril 2020)
[14]
(en-US) « Jazz at 100 Hour 75: The Hard Bop / Avant-Garde Synergy of Andrew Hill (1963 - 1965) », sur WTJU, 24 août 2018 (consulté le 24 avril 2020)
[15]
(en) James Armstrong, « Andrew Hill’s 80th Birthday Anniversary », sur Today Is The Question: Ted Panken on Music, Politics and the Arts, 30 juin 2011 (consulté le 24 avril 2020)
[16]
(en-US) « Andrew Hill's 'Dusk' », sur NPR.org (consulté le 24 avril 2020)
[17]
(en-US) Ben Ratliff, « Andrew Hill, 75, Jazz Artist Known for His Daring Style, Dies », The New York Times,‎ 21 avril 2007 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 24 avril 2020)
[18]
(en-US) David R. Adler, « Andrew Hill: Once More, Jazz With Feeling », sur JazzTimes (consulté le 24 avril 2020).
[19]
(en-US) « Legendary Jazz Musician Andrew Hill's Papers and Recordings Now Available | Rutgers University Libraries », sur www.libraries.rutgers.edu (consulté le 24 avril 2020)
[20]
(en-US) « Guide to the Andrew Hill papers, music and audiovisual recordings, 1956-2011 », sur www2.scc.rutgers.edu (consulté le 24 avril 2020)
[21]
(en-US) Nate Chinen, « Compositions From the 1960s, With a Mystery of the Moment », The New York Times,‎ 16 novembre 2006 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 24 avril 2020).
[22]
« The Complete Blue Note Session (1963–1966) (Mosaic Records) ».

Bibliographie

(en-US) Christopher Eric Reyman, « An Analysis of Selected Improvisations by Andrew Hill and the development of Progressive Jazz Piano, 1959-2005 », University of Illinois at Urbana-Champaign,‎ 2011, p. 152 (lire en ligne)