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scientifique et auteure française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Andrea H. Japp, pseudonyme de Lionelle Nugon-Baudon, née le à Paris, est une scientifique et auteure française. « Figure incontestable de la littérature policière »[1], elle a abordé tous les genres, suspense, thriller, historique, nouvelles, comédies, jeunesse, bande dessinée, scénarios de télévision. Ses romans ont été traduits dans de nombreux pays (Angleterre, USA, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Russie, etc.) et elle est par ailleurs la traductrice française des romans de Patricia Cornwell mettant en scène le personnage de Kay Scarpetta.
Elle fait ses études supérieures à Paris et à Boston. Elle est docteur en biochimie. Elle se forme à la toxicologie au MIT (Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, USA, post-Doc) et de retour en France, elle obtient un diplôme de bactériologie de l'Institut Pasteur (Paris). Chercheuse réputée, elle est « Expert auprès de la NASA », chargée de recherches à l'INRA où elle dirige une équipe scientifique[2]. Elle a également été expert auprès d'autres institutions et entreprises privées et chargée de la communication scientifique externe du département "nutrition, alimentation, sécurité alimentaire" de l'INRA (Jouy-en-Josas). Sous son patronyme, elle a publié des ouvrages scientifiques sur l'alimentation, l'environnement et l'écologie :Toxic Bouffe (1996), Maisons toxiques (1999), Ecocitoyen, à vous d’agir (2008).
Elle publie en 1991 son premier roman policier, La Bostonienne, qui remporte le prix du roman policier du Festival de Cognac.
La Femelle de l’espèce est Masque de l’année en 1996 : « Bien construit, tonique, haletant, ce roman noir frappe par la rage contenue, la brutalité rentrée qui le tend de bout en bout. À l’image de son héroïne »[3].
Gloria Parker-Simmons, son personnage de femme mathématicienne qui aide le FBI, est emblématique des thèmes qui parcourent son œuvre : « Le plaisir de lecture vient… du développement parfaitement maîtrisé d’une intrigue savoureusement retorse… Plus profondément, c’est la précision psychologique qui retient l’attention. Et la noirceur du monde que décrit Andrea H. Japp, hanté par des êtres repliés sur leurs blessures intimes, enfermés dans leur souffrance et leur solitude. Une douleur et une rage extrêmes que l’auteur exprime avec une particulière violence, animale et charnelle »[4]. « Elle évacue ainsi les sujets qui l’empoisonnent, elle, dans la vie. Ceux qui la révoltent, la font hurler. Comme les discriminations sous toutes leurs formes, les violences faites aux femmes et aux enfants »[5].
Sur un registre plus léger, elle aborde également la comédie policière en 1993 avec C.S. Meurtres et La Petite Fille au chien jaune : « Andrea Japp a du tempérament et règle son compte avec verve à l’humeur machiste qui régna longtemps, faute de mieux, sur le marché du crime hexagonal »[6]. Elle reprendra cette veine à partir de 2009 avec la série des « Cinq filles ».
En 1998, elle est membre du jury du Festival du Film policier de Cognac. Elle crée en 1999 au Masque la collection « Noires racines », où elle publie entre autres Brigitte Aubert, Maud Tabachnik, Patrick Raynal. En 2002, elle remporte le prix des Inrockuptibles pour Entretiens avec une tueuse, paru dans cette même collection. Elle dirige ensuite de 2002 à 2004 la collection Flammarion noir.
À partir de 2006, elle se lance avec La Dame sans terre - « … une merveille de fluidité narrative et de finesse psychologique »[7], « Un thriller médiéval mené tambour battant et crinière au vent par l’une de nos « reines du noir »[8] - dans une série de cycles de romans policiers historiques.
Elle est également auteur de scénarios de téléfilms et de bandes dessinées, et écrit pour la jeunesse.
Les quatre volumes de cette série ont fait l'objet d'une réédition globale en un volume :
Postérieurement, Andrea H. Japp a repris ses héros dans l'ouvrage suivant :
'Jeunesse'
À partir de 1995, alors qu'elle publie depuis quatre ans ses propres romans policiers aux Éditions du Masque, celles-ci lui proposent de traduire en français les romans de Patricia Cornwell mettant en scène Kay Scarpetta. De 1995 à 2004, ces traductions ont été publiées sous le nom de plume d'« Hélène Narbonne »[10], aux Éditions du Masque puis chez Calmann-Lévy. Depuis 2005, à partir de Signe suspect, les traductions des nouveaux romans de la série « Scarpetta » sont publiées sous le nom d'« Andrea H. Japp », tandis que les Éditions des Deux Terres, nouvel éditeur français de la romancière américaine, lui demandent de procéder à de nouvelles traductions des cinq premiers romans de Patricia Cornwell.
Selon Andrea H. Japp, les Éditions du Masque auraient estimé que, par sa formation scientifique, son aisance dans le domaine littéraire et sa bonne connaissance de la langue anglaise (Lionelle Nugon-Baudon ayant séjourné assez longtemps aux États-Unis), elle était compétente pour rapporter en français les « procédés et méthodologies scientifiques assez haut de gamme » utilisés par Patricia Cornwell dans ses œuvres[11].
Sous le nom de plume d'« Hélène Narbonne » étaient également parues, ponctuellement, trois traductions d'autres auteurs :
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