André Genet
militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Genet, né le à Lyon[1] et mort pour la France[2] le à Châtenois, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Jeune médecin mobilisé au début de la seconde guerre mondiale, il décide de se rallier à la France libre en 1940 et participe aux combats en Afrique et en Italie puis prend part à la libération de la France au cours de laquelle il est tué au combat.
André Genet | ||
![]() André Genet | ||
Naissance | Lyon 4e (Rhône) |
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Décès | (à 30 ans) Châtenois (Bas-Rhin) Mort au combat |
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Origine | France | |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
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Arme | Service de santé des armées | |
Grade | ![]() |
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Années de service | 1939 – 1945 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse et engagement
Fils d'ophtalmologiste, André Genet naît le 11 novembre 1914 à Lyon[3]. Suivant les traces paternelles, il étudie à la faculté de médecine de Lyon et devient externe des hôpitaux[4].
Seconde Guerre mondiale
Mobilisé en 1939 au moment du déclenchement de la seconde guerre mondiale avec le grade d'aspirant-médecin auxiliaire, il est affecté au printemps 1940 au 6e bataillon de chasseurs alpins (6e BCA) avec lequel il participe à la campagne de Norvège[5]. De retour de Scandinavie, le 6e BCA s'arrête en Angleterre où il apprend l'armistice du 22 juin 1940[4]. Désireux de poursuivre la lutte, André Genet se rallie à la France libre le 1er juillet 1940 et, engagé dans les forces françaises libres, est affecté au bataillon de chasseurs de Camberley[4]. Promu médecin-sous-lieutenant, il est muté à la 13e demi-brigade de légion étrangère (13e DBLE) en octobre 1940 et y exerce la fonction de médecin-chef du 1er bataillon[5]. Au début de l'année 1941, il prend part à la campagne d'Érythrée et participe à la bataille de Keren[4].
Promu médecin-lieutenant en août 1941, il passe du 1er au 3e bataillon de la 13e DBLE, toujours en tant que médecin-chef[5]. Il participe à la guerre du désert en Libye et est blessé par balle au bras dans la nuit du 10 au 11 juin 1942 lors de la bataille de Bir Hakeim[4]. Passé au 2e bataillon en décembre 1942, il est promu médecin-capitaine en mai 1943 est engagé dans la campagne de Tunisie[4]. Le 19 avril 1944, au sein de la 1re division françaises libre (1re DFL) dans laquelle a été intégrée la 13e DBLE, il débarque à Naples et prend part à la campagne d'Italie[5]. Il débarque en Provence le 29 août 1944, et participe à la libération de la France[5].
Le 23 janvier 1945, au cours de la bataille d'Alsace, André Genet participe sous le feu ennemi au brancardage des hommes blessés lors des combats de Illhaeusern[4]. Grièvement blessé par un éclat d'obus, il est évacué à Châtenois où il est hospitalisé à l'hôpital complémentaire no 3[5]. Il y meurt des suites de ses blessures le 5 février 1945[3]. D'abord inhumé au cimetière militaire provisoire de Châtenois, il est ensuite ré-inhumé à Ceyzérieu, dans l'Ain[3].
Décorations
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Chevalier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 2 juin 1943 |
Croix de guerre 1939-1945 | |||||||||
Médaille des blessés de guerre | Médaille coloniale Avec agrafes "Érythrée", "Libye" et "Bir Hakeim" | ||||||||||
Hommages
- La promotion 2016 de l'école de santé des armées a été baptisée en son honneur[6],[7],[8].
- À Trèves, son nom a été donné à un hôpital militaire des forces françaises en Allemagne[9].
- À Lyon, son nom est inscrit sur une plaque commémorative dans une cour de l'Hôtel-Dieu[10].
- À Ceyzérieu, son nom est inscrit sur le monument aux Morts de la commune[11].
- À Puyloubier, son nom est inscrit sur le monument aux Morts du carré des légionnaires dans le cimetière communal[12].
- À Paris, son nom est inscrit sur une plaque commémorative à la faculté de médecine Paris-Descartes[13].
Références
Voir aussi
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