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marchand français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alphonse Barbé, né le à Vannes (Morbihan) et mort le à Falaise (Calvados), est un marchand forain, libertaire et pacifiste, antimilitariste et défenseur des objecteurs de conscience[1].
Alphonse Joseph Barbé est le fils d'Alphonse Marie Barbé et d'Eugénie Marie Joséphine Jouet[2]. il est ouvrier meunier, puis marchand ambulant.
Il devient journaliste pour défendre ses idées pacifistes et sa rencontre avec Sébastien Faure lui fait découvrir l'anarchisme.
Avant la Première Guerre mondiale, il est partisan de la grève générale pour empêcher la guerre, et fait partie des opposants au Manifeste des Seize et à l'Union sacrée.
Mobilisé, il est blessé en .
Le , il déserte le 116ème Régiment d’infanterie et vit à Paris sous un nom d’emprunt[3]
En , il est arrêté, avec notamment, Louis Lecoin, Jules Lepetit, Pierre Ruff, Claude Content[4] et Pierre Le Meillour[5], pour avoir publié clandestinement, à 12000 exemplaires, un numéro du journal Le Libertaire titré « Exigeons la Paix ».
Accusé « pour propos alarmistes et usurpation d’état civil » à quinze mois de prison, peine portée à trois ans le par la Cour d’appel de Paris[3]. Il est libéré par l'amnistie d', mais est à nouveau arrêté (à la porte de la prison) et condamné le à un an de prison pour désertion.
Il adhère ensuite quelque temps au parti communiste, mais s'en éloigne rapidement.
En 1923, il fonde et anime Le Semeur de Normandie, « organe de libre discussion » et de défense des objecteurs de conscience[6]. Rebaptisé, à partir de 1931, Le Semeur contre tous les tyrans, « organe d’éducation individuelle »[7].
Après l’incendie du Reichstag (), il est à l’origine, avec André Prudhommeaux, de la campagne, menée en France, pour la défense de Marinus van der Lubbe. Il publie de nombreux articles dans Le Semeur et édite deux brochures : Marinus van der Lubbe, prolétaire ou provocateur ? et Le Carnet de route d’un Sans-patrie, journal de voyage en Europe du jeune militant, publié après sa mort sous l’égide du Comité international Van der Lubbe créé en et dont Barbé sera le trésorier[8].
Dès l'annonce de la Révolution sociale espagnole de 1936, il part pour Perpignan où il est, six mois durant, le secrétaire général de la Fédération des émigrés antifascistes Espagnols en France, organisation qui regroupe et aide près de 300.000 travailleurs espagnols.
Il publie en 1937-1938 Lu dans la presse libertaire syndicaliste espagnole.
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