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allées de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les allées Forain-François-Verdier (en occitan : alèias Forain Francés Verdièr) sont une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elles se situent à l'est du centre historique, à la limite des quartiers Saint-Étienne et Saint-Aubin - Dupuy, tous les deux dans le secteur 1 - Centre.
La perspective des allées depuis le monument aux morts. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 35′ 55″ nord, 1° 27′ 08″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 1 - Centre |
Quartier(s) | Saint-Étienne (ouest) • Saint-Aubin - Dupuy (est) |
Début | no 1 square Boulingrin |
Fin | no 66 rue de Metz et no 18 rue des Frères-Lion |
Morphologie | |
Type | Allée |
Longueur | 403 m |
Largeur | entre 55 et 60 m |
Transports | |
Métro | : François-Verdier |
Bus | L929 L1L84466 (à proximité) |
Odonymie | |
Anciens noms | Allée Saint-Étienne (1752-1806) Allée des Vertus (1794) Allée Saint-Étienne (1806-1904) Allées Alphonse-Peyrat (1904-1940) Allées du Maréchal-Pétain (14 novembre 1940-1944) |
Nom actuel | Allées Forain-François-Verdier : 1944 Esplanade du Dix-Neuf-Août-1944 : 2014 Esplanade des Parachutistes : 2017 |
Nom occitan | Alèias Forain Francés Verdièr |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1752 |
Lieux d'intérêt | Monument aux combattants de la Haute-Garonne Palais Niel Lotissement Gontaut-Biron |
Protection | Site classé (1933, Grand Rond et allées) Côté ouest : Site patrimonial remarquable (1986) |
Notice | |
Archives | 315557180819 • 315559000033 • 315559000418 |
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Fruit de l'urbanisme du XVIIIe siècle, les allées sont, comme le square Boulingrin et les allées qui en rayonnent – Paul-Sabatier, des Soupirs, Frédéric-Mistral et Jules-Guesde –, aménagées au milieu du siècle sur les plans de l'ingénieur Louis de Mondran, au sud de la vieille ville médiévale et moderne, qui reste enserrée dans ses remparts. L'objectif des élites toulousaines – capitouls, parlement de Toulouse, États de Languedoc – est de doter la ville d'un vaste espace de promenade.
Au XXIe siècle, les allées restent un lieu de promenade. Dominées au nord par le monument aux morts, elle s'intègre à l'« axe mémoriel » promu par la municipalité à travers la création de plusieurs monuments commémoratifs des guerres des XIXe et XXe siècles, mais aussi la création de nouveaux odonymes : le cœur des allées a pris le nom d'esplanade du Dix-Neuf-Août-1944 et la place du monument aux morts celui d'esplanade des Parachutistes.
Les allées Forain-François-Verdier rencontrent les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
Le nom des allées rend hommage à François Verdier (1900-1944), résistant français, connu sous le pseudonyme de Forain, assassiné par la Gestapo le dans la forêt de Bouconne[1],[2].
Lors de leur aménagement, au milieu du XVIIIe siècle, les allées prirent le nom de Saint-Étienne, à cause de la proximité de la cathédrale, qui avait également donné son nom au faubourg qui s'était constitué au-delà de la porte Saint-Étienne (actuel quartier Saint-Aubin – Dupuy). En 1794, pendant la Révolution française, elles furent les allées de la Vertu, mais ce nom ne subsista pas. C'est durant la Troisième République que les projets pour la renommer se multiplièrent : en 1885, on proposa sans succès le nom de Victor Hugo, pour honorer l'écrivain, fervent républicain, qui venait de décéder. En 1891, Charles de Fitte voulut qu'elles prennent le nom d'Auguste Blanqui, mais l'idée fut également abandonnée. Finalement, en 1905, la municipalité républicaine et radicale d'Honoré Serres lui attribua le nom d'Alphonse Peyrat, pour honorer ce Toulousain, journaliste et homme politique, député puis sénateur de la Seine, connu pour son anticléricalisme militant. Mais le , quelques jours après la visite du maréchal Pétain à Toulouse, le conseil municipal décida de donner son nom aux allées, qui resta jusqu'en 1945, date à laquelle la municipalité socialiste de Raymond Badiou préféra rendre hommage à François Verdier[1].
Après la Première Guerre mondiale, plusieurs organismes de secours, liés à la Croix-Rouge, occupent certains immeubles le long des allées : la Croix-Rouge américaine est abritée au no 1 bis[3], tandis que le comité de la Société de secours aux blessés militaires à son siège au no 11 de 1921 à 1923[4].
Le palais Niel est construit entre 1863 et 1868 par le capitaine du Génie Félix Bonnal, sur une vaste parcelle entre les allées Forain-François-Verdier, le square Boulingrin, la rue du 8-Mai-1945 et la rue Montoulieu-Saint-Jacques, où s'ouvre l'entrée principale. Il doit accueillir l'état major du 6e grand commandement militaire, qui occupe alors l'hôtel Duranti (actuel no 3 rue du Lieutenant-Colonel-Pélissier) et son chef, le maréchal Adolphe Niel. L'édifice, d'un style éclectique caractéristique du Second Empire, est monumental. Il abrite aujourd'hui le quartier général opérationnel du général commandant la 11e brigade parachutiste.
À l'angle des allées Forain-François-Verdier et de la rue Montoulieu-Saint-Jacques s'élève le bâtiment du piquet de cavalerie, contre lequel s'appuient l'orangerie et la serre. Au rez-de-chaussée, les écuries sont éclairées par des lucarnes en demi-cercle, soulignées par une agrafe en pointe de diamant. Des pilastres à chapiteaux doriques, qui encadrent la façade, soutiennent une large corniche à modillons. L'étage est percé de fenêtres et également encadré de pilastres qui soutiennent la corniche qui couronne l'élévation[5].
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