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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Adolphe Niel, né le à Muret domaine de Brioudes en Haute-Garonne et mort le à Paris, est un maréchal de France, également ministre de la Guerre et homme politique, proche de l'empereur Napoléon III.
Adolphe Niel | ||
Adolphe Niel (1802-1869), maréchal de France. | ||
Naissance | Muret, Haute-Garonne |
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Décès | (à 66 ans) 7e arrondissement de Paris |
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Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Arme | Génie | |
Dignité d'État | Maréchal de France | |
Années de service | 1827 – 1869 | |
Commandement | IVe corps de l'armée d'Italie | |
Conflits | Conquête de l'Algérie Guerre de Crimée Campagne d'Italie |
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Faits d'armes | Sébastopol Magenta Solférino |
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Distinctions | Maréchal de France |
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Autres fonctions | Ministre de la Guerre Sénateur de l'Empire Président du conseil général de la Haute-Garonne |
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Famille | Famille Niel | |
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Sorti de polytechnique en 1823, il est officier du génie en 1825. Capitaine en 1829, il participe au siège de Constantine en Algérie en 1837. Il dirige ensuite les fortifications de Saint-Denis de 1840 à 1846. Colonel en 1846, durant le siège de Rome en 1849, il conduit les travaux du siège de la ville. En 1852, il entre au Conseil d'État. Général de division en 1853, aide de camp de l'empereur Napoléon III de 1855 à 1860, il commande en 1855 le génie de l'armée d'Orient durant la guerre de Crimée et assure la direction technique du siège de Sébastopol. Durant la campagne d'Italie en 1859, il s'illustre lors des batailles de Magenta et de Solferino. Fait Maréchal de France en mai 1859, il devient ministre de la Guerre en 1867 et crée la garde nationale mobile en 1868.
Adolphe Jean Casimir Niel naît le 12 vendémiaire de l'an XI[1] dans une famille bourgeoise dont on trouve l'établissement dans le comté de Comminges depuis le XVIIe siècle. Son père Joseph Niel est avocat au parlement de Toulouse.
En 1843, il épouse à Paris, à l'église Saint-Laurent, la fille d'un receveur des douanes, Clémence Maillères. De cette union naîtront deux enfants : Léopold[2], marié à Marthe Clary, dont postérité et Amélie, mariée au général Gaston Duhesme.
Il est admis en 1821 à l'École polytechnique dont il sort en 1823 classé 16e sur 64. La même année il intègre l'école d'application de Metz dont il sort major en 1825.
Nommé lieutenant en 1827, Niel est promu capitaine en 1835. Il s'embarque en 1836 pour l'Algérie en tant qu'attaché à l'état-major du génie du corps expéditionnaire contre Constantine. Le jeune officier se distingue lors de la prise de cette ville en octobre 1837, ce qui lui vaut les félicitations du ministre de la Guerre après le rapport que fait le général en chef Valée le et d'être fait chevalier de la Légion d'honneur.
Niel est nommé au grade de colonel en 1846 et participe derrière le général Oudinot à l'expédition italienne de 1849 avec le titre de chef d'état-major du génie pour la campagne de Rome. C'est à lui que revient l'honneur de porter les clés de Rome au pape réfugié à Gaète. Il est promu général de brigade quelques mois plus-tard.
Il est général de division en 1853. En 1854, il est commandant en second de l'escadre qui s'empare de la place forte de Bomarsund lors de l'expédition de Baraguey d'Hilliers en mer Baltique. Niel est nommé aide de camp de Napoléon III à son retour en 1855. Envoyé par la suite en Crimée, il dirige l'investissement de Sébastopol[3] (1854-1855). Cette mission lui vaut d'être nommé commandant en chef du génie de l'armée d'Orient. À la suite de la prise de Sébastopol, il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur.
Il est nommé sénateur par l'Empereur en juin 1857.
Durant la campagne d'Italie, pendant laquelle il commande le 4e corps, il se distingue à la bataille de Magenta en comme à celle de Solférino. En récompense de ses mérites d'homme de guerre et de ses talents de stratège, Napoléon III l'élève à la dignité de maréchal de France en mai 1859 puis le décore de la médaille militaire en juillet.
En janvier 1867, il succède au maréchal Jacques Louis Randon comme ministre de la Guerre. Il entreprend une réforme de l'armée en vue de la moderniser malgré des oppositions : c'est la loi Niel, mais il meurt avant de l'avoir achevée. Il institue notamment la garde mobile, mise sur pied par la loi du [4]. Il dote par ailleurs les fantassins de l'excellent fusil Chassepot.
Il meurt à Paris en , des suites d'une intervention chirurgicale rendue nécessaire par l’aggravation de la maladie de la pierre dont il était atteint tout comme l'était l'Empereur. Les funérailles ont lieu à l'église des Invalides. Le char funèbre, attelé de six chevaux conduits par six palefreniers en grande livrée, traverse Paris pour se rendre du ministère de la Guerre aux Invalides. Le maréchal Niel repose avec d'autres membres de sa famille dans une chapelle du cimetière de Muret[5].
Le maréchal Niel était surnommé « le Poliorcète »[6].
Il est également président du conseil général de la Haute-Garonne.
La principale source utilisée pour l'établissement des décorations obtenues par le maréchal Niel provient d'une annexe intitulée : Essai de biographie phaléristique du maréchal Niel de la thèse Adolphe Niel (1802-1869). Maréchal de France et Ministre de la Guerre : « Contre l’illusion d’une France qui gagne », Stéphane Faudais, citée en bibliographie. Ces décorations sont visibles sur les clichés de Disderi et Crémière.
Image | Blasonnement |
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Armes de la famille Niel
D'azur, à un L d'or, surmonté d'un nid renfermant trois oiseaux d'argent.[10] Armes parlantes (Nid+L = Niel.). |
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