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botaniste française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Aline Raynal-Roques ou Aline Marie Raynal, née à Paris le et morte à Périgueux le , est une botaniste française, chercheuse et professeure au Muséum national d'histoire naturelle à Paris, spécialiste de la flore tropicale. Auteure aussi d'ouvrages grand public, elle dirige la collection « Botanique » des éditions Belin.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Aline Marie Roques Raynal |
Nom de naissance |
Aline Marie Roques |
Nationalité | |
Formation |
Université Montpellier-II (doctorat) (jusqu'en ) Université Cheikh-Anta-Diop |
Activités | |
Conjoint |
A travaillé pour | |
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Personnes liées |
Jean-Jacques de Granville (co-collectionneur ou co-collectionneuse), Joël Jérémie (d) (co-collectionneur ou co-collectionneuse), Jean Raynal (co-collectionneur ou co-collectionneuse), Christiane Tirel (d) (co-collectionneur ou co-collectionneuse) |
Distinction | |
Abréviation en botanique |
A.Raynal |
Née à Paris le 4 février 1937, Aline vit dès l'âge de trois ans cachée avec sa mère dans la Brie durant l'Occupation, son père résistant étant recherché par la Gestapo. Elle apprend à lire dans une flore de Bonnier, unique livre emporté par sa mère, et passe des heures, seule, à observer les plantes et les animaux au bord de la mare derrière la maison[1],[2].
Après la guerre, de retour à Paris, elle entre à douze ans au lycée Victor-Duruy, où elle se sent malheureuse « au milieu d'une bande d'hurluberlus » avec lesquels elle n'a guère de points communs. Ses seules amies, dont elle connaît tous les noms, sont les touffes d'herbe qui poussent entre les pavés du trottoir[3],[1].
Aline Roques entame une licence ès sciences naturelles en 1957 à Paris, où elle suit les cours de botanique tropicale de Raymond Schnell (es) avant de partir en 1959 avec Jean Raynal pour Dakar[4], où elle obtient un certificat de géologie historique en 1960, suivi d'un diplôme d'études supérieures de botanique[5] de la Faculté des sciences de l'université de Dakar en 1961[6]. Vingt ans plus tard, en 1981, elle obtient un doctorat en « Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie » de l'université Montpellier-II[7].
Aline Roques est mariée à Jean Raynal, sous-directeur du Laboratoire de phanérogamie du Muséum national d'histoire naturelle[8]. Ce dernier meurt tragiquement dans un accident de voiture en mission au Niger en 1979[9].
Aline Raynal-Roques meurt le 16 juillet 2022 à Périgueux[10].
Début 1961, Aline Raynal-Roques entre au Muséum national d'histoire naturelle comme assistante dans la chaire de Phanérogamie d’André Aubréville ; elle y termine sa carrière comme professeure en 1994[5]. Dès son entrée au Muséum, elle est envoyée comme spécialiste de la flore tropicale « dans des coins difficiles d'accès, encore jamais explorés par des botanistes » où elle se sent bien « un élément vivant parmi les autres éléments vivants »[11]. Passionnée par les plantes à fleurs, elle a notamment travaillé sur la flore d'Afrique et d'Amérique tropicale et en particulier sur des « plantes marginales, à biologie particulière, comme les plantes parasites des cultures vivrières du Sahel ou encore des plantes de marécages méconnues »[12].
Elle s'est aussi intéressée aux plantes pionnières et rudérales installées dans les friches[12] ainsi qu'à l'illustration botanique et à la photographie naturaliste.
Aline Raynal-Roques est, entre autres, l'auteure de contributions scientifiques, consacrées notamment à la flore d'Afrique et à la biologie florale des Orchidées, et d'ouvrages grand public, publiés aux éditions Belin dont elle dirige la collection « Botanique ».
Liste non exhaustive
Les herbiers d'Aline Raynal (près de 3 000 spécimens) font partie des collections du muséum national d'histoire naturelle (herbier P)[13].
En 2003, elle a déposé une partie de sa correspondance scientifique et de celle de son mari, Jean Raynal, aux archives des Conservatoire et Jardin botaniques de Genève[14].
Des botanistes lui ont dédié le nom de divers taxons[15] :
Nom de genre dédié par son mari à Aline Raynal-Roques
Noms dédiés conjointement à Jean Raynal et Aline Raynal-Roques
La Société botanique de France lui a attribué le Prix de Coincy en 1971[16].
Son nom a été donné à l'astéroïde aréocroiseur (8651) Alineraynal[17],[18].
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