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écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alfred Nettement, né le 3 fructidor an XIII () à Paris et mort le à Paris 7e, est un publiciste, critique littéraire et homme politique français.
Directeur de la publication La Semaine des familles | |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Montyon () Grand prix Gobert (, et ) |
Fils de Philippe-François Nettement, attaché d'ambassade à Londres, sous le comte d'Adhémar, jusqu’en janvier 1788[alpha 1], Alfred a passé toute son enfance auprès de sa mère, à Aulnay-lès-Bondy, dans une propriété où elle recevait Barras, Monge, Lalande ou Villevieille. Sa famille expropriée par Napoléon[alpha 2], il est placé au collège sainte-Barbe[1].
À la rentrée de 1825, il commence son droit. Royaliste, il manque de se battre en duel avec Garnier-Pagès pour avoir refusé d’ôter son couvre-chef aux funérailles du général Foy. Il vivote en donnant quelques répétitions, avec des traductions de l’anglais, dont les trois gros volumes de Charles Macfarlane (en) sur Constantinople et la Turquie. En 1828, le bibliothécaire de l’Arsenal et inspecteur de la typographie orientale à l'Imprimerie royale, Antoine-Jean Saint-Martin, l’appelle à la rédaction de son nouveau journal l’Universel, une feuille à l’origine exclusivement littéraire et scientifique[1].
En même temps qu’il prenait une part active à la rédaction de l’Universel, devenue politique, il assure un cours de littérature française à la Société royale des Bonnes-Lettres. La Révolution de 1830 venue interrompre ses cours et l’Universel, il passe à La Quotidienne et à La Gazette de France, qui avaient survécu à la révolution orléaniste. De 1833 à 1837, il anime L'Écho de la Jeune France, et dirige La Mode en 1848, ainsi que La Semaine des familles, dont il assumera la direction à partir de 1858[1].
Aux Élections législatives françaises de 1849, il se fait élire pour le parti légitimiste député du Morbihan, et siège à droite à l'Assemblée législative, du au . À la suite du Coup d'État du 2 décembre 1851, contre lequel il proteste, il est incarcéré quelques jours à Mazas. Le journal L'Opinion publique, qu'il avait fondé en 1848, ayant été supprimé, il met fin à ses activités politiques et se consacre à des travaux littéraires et historiques où, comme chez son collège Jacques Crétineau-Joly, s'expriment des convictions très conservatrices.
Catholique traditionaliste, monarchiste conservateur, il a repris les thèses complotistes de l’abbé Barruel du complot maçonnique en lien avec le complot des Illuminati durant la Révolution française[2].
Rentré à Paris, après quelques semaines passées à Draveil, il a été pris, alors qu’il se remettait à sa table de travail, d’un engourdissement subit dans tout le corps. Il a perdu connaissance presque aussitôt après s’être couché, entendant à peine, ne reconnaissant pas ses proches. Mort deux jours tard, ses obsèques ont été célébrées en l’église Sainte-Clotilde. L’Académie française lui avait décerné le grand prix Gobert de en 1869 pour son Histoire de la conquête d'Alger et en 1870 pour son Histoire de la conquête d'Algérie.
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