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haut fonctionnaire et historien des sciences français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alexandre Moatti, né le à Boulogne-Billancourt, est un ingénieur, haut fonctionnaire et historien des sciences français.
Président Société des amis de la bibliothèque de l'École polytechnique (d) | |
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Secrétaire général X-Résistance | |
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Bernard Lévi (d) François Romon (d) |
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Haut fonctionnaire, ingénieur, historien des sciences, wikimédien |
Conjoint |
Marion Moatti (d) (depuis ) |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Société des amis de la bibliothèque de l'École polytechnique (d) X-Résistance Wikimédia France X-Alternative (d) |
Directeur de thèse | |
Site web | |
Distinctions |
Le Mystère Coriolis (d) |
Après des études au lycée Louis-le-Grand à Paris, Alexandre Moatti réussit en 1978 le concours d'entrée M'[1] à l'École polytechnique (promotion 1978). Il entre ensuite au Corps des mines (1981-1984), dont il est ingénieur en chef.
Il soutient en 2011, sous la direction de Bruno Belhoste, une thèse de doctorat en histoire des sciences sur Gaspard-Gustave Coriolis[2].
Il commence sa carrière d'ingénieur des Mines dans l'administration, occupe divers postes dans l'industrie à partir de 1990[3], puis retourne dans l'administration en 2002.
Il est conseiller en cabinets ministériels (à la Recherche avec Claudie Haigneré et à la Santé avec Philippe Douste-Blazy) de 2002 à 2005. Il est secrétaire général du comité de pilotage de la Bibliothèque numérique européenne (Europeana) auprès du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres d' à . À ce titre, il est l'auteur d'un rapport au ministre de la Culture du comité de pilotage français en vue de la création d'une bibliothèque numérique européenne, 2006, avec Valérie Tesnière, secrétaire générale adjointe du comité, et Noémie Lesquins[4]. Il est aussi auteur d'un rapport au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur l'information scientifique et technique[5].
Il conçoit plusieurs sites internet publics (dépendant du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) : science.gouv.fr (2004-2014), la Bibliothèque numérique scientifique (BibNum)[6] (depuis 2008), la WebTV universitaire d'histoire et de culture générale cultureGnum[7] (depuis 2016).
Par ailleurs, il écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique et d'histoire des sciences aux éditions Odile Jacob. Il est aussi l'auteur de trois blogues : un consacré aux sciences[8], un autre consacré aux bibliothèques numériques[9] et un troisième, Alterscience[10], hébergé sur le site de Pour la science.
En 2018, alors que le mandat du sortant Jacques Biot arrive à échéance, il pose sa candidature à la présidence de l'École polytechnique[11]. Sa candidature, centrée sur le renforcement du lien avec l'université et le détachement d'avec les Corps d'État, n'est pas retenue par le cabinet de recrutement chargé de la pré-sélection[12].
Il est enseignant à l'École nationale d'administration (ENA, conférences « Sciences et économie », 2006-2008), à l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC, cours « Les découvertes scientifiques et leurs applications industrielles », 2008-2010), à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS, séminaire « Une approche historique de l'alterscience », années 2008-2010), à l'Institut supérieur d'électronique de Paris (ISEP, cours « Histoire des sciences », 2010-2012) et à l'université Paris-Sorbonne (2012-2013); depuis 2016 à Paris-Orsay et à Paris-Diderot[13].
Depuis 2011, date de soutenance de sa thèse, il est chercheur associé au laboratoire SPHERE (Sciences, philosophie, histoire) de l'université Paris-Diderot. Ses travaux portent sur la critique de la science et de la modernité technique, et son histoire[14].
Il est membre du comité scientifique du Haut Conseil des biotechnologies (2013-2014)[15], et préside depuis 2016 le jury d’admission de l’ENSCI-Ateliers Saint-Sabin (École nationale supérieure de création industrielle)[16].
En 2019, il est habilité à diriger des recherches[17].
Il est président de la Société des amis de la bibliothèque de l'École polytechnique (SABIX) (2006-2014)[n 1], et secrétaire général de X-Résistance (2005-2013, après en avoir été secrétaire général adjoint à partir de sa création en 1997). Il est aussi membre du conseil d'administration de Wikimédia France (WMFR) de 2008 à 2010[18].
Sur le numérique et sa critique
Sur la diffusion numérique de la connaissance – Wikipédia – bibliothèques et humanités numériques
Histoire de la critique de la science et de la modernité – analyse des discours de critique ou d’exaltation de la science
Sur l’enseignement supérieur, ses institutions, les Corps d’État
Dans Einstein, un siècle contre lui, il « reconstitu[e] [...] l'histoire de ces décennies d'opposition aveugle [au physicien], laquelle n'est, étrangement, pas encore complètement éteinte de nos jours »[22].
Dans Alterscience, pour le journaliste David Larousserie, il crée un « concept flambant neuf » et se « plonge [...] avec méticulosité aux sources de ces mouvements » d'opposition à la science[23]. Libération qualifie ses « résultats » de « saillants », présentés dans un livre « précieux »[24].
Son ouvrage sur Coriolis, issu de sa thèse de doctorat, est remarqué dans Science et pseudo-sciences : « impressionne par sa bibliographie, par la précision et le luxe des détails »[25] et l'Encyclopædia Universalis[26].
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