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militaire et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alexandre-Jules, 2e comte de La Rochefoucauld (Mello, - Paris, [1]), 3e duc d'Estissac, est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.
« Fils de sieur François-Alexandre de La Rochefoucauld, propriétaire, domicilié en la commune de Mello, et de dame Adélaïde-Marie-Françoise Pivart de Chatelet », entra en 1812 à l'École militaire de Saint-Germain[2].
En 1814, il fut nommé par Napoléon Ier officier au 4e régiment de chasseurs à cheval ; il prit part (1815) aux divers engagements qui eurent lieu sous les murs de Paris, et fut spécialement chargé, sous les ordres du général de Gally[Qui ?], de défendre Neuilly, Sèvres et Saint-Cloud[2].
Alexandre-Jules de La Rochefoucauld fut autorisé, par le roi Louis XVIII, au mois de , à accepter et à porter la décoration de chevalier de l'ordre de l'Épée de Suède[3].
En 1819, le maréchal Gouvion-Saint-Cyr, ministre de la Guerre, lui confia la rédaction d'une des parties historiques du dépôt de la Guerre, celle qui concernait la campagne d'Allemagne[Laquelle ?][2].
Aide de camp du duc d'Orléans en 1828, il perdit l'année suivante son beau-père, le général Dessolles. Or, à l'époque de son mariage, il avait eu, paraît-il[2], verbalement, la promesse d'hériter de la pairie du général ; mais les relations du comte de La Rochefoucauld avec le duc d'Orléans détournèrent Charles X de lui accorder cette faveur[2].
Lors de la révolution de Juillet 1830, le comte était à quinze lieues de Paris. Il accourut à la première nouvelle des événements, arriva le 29 à Neuilly, et ne quitta plus Louis-Philippe Ier qui le garda auprès de lui comme aide de camp[2].
Élu, le 28 octobre suivant, député du Loiret, au collège de département, par 600 voix sur 935 votants et 1 408 inscrits, en remplacement de M. de Riccé nommé préfet, il prit place dans la majorité conservatrice et gouvernementale, avec laquelle il vota régulièrement jusqu'en 1837, avant obtenu sa réélection :
À la Chambre des députés, il demanda que les membres de l'Institut de France fussent électeurs, à la condition de payer la moitié du cens électoral ; il appuya l'augmentation du traitement des ambassadeurs, et vota les lois de septembre 1835[4].
M. de La Rochefoucauld échoua au renouvellement de 1837, et fut remplacé par M. Lejeune. Le , une ordonnance royale l'appela à la Chambre des pairs. Il soutint de ses votes, au palais du Luxembourg, la monarchie de Juillet[4], et fut rendu à la vie privée par la révolution de Février 1848[4].
Officier de la Légion d'honneur, il fut admis à la retraite avec le grade de colonel d'état-major.
Burelé d'argent et d'azur, à trois chevrons de gueules, brochant sur le burelé, le premier chevron écimé.[6]
Fils aîné d'Alexandre-François, comte de La Rochefoucauld (1767-1841) et d'Adélaïde de Pyvart de Chastullé (1769-1814), Alexandre Jules épousa, le à Liancourt, avec Hélène-Charlotte-Pauline Desolle(s) (Paris, - Paris, ), fille de Jean-Joseph-Paul-Augustin de Solle, marquis Desolle, pair de France, ministre d'État, lieutenant-général des armées du roi, chevalier du Saint-Esprit, commandeur de Saint-Louis, grand-cordon de la Légion d'honneur et d'Anne Émilie de Picot de Dampierre. Deux branches des La Rochefoucauld sont issues de leurs mariage, les ducs d'Estissac et les Princes de La Rochefoucauld-Montbel.
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