Albert Guillaume est le fils de l'architecte Edmond Guillaume. Il est l'un des caricaturistes des plus renommés de la Belle Époque. Sa sœur aînée Marie Guillaume-Lami (d), née en 1867, qui signe « M. G. Lami », est aussi illustratrice[1] et caricaturiste[2].
Influencé par Jules Chéret, il crée aussi bien des affiches pour le théâtre que pour la publicité: deux de ses créations seront publiées dans Les Maîtres de l'affiche. Il poursuit parallèlement une carrière de peintre où il brosse avec humour le portrait de la bonne société parisienne.
Un grand nombre de ses illustrations sont publiées en albums par des éditeurs tels que Jules Tallandier, Ernest Maindron et Henri Simonis Empis. Il publie aussi trois albums de dessins militaires, dont Mes Campagnes (1896), préfacé par Georges Courteline.
À l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 à Paris, il crée, avec son frère Henri, l'attraction du «Théâtre des Bonshommes Guillaume»[3] qui met en scène une série de marionnettes satiriques sonorisées par un phonographe[4], ce qui lui vaut d'être lauréat de la médaille de bronze.
Réserviste dans l'infanterie pendant la Première Guerre Mondiale[5], il réalise un grand nombre de caricatures et autres dessins humoristiques en lien avec l'actualité[Note 1].
Guillaume se retire à la fin de sa vie dans le petit village de Faux, où il meurt.
Monsieur Strong, Paris, Delagrave, in-8º à l'italienne, 1890.
Madame veut rire, Paris, H. Simonis Empis 1902, in-16.
Pour quand il pleut, Paris, H. Simonis Empis 1903, in-16.
Les Unes et les Autres Paris, Garnier Frères, 1905, in-8º.
Albert Guillaume - Les Maîtres humoristes, leurs meilleurs dessins, leurs meilleures légendes, Paris, Société d’Édition et de Publication (Félix Juven), 1907.