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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Albert Fossey-François, Compagnon de la Libération (Résistance intérieure française), militant socialiste, lieutenant-colonel français, né le à Juaye-Mondaye, mort le à l'hôpital militaire Robert-Piquet de Villenave-d'Ornon près de Bordeaux, victime d'un traumatisme crânien lors d'un saut en parachute au cours d'un meeting aérien sur la base de Mérignac.
Albert Fossey (alias François) | |
Naissance | Juaye-Mondaye, France |
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Décès | (à 48 ans) Villenave-d'Ornon (Gironde), France |
Origine | France |
Allégeance | Armée française - FFI |
Arme | Troupe aéroportée |
Grade | Lieutenant-colonel |
Années de service | 1944 – 1958 (†) |
Commandement | FFI de la Creuse 2e Brigade de la 12e région militaire 3e Bataillon du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes 2e Régiment de Parachutistes Coloniaux |
Conflits | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
Faits d'armes | Libération de Guéret (Creuse) Poches de La Rochelle et Royan Opération Léa (Indochine) Spécialiste de la Guerre psychologique ou guerre subversive Saut sur Port Fouad (Suez) Bataille d'Alger |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille de la Résistance Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix de la Valeur militaire |
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Issu d'une modeste famille de meunier du Calvados, Albert Fossey poursuit d'abord des études au séminaire de Caen (institution Sainte Marie), puis à la faculté de lettre de la ville, avant de travailler dans l'imprimerie et l'édition (Éditions Aubier-Montaigne et Presses universitaires de France).
À partir des années 1930, il milite en région parisienne au sein de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et du Syndicat CGT du Livre. Il est également président du comité du Front populaire d'Orsay et membre de la direction de la fédération socialiste de Seine-et-Oise. En 1938, il est licencié pour avoir fait grève[1]. Il devient en 1939 directeur commercial des Presses universitaires du Massif Central à Guéret (Creuse). Mobilisé, il participe à la campagne de France, échappe à la captivité et revient à Guéret.
Il entre en résistance très vite après son retour du front en 1940. Affilié au mouvement Libération-Sud en novembre 1941 (alias "François"), il en devient le responsable départemental adjoint en 1942 (Adjoint de Roger Cerclier alias "Jean Pierre"). Il est nommé responsable départemental du noyautage des administrations publiques (NAP) en .
Il est ensuite chef départemental des maquis de l'Armée secrète (), puis chef départemental des FFI de la Creuse et du Cher zone sud (R5/D2) en . Il est nommé lieutenant-colonel FFI en . Il est fait Compagnon de la Libération par décret le .
Intégré à l'armée d'active, il participe aux opérations du front de l'Ouest et aux opérations en Algérie (), il part ensuite pour l'Indochine comme officier parachutiste, puis combat en Algérie et à Suez. Il a notamment commandé le 2e régiment de parachutistes coloniaux (2e RPC) en 1957-1958. Il est inhumé au cimetière parisien de Thiais.
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