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légionnaire et terroriste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Albert Dovecar, né le à Tužno dans l'ex-Yougoslavie, (aujourd'hui en Croatie) et mort fusillé au fort du Trou-d'Enfer à Marly-le-Roi le , est un sergent du 1er régiment étranger de parachutistes qui a rejoint durant la guerre d'Algérie les commandos Delta de l'Organisation de l'armée secrète (OAS).
Naissance | Tužno, Yougoslavie |
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Décès | |
Nationalité | |
Allégeance |
Légion étrangère | OAS | Commando Delta |
Activités |
Membre de | |
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Arme | |
Unité |
1er REP |
Grade militaire |
sergent |
Conflit |
guerre d'Algérie |
Condamné pour |
complot contre la sûreté de l'État |
Condamnation |
condamné à mort |
Sa famille fuit le régime communiste yougoslave et émigre à Graz, en Autriche. Après avoir terminé ses études, il décide de s'engager dans la Légion étrangère. Il signe son contrat le à Marseille, sous le nom d'emprunt de « Paul Dodevar », né à Vienne en Autriche le . Après son instruction de base à la 2e compagnie d’instruction du 1er régiment étranger à Mascara, il est affecté au 1er régiment étranger de parachutistes.
Il participe à la guerre d'Algérie. À Guelma, lors de la bataille des frontières en février 1958, il est pourvoyeur. Il devient voltigeur, et se lie avec le lieutenant Roger Degueldre. Il est affecté dans la section de l'adjudant Stuwe de la première compagnie commandée par le capitaine Sergent et le lieutenant Godot, futurs chefs de l'OAS-Métro[1].
Après la participation de son régiment au putsch des généraux du , il décide de déserter le et rejoint l'Organisation de l'armée secrète. Il intègre les commandos Delta de l'OAS sous les ordres de Degueldre. Chef du commando Delta 1, il organise l’assassinat du commissaire central d'Alger Roger Gavoury, le . Recherché, il est appréhendé boulevard Marcel-Duclos à Alger, avec cinq autres membres, le , au PC de Degueldre.
Emprisonné à la Santé, il y retrouve de nombreux légionnaires dont les membres du Commando Delta qu'il dirigeait. Il partage pendant un mois la cellule de Ténard. Le procès se déroule du 26 au 30 mars 1962.
À Paris, le tribunal militaire juge Herbert Pietri, Dovecar, Ténard, Claude Piegts, Paul Frapoli et Jacques Malmassari pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres, de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix[2]. »
Il est condamné à mort par la cour militaire de même que Piegts. Ses compagnons du commando sont condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité[3]. Tous crient « Algérie française ! » à l'énoncé du verdict et les ex-légionnaires condamnés jettent leurs décorations dans le prétoire[3].
Il est fusillé à 4 h 12, le , au fort du Trou-d'Enfer en banlieue parisienne.
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