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conservateur et conseiller d'État français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alain Pierre Seban, né le à Toulouse (Haute-Garonne), est un responsable d'institution culturelle et un haut fonctionnaire français.
Président Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou | |
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Entre 2007 et 2015, il a été le président du Centre Georges-Pompidou, ainsi qu'à ce titre du Centre Pompidou-Metz, de la Bibliothèque publique d’information (Bpi) et de l’Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique/musique), trois organismes associés au Centre Pompidou.
Alain Seban est diplômé de l'École polytechnique (X83), de l'ENSAE et de l'Institut d'études politiques de Paris.
À sa sortie de l'ENA en 1991, il est nommé auditeur au Conseil d'État. Il est parallèlement conseiller juridique du directeur du patrimoine au ministère de la culture[1], rapporteur de la mission Picq sur les responsabilités et l’organisation de l’État[1], membre de la Commission de contrôle du Mobilier national[2] et secrétaire général de la mission de préfiguration de l’Institut national d'histoire de l'art[1], dirigée par Michel Laclotte, directeur honoraire du Musée du Louvre.
Il est promu maître des requêtes en 1994 et nommé au cabinet de Philippe Douste-Blazy, ministre de la culture l'année suivante[3]. Il y est chargé des musées, du patrimoine, de l’architecture, des archives, des affaires juridiques et des réformes et de la propriété littéraire et artistique. Réintégré au Conseil d'État en 1997, il y devient commissaire du gouvernement près l’Assemblée du contentieux et les autres formations de jugement[4].
En parallèle à ses fonctions au Conseil d'État, il est membre de la commission de gestion de la caisse de retraite du personnel de l'Opéra national de Paris[5] et de la commission de gestion de la caisse de retraites du personnel de la Comédie-Française[6], et membre suppléant de la commission des sondages[7]. Il est également conseiller juridique de la mission de préfiguration puis de l’établissement public du musée du quai Branly de 1997 à 2002[1] et maître de conférence à l'ENA de 1996 à 1999.
En 2002, il rejoint le cabinet du ministre des Affaires Étrangères, Dominique de Villepin en qualité de chargé de mission auprès du ministre[8], chargé notamment des relations culturelles internationales. Il est ensuite directeur du développement des médias (service du Premier ministre mis à la disposition du ministre de la Culture et de la Communication) de à [9]. À ce titre, il est notamment chargé de la réforme des aides à la presse[10], participe à la mise en place de la chaîne d’information internationale (devenue France 24) et au déploiement de la télévision numérique terrestre, est chargé de la transposition des directives européennes du « paquet télécoms »[11] et de la réforme des secteurs interdits de publicité télévisée[12].
Il devient alors conseiller pour la culture et les médias, puis conseiller pour l’éducation et la culture à la Présidence de la République[13]. Dans ce cadre, il est notamment chargé de superviser la négociation de l’accord inter-gouvernemental relatif au Louvre Abou Dabi et l’inauguration en 2006 du musée du quai Branly.
Il remplace Bruno Racine à la présidence du Centre Georges-Pompidou pour 5 ans à compter du [14] et est parallèlement promu conseiller d’État en service ordinaire[15]. Il s’attache à doter le Centre d’un plan stratégique, approuvé à l’automne 2007, qui prend appui sur la vision fondatrice du Président Georges Pompidou : « l’ambition de créer une interface entre la société et la création, avec la conviction qu’une nation qui s’ouvre à l’art de son époque est plus créative, plus agile, plus forte. »[16]. Ce plan s’articule autour de trois priorités :
Dans le cadre de ce plan stratégique, le Centre Pompidou, à l’initiative d’Alain Seban, développe plusieurs « projets stratégiques » financés par le développement du mécénat : le Nouveau festival, lancé en [17] et dont la deuxième édition a lieu en ; le Centre Pompidou-Metz, inauguré en , première décentralisation d’une grande institution culturelle nationale[18]; le Studio 13/16, premier espace destiné aux adolescents dans une grande institution culturelle, inauguré en [19]; l’exposition « Paris-Delhi-Bombay… », programmée en , qui fait dialoguer les scènes contemporaines indienne et française[20]; le Centre Pompidou virtuel, nouvelle plateforme de diffusion de contenus numériques concernant l’art moderne et contemporain[21]; le Centre Pompidou mobile, avec une première exposition à Chaumont (Haute-Marne) qui rassemble 29 000 visiteurs en 2 mois 1/2 (pour une population de 23 000 habitants)[22].
Sous sa présidence, si le Centre voit son projet de création d’un lieu d’exposition consacré aux artistes de la scène française dans les sous-sols du Palais de Tokyo à Paris écarté par la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, qui lui préfère l’extension du Site de création contemporaine déjà installé sur les lieux[23], il connaît un développement spectaculaire de sa fréquentation avec 3,6 millions de visiteurs en 2011 (+40 % entre 2007 et 2011)[24], grâce notamment au succès de grandes expositions comme Kandinsky, Calder, Soulages, Lucian Freud ou Mondrian/De Stijl, et une forte progression de ses ressources propres (+50 % entre 2007 et 2009)[25]. Il renouvelle également en 2009 la présentation de ses collections contemporaines avec elles@centrepompidou, consacrée exclusivement aux artistes-femmes, qui reçoit 2,5 millions de visiteurs jusqu’à son renouvellement en [26].
Il est renouvelé pour trois ans à la tête de l'institution lors du conseil des ministres du [27]. Au cours de son second mandat, il développe le concept d'antennes temporaires du Centre Pompidou installées dans des lieux existants en France ou à l'étranger pour une durée de quelques années, sous le nom de « Centres Pompidou provisoires »[28]. Le premier de ces centres est inauguré à Malaga (Espagne) le quelques jours avant la fin de son mandat[29]. Il cède alors son siège à Serge Lasvignes, nommé en à la tête de l'institution, et réintègre le Conseil d'État[30]. Il est membre permanent du jury du Prix des prix littéraires depuis 2011.
En 2018, il devient président suppléant de la chambre disciplinaire nationale de l'ordre des médecins, parallèlement à ses fonctions au Conseil d'État[31].
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