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historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alain Blondy, né le à Bordeaux, est un historien français spécialiste de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Rhodes et Malte, ainsi que du monde méditerranéen aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles[1].
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Université de Malte (- Université Paris-Sorbonne (depuis ) |
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Directeur de thèse |
André-Jean Tudesq (d) () |
Distinctions |
Après des études supérieures à la faculté des Lettres et Sciences humaines de Bordeaux, Alain Blondy travaille sous la direction du professeur André-Jean Tudesq[2], s'orientant vers l'histoire de la communication. Sa maîtrise sur la presse à Bordeaux sous Louis XVIII[3], puis sa thèse sur les ultraroyalistes bordelais[4] s'inscrivent dans l'étude du rôle historique des médias dans les débuts de la diffusion des idées.
Alain Blondy rejoint en 1972 l'équipe dirigée par le professeur Charles-Pierre Guillebeau, chargée de la création de l'Office national d'information sur les enseignements et professions (ONISEP) que venait de décider Olivier Guichard, Ministre de l'éducation nationale. Chargé de mission, puis conseiller technique auprès du directeur, il contribue à la mise en place de l'information sur les débouchés des études et les possibilités d'insertion professionnelle des lycéens et étudiants.
En 1977, il entre au cabinet de Jacques Legendre, Secrétaire d'État chargé de la formation professionnelle, pour s'occuper plus spécialement des mesures destinées aux jeunes. Dans ce cadre, il fait notamment partie de la mission d'experts de l’OCDE dirigée par Shirley Williams sur les politiques de formation et d’insertion professionnelles des jeunes en République fédérale d’Allemagne (1979). Il coorganise en 1980, avec la Chambre de commerce franco-arabe le colloque d'Amman (Jordanie) sur les Transfert des savoirs et transfert de technologies.
En 1989, il devient chef de cabinet de l'administrateur provisoire de l'université Paris-IV et contribue à la mise en place des nouveaux statuts de l'université. De 1993 à 1998, il dirige le cabinet du recteur Jean-Pierre Poussou, président de la Sorbonne, avec la charge des affaires générales de cette université.
À partir de 1973, Alain Blondy enseigne au CELSA (École des hautes études en sciences de l'information et de la communication – Celsa, université Paris IV -Sorbonne), où il obtient un poste titulaire en 1985. Il met en place un DEUG préprofessionnalisant et un magistère de communication. En 1995, il est élu professeur à la Sorbonne (Paris-IV).
Il est professeur invité à l’université de Tunis-I et à l'université de Chypre et chargé de cours aux collèges universitaires de Moscou et de Saint-Pétersbourg, Alain Blondy enseigne à l’université de Malte de 1998 à 2010.
De 1999 à 2003, il préside les jurys de concours d'entrée à l'École nationale supérieure de sécurité sociale. En 2013, il est élu professeur émérite et réélu en 2023.
Depuis 2006, il est membre du conseil d'administration et du conseil scientifique de la Société d'Histoire et du Patrimoine de l'Ordre de Malte.
Parallèlement, toujours intéressé par le mécanisme d'obsolescence des institutions et des idées, Alain Blondy centre principalement ses recherches sur les États méditerranéens : d'abord la république de Gênes puis Chypre et enfin l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui est le sujet de son habilitation (1993) L'ordre de Malte à l'épreuve des idées nouvelles 1740-1815, sous la direction du professeur Jean Tulard. À la Sorbonne, Alain Blondy travaille principalement sur Malte, l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et les États barbaresques (régence d'Alger, régence de Tunis et régence de Tripoli)[5]. Mais à côté de l’histoire du monde méditerranéen à l’époque moderne (XVIe siècle-début XIXe siècle), il reste attaché à l’histoire des idées et de la communication politiques dans le monde occidental à la même époque.
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