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résistant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alain Agenet, né à Pondichéry (Indes françaises) le et mort le à Bourg-la-Reine, est un résistant français, compagnon de la Libération.
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Alain Marie Léon Agenet |
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Son père était médecin militaire des troupes coloniales. Alain Agenet est scolarisé en France, au prytanée national militaire, lors de la débâcle de 1940. Il suit son école qui évacue La Flèche pour le sud de la France. En cours de trajet il decide de rejoindre l'Angleterre et monte à Saint-Jean-de-Luz dans un navire polonais qui l'emmène dans les îles britanniques. En arrivant à Londres, il s'engage dans les forces françaises libres fin à quelques jours de son anniversaire des 18 ans[1].
Il est très rapidement affecté à une unité combattante (1ère Compagnie de Chars), rejoint l'Afrique et se trouve au large de Dakar de l'opération Menace de septembre 1940. Il combat ensuite au Cameroun en octobre 1940. Il devient ensuite élève aspirant à l'école d'élèves officiers de Brazzaville. Le 23 juillet 1941, le lieutenant-colonel Lanusse (commandant le bataillon mixte) l'affecte, ainsi que 14 autres aspirants, au Bataillon de Marche n°6[2]. Il doit être hospitalisé pour maladie durant six semaines à Beyrouth. Ensuite, il rejoint le 3è bataillon de la 13e demi-brigade de Légion étrangère. Il est le plus jeune officier de la 13e D.B.L.E[3]. De janvier à juin 1942, il combat en Libye, notamment à Sollum, Méchili et Bir-Hakeim. Il est nommé sous-lieutenant à la compagnie lourde du 2e bataillon à la dissolution du sien. Il sert comme chef de section antichars et se distingue lors de la seconde bataille d'El Alamein ce qui lui vaudra une citation à l'ordre de l'armée. Il se bat en Tunisie à Takrouna en et devient lieutenant à titre exceptionnel en [1],[4].
Apres l'Afrique, il retrouve l'Europe en débarquant à Naples en avril 1944. Il combat en Italie au printemps 1944 à Pontecorvo et Radicofani. Puis c'est le débarquement en Provence le où il combat à Cavalaire et Toulon. Il participe à la Libération de la Provence, remonte avec la 13e D.B.L.E la vallée du Rhône, passe par Lyon, combat dans la Haute-Saône et les Vosges où il se distingue à Onans contre 2 équipages de chars. L'Allemagne est proche, il combat dans le Haut-Rhin lorsqu'il est blessé au pied par un éclat d'obus le 30 novembre 1944 à Masevaux. Il sera hospitalisé à Paris au Val-de-Grâce. Son retour au combat s'effectuera dans les Alpes le 29 mars 1945. Du 13 au 19 avril 1945, la 1re D.F.L. se bat pour la reprise du massif de l'Authion contre les italiens de la division Littorio et les troupes allemandes. Pour une dernière bataille, le bilan sera très meurtrier dans les rangs de la 1re D.F.L.[1],[5].
Il sera nommé Compagnon de la Libération par décret du 20 janvier 1946. Il sera ainsi un des 20 plus jeunes combattant de cet ordre[6]. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il choisit de rester dans l'armée et sera nommé au cabinet du résident général de Tunisie (juin 1946-août 1947). Il rejoindra ensuite l'AEF (janvier 1948-juillt 1950). Le désormais capitaine Agenet sert pendant la guerre d'Indochine (janvier 1952-1954). Il y sera blessé au combat de My Coi le 26 octobre 1952 d'une balle au bras droit. Malgré sa blessure, il reste au commandement de ses hommes du 59e bataillon vietnamien et sera cité à l'ordre de l'armée en mars 1953[7]. Il participe ensuite à la guerre d'Algérie (1956-1958), assurant aussi des commandements hors conflits en Allemagne[1] et au Cameroun. Il est nommé lieutenant-colonel en janvier 1968. Il rejoint alors la Nouvelle-Calédonie et y dirige le camp d'instruction des recrues jusqu'en 1971. A son retour en France, il commande l'annexe Robert de Cotte aux Invalides. Il quitte l'armée avec le grade de colonel en 1972 et meurt le à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine)[1]. Ses obsèques furent célébrées le 3 octobre 1977 en l'église Saint-Louis des Invalides à Paris[8].
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