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journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alain-Gérard Slama, né le à Tunis, est un essayiste, journaliste et historien français.
Membre du Conseil économique, social et environnemental |
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Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
École normale supérieure (à partir de ) Institut d'études politiques de Paris (jusqu'en ) |
Activités | |
Rédacteur à | |
Conjoint |
Catherine Royer-Slama (d) (jusqu'en ) |
Enfants |
Mathieu Slama Paul Slama (d) |
A travaillé pour | |
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Parti politique | |
Distinctions |
Alain-Gérard Slama est lauréat du concours général en version latine (1958)[1]. Ancien élève du lycée Carnot de Tunis, il est reçu à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (promotion L1962)[2] et est licencié en histoire[3]. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1966)[4]. Il est agrégé de lettres classiques.
Veuf de Catherine Royer-Slama (disparue en 2003)[5],[6], il est père de deux fils, Mathieu et Paul Slama[7].
Alain-Gérard Slama a enseigné l'histoire culturelle à l'IEP de Paris[8].
Il est président de la Fondation de l'École normale supérieure, vice-président du groupe des personnalités qualifiées au Conseil économique, social et environnemental, membre du Conseil d'analyse de la société auprès du Premier ministre[9], membre du Comité consultatif national d'éthique, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, membre du conseil scientifique de la Fondation pour l'innovation politique, membre du jury du prix Alexis-de-Tocqueville. Il a aussi été membre du Rassemblement pour la République[10] et du conseil d'orientation de l'Institut Montaigne[11].
Il a participé au colloque du Club de l'horloge sur le thème « Socialisme et fascisme : une même famille ? »[10],[12].
Il fut membre actif de l'Association « Annie Kriegel », présidée par Emmanuel Le Roy Ladurie.
Il est candidat au fauteuil de Pierre-Jean Rémy (no 40) à l'Académie française, le , mais l'élection est déclarée blanche après quatre tours de scrutin (au dernier tour, 12 voix pour Sylvie Germain, 5 pour lui et 11 bulletins marqués d'une croix)[13].
Il est éditorialiste et membre du comité éditorial du journal Le Figaro, chroniqueur aux revues périodiques Le Point et Le Figaro Magazine et à la radio France Culture.
Il collabore également aux revues littéraires suivantes : Vingtième siècle, L'Histoire, Politique internationale, Droits, Pouvoirs et Le Débat.
Il a participé régulièrement aux Matins de France-Culture, depuis la création de l'émission en , dont il est le « chroniqueur à la voix de crécelle » selon Pierre Assouline[14]. Il est également « polémiste » dans l'émission radiophonique On refait le monde sur RTL.
Jusqu'en 1998, Alain-Gérard Slama a été le titulaire de la direction d'études de culture générale à Sciences Po (IEP de Paris). Jusqu'en 2007, il y a été professeur d'histoire des idées politiques et il y est toujours maître de conférences en droit et en littérature.
Il a été par ailleurs directeur d'études au Collège interarmées de défense (École de guerre) de 1993 à 1996.
Alain-Gérard Slama a été visiting fellow (visiteur) du St. Antony's college de l'université d'Oxford et du Center for European Studies de l'université Harvard.
Le , Alain-Gérard Slama a été entarté. Il raconte l'épisode dans ses Chroniques des peurs ordinaires : Journal de l'année 2002 : « 17 h 30. Cet après-midi, au sortir rue de Rennes d'un débat organisé par la FNAC-Montparnasse à l'initiative de L'Histoire, j'ai été, comme on dit, « entarté ». Je n'ai pas eu le temps de voir mon agresseur. Ce que je sais, c'est que c'est sale, violent et humiliant. Le plus pénible est la mine moqueuse de certains passants, dont une jeune femme qui paraissait enchantée[15]. »
Alain-Gérard Slama fait partie des personnalités médiatiques critiquées par Serge Halimi dans son pamphlet Les Nouveaux Chiens de garde (1997)[16].
Sa pensée, d'inspiration « gaullo-libérale », est tout entière consacrée à refonder les bases d'une synthèse entre l'autorité de l'État et ce qu'il appelle « le primat de la liberté ».
Cette synthèse, il en cherche les clés dans les principes des Lumières, dans les concepts forgés par les libéraux du XIXe et du XXe siècle et dans la « séparation des ordres » laïque et républicaine. Depuis les origines de la revue Contrepoint, de mouvance aronienne, qui a été l'ancêtre de la revue Commentaire, et dont il a été, au côté de Georges Liébert, un des fondateurs dans les années 1970, ses essais, ses articles de presse et ses chroniques quotidiennes sur France Culture n'ont cessé de pourfendre les idéologies de la prévention, de la transparence, de l'exclusion et de l'identité. Ces idéologies sont à ses yeux les principaux marqueurs de l'aspiration à un « totalitarisme non fasciste », qui demeure la tentation, sans cesse renaissante, de la culture politique française, et dont le point culminant a été la Révolution nationale du régime de Vichy.
Il est opposé à la discrimination positive mise en place à l'IEP de Paris via les Conventions éducation prioritaire par Richard Descoings[17].
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