historienne américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Adrienne Mayor , née le à Benton (Illinois), est une historienne des sciences et technologies de l'Antiquité et une folkloristeaméricaine. C'est la première à mettre en avant la théorie selon laquelle l'observation, pendant l'Antiquité, de fossiles d'espèces animales éteintes aurait inspiré la création de créatures mythiques.
De 1980 à 1996, Adrienne Mayor est réviseur et prépare des œuvres pour l'imprimerie (printmaker)[1].
Depuis 2006, chercheuse à l'université Stanford, Adrienne Mayor étudie l'histoire et la philosophie des sciences et technologies de l'Antiquité[2].
The First Fossil Hunters, Princeton University Press, 2000. (ISBN0-691-08977-9) (réédition en 2011)
Dans cet ouvrage, Mayor étudie les découvertes et l'interprétation des fossiles de dinosaures et d'autres vertébrés géants pendant l'Antiquité classique. Elle présente la théorie, aujourd'hui acceptée, que les observations à cette époque de fossiles d'espèces animales éteintes ont inspiré la création de créatures mythiques, tels le griffon et le monstre de Troie (une grande créature marine)[3].
Greek Fire, Poison Arrows & Scorpion Bombs, Overlook, 2003. (ISBN1-58567-348-X) (édition révisée en 2009, [20 premières pages]); Feu grégeois, bombes à scorpions et cochons enflammés: La guerre non conventionnelle dans l'Antiquité, éditions Nouveau Monde, 2024.
Dans cet ouvrage, Mayor affirme que les peuples de l'Antiquité connaissaient les armes biologiques et chimiques[4].
Mayor rapporte que les aborigènes d'Amérique ont aussi découvert des fossiles d'êtres géants. Dans cet ouvrage, elle s'attarde à étudier la compréhension qu'avaient ces peuples des êtres qu'ils n'avaient jamais connus[5].
(en-US) Tim Tokaryk, «Explaining Giant Bones», American Scientist, nov–dec 2000 (lire en ligne):
«The First Fossil Hunters brings together mythology, art, geology and paleontology in a convincing manner. Because of its vast scope and the author's cross-disciplinary approach, the book may encounter resistance from some readers, but archaeologists and paleontologists with open minds will find their vision of the past broadened.»