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général italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Adalbert de Savoie-Gênes (en italien : Adalberto Luitpoldo Elena Giuseppe Maria di Savoia-Genova), né le à Turin, où il est mort le ) est un membre de la Maison de Savoie, appartenant à la branche de Savoie-Gênes, et un général italien.
Duc |
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Nom dans la langue maternelle |
Adalberto di Savoia-Genova |
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Distinction |
Dans l'entre-deux-guerres, il est souvent cité avec le titre de duc de Bergame, qu'il a reçu ad personam le [1].
Adalbert de Savoie-Gênes, né en 1898 à Turin, est le troisième fils de Thomas de Savoie-Gênes et d'Élisabeth de Bavière (1863-1924)[1]. Son père est le petit-fils de Charles-Albert de Sardaigne et du roi Jean Ier de Saxe. Sa mère est une petite-fille de Louis Ier de Bavière et arrière-petite-fille de Charles IV d'Espagne et de François Ier des Deux-Siciles.
Le couple a cinq enfants outre Adalbert : Ferdinand (1884-1963), Philibert (1895-1990), Marie Bonne (1896-1971), Marie-Adélaïde (1904-1979) et Eugène (1906-1996). Le , le roi Victor-Emmanuel III lui confère le titre de duc de Bergame[1].
Il participe à la Première Guerre mondiale et se bat sur le Montello en et dans la Vallagarina en . Par la suite, sa carrière militaire a lieu entre l'Italie et l'Éthiopie[2]:
Après l'occupation italienne de l'Albanie, Adalbert est nommé lieutenant-général du roi, et représente la maison de Savoie à l'occasion du mariage du roi Zog et inspirant beaucoup de sympathie parmi les Albanais[3]. Il conduit à Sofia la délégation officielle italienne à l'enterrement du roi Boris III de Bulgarie, qui est mort dans des circonstances mystérieuses, le . Pendant le fascisme, l'OVRA monte un dossier, plus ou moins fondé, concernant la prétendue homosexualité d'Adalbert[4].
Le duc de Bergame, cependant, a une longue relation avec une noble piémontaise, qui n'a pas abouti à un mariage en raison de l'opposition d'Umberto II[5]. Il a toujours été éloigné des mondanités et de la cour et mène une vie assez anonyme, surtout quand on le compare à celui des cousins de la branche de Savoie-Aoste[6]. Il ne s'est jamais marié et n'a pas eu d'enfants.
Après la naissance de la République italienne en 1946, il vit pendant trente ans, avec son frère aîné Philibert, à l'Hôtel Ligure, Place Carlo-Felice à Turin. En 1977, après que des gangsters ont attaqué l'hôtel et volé le contenu de certains coffres-forts, Adalbert s'installe dans une villa sur la propriété de Gertrud Kiefer von Raffler, la veuve du riche industriel Massimo Olivetti (fils de Camillo Olivetti), où il est mort en 1982. Il est enterré dans la crypte royale de la basilique de Superga, sur les collines du Piémont de la capitale[7].
Au moment du référendum de 1946, dans le journal de Falcone Lucifero, sont publiées quelques insinuations peu flatteuses sur le style de vie d'Adalbert et Philibert, qui a toutefois toujours été plein de réserve et de simplicité[8].
Adalbert de Savoie-Gênes a reçu les ordres suivants[1] :
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