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abbaye située dans la Métropole de Lyon, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'abbaye de l'Île-Barbe est une ancienne abbaye bénédictine, située dans le 9e arrondissement de Lyon, dans le quartier de Saint-Rambert-l'Île-Barbe.
Abbaye de l'Île-Barbe | |
L'ancienne abbaye en 1616. | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholique romain |
Type | Abbaye |
Rattachement | Ordre bénédictin |
Début de la construction | Ve siècle |
Date de désacralisation | 1549 XVIIIe siècle |
Protection | Classée MH (1993, église) Site classé (1937) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Ville | Lyon (9e arr.) |
Coordonnées | 45° 47′ 50″ nord, 4° 49′ 54″ est |
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Une abbaye est fondée sur l'île Barbe au Ve siècle. Il s'agit du premier établissement monastique de la région lyonnaise et l'un des plus anciens de la Gaule. Charlemagne la dote d'une belle bibliothèque. Elle était dédiée à saint André, puis à saint Martin à partir du Xe siècle[1].
Le monastère est pillé à plusieurs reprises (en 676, en 725 par les Sarrasins, en 937 par les Hongrois[2]). Il adopte la règle de saint Benoît au IXe siècle et gagne progressivement en richesse. En 816, Louis le Pieux accorde au monastère :
L'abbaye fonde le prieuré de Saint-Rambert, mentionné en 971 dans la charte de Conrad le Pacifique qui confirme les possessions de l'abbaye à l'abbé Heldebert. La même charte cite comme cella la petite église Saint-Jean-Baptiste, qui jouxte l'église abbatiale Saint-André[6].
Au début du XVIe siècle, l'abbaye passe sous le régime de la commende au bénéfice de la famille d'Albon.
Le , le pape Paul III sécularise l'abbaye et les moines deviennent des chanoines (collégiale)[7].
En 1562, elle est dévastée et incendiée par les troupes protestantes du baron des Adrets.
En 1741, Pierre Guérin de Tencin, archevêque de Lyon réunit le chapitre des chanoines au chapitre cathédral de Saint-Jean[7]. En 1745, le séminaire Saint-Pothin, créé en 1737 pour s'occuper des prêtres âgés ou infirmes[7], est transféré dans les locaux laissés vides[8]. L'établissement est supprimé à son tour en 1782[7] et les bâtiments sont rétrocédés au chapitre Saint-Jean[8]. Le , tout est vendu et dispersé[7].
À cette époque Gabriel Bonnot de Mably (1709-1785), était chanoine de l'église abbatiale de l'Île-Barbe.
Au XXIe siècle, de l'abbaye ne subsiste que l'église romane Notre-Dame, une partie de l'ancienne église Saint-Loup et quelques vestiges des bâtiments religieux.
L'abbaye était entourée d'une enceinte fortifiée. Celle-ci suivait le mur qui limite actuellement la promenade plantée d'arbres. On accédait au domaine de l'abbaye par deux portes :
Au nord, un château fort bâti sur un rocher servait de réduit en cas d'invasion. Il contenait également la riche bibliothèque dite de Charlemagne.
L'île était accessible par trois ports :
L'abbaye comptait deux églises :
À l'extrémité nord de l'île, le prieuré Saint-André était séparé du reste du monastère par sa propre enceinte. Ce prieuré avait sa chapelle dédiée à saint André et à sainte Anne.
Sur la place Notre-Dame (derrière la porte du même nom), s'élevait la dîmerie.
La maison de l'abbé avec sa chapelle dédiée à saint Denys s'élevait également sur la place Notre-Dame.
Autour du grand cloître, s'élevaient :
Près de la Saône, côté Saint-Rambert, on trouvait les réfectoires des moines et les celliers voûtés.
Source : Gallia Christiana
Liste non exhaustive des possessions tenues en nom propre ou en fief par l'abbaye[12],[13] :
Liste des possessions de l'abbaye dans le Lyonnais :
Liste des possessions de l'abbaye dans le Jarez :
Liste des possessions de l'abbaye dans le comté de Forez :
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