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abbaye située dans le Pas-de-Calais, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'abbaye Notre-Dame d'Eaucourt (en latin : Abbatia Ailcurtensis) était une abbaye de chanoines réguliers de saint Augustin située dans la forêt d'Arrouaise, près de Warlencourt-Eaucourt, aujourd'hui sur le territoire de Le Sars.
Ancienne abbaye Notre-Dame d'Eaucourt | ||||
Ordre | Chanoines réguliers de saint Augustin, victorins | |||
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Fondation | 1101 | |||
Fermeture | 1791 | |||
Diocèse | Arras | |||
Localisation | ||||
Pays | ||||
Coordonnées | 50° 03′ 53″ nord, 2° 47′ 54″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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En 1101, Odon, prêtre ermite, établit un ermitage, puis constitue avec le consentement de l’évêque d'Arras, Lambert, une communauté de chanoines réguliers. Lambert libère Odon, qui s'est retiré à Eaucourt avec quelques compagnons, de toute obéissance, sauf celle qui est due à l'ordinaire, lui donne l'église d'Eaucourt, la cura animarum de ses compagnons, et lui concède une dîme[1].
L'abbaye est bâtie au milieu des bois, appelés Bois du Mont-Oger ou d'Oger-Mont faisant partie de la forêt d'Arrouaise, sur un fond donné par le chapitre de Saint-Fursy de Péronne[2],[3].
Le pape Adrien IV confirme les possessions de l'abbaye d'Eaucourt.
En 1651, pendant la guerre franco-espagnole, l'abbaye est saccagée[3].
Une lettre du pape Grégoire IX, du , indique que l'abbaye est une maison de confédération autonome, de l'abbaye Saint-Victor de Paris.
Le , l'Assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. L'abbaye est vendue comme bien national[4],[5].
D'après Gallia Christiana, III, 446[6]
À partir du concordat de Bologne, commence la série des abbés commendataires et seigneurs temporels :
L'influence de l'abbaye s'étend sur les prieurés où elle envoie ses religieux et recueille les revenus :
L'abbaye possédait des terres et des biens à Beugnâtre, Courcelles-le-Comte, Grandcourt, Hamelincourt, Mory; un fief consistant en un moulin à vent à Courcelles-le-Comte.
Ancelle de Hesdin et sa famille avaient donné à l'abbaye d'Eaucourt tout ce qu'ils possédaient dans le village de Courcelles-le-Comte. Une charte de Thierry d'Alsace, comte de Flandre, approuve la donation faite, en 1145, par Anselme de Houdain et sa femme, Angeline ou Angine, fille de Hugues III de Campdavaine, comte de Saint-Pol, à l’abbaye d’Eaucourt, de ce qu’ils possédaient par droit d’héritage à Courcelles-le-Comte et de la troisième partie du moulin de Baillescourt.
En 1159 Raoul, comte de Péronne, confirme par une charte les biens possédés à Miraumont par l'abbaye d'Eaucourt[3].
Les dîmes pesaient sur des produits très variés tels que les grains, le vin, les fruits des arbres, les petits des animaux, le foin, le lin, la laine, le chanvre, les fromages.
Le chapitre de l'abbaye a le droit de patronage, de présentation à l’évêque et de nomination d'un desservant aux églises ou cures (paroisses) dont il percevait aussi les grosses dîmes : Auchonvillers, Eaucourt, Irles[12], Warlencourt[2].
En 1152, Simon, abbé d’Eaucourt, et son abbaye donnent à l’abbaye de Vaucelles leur dîme de Pésières. Ils renoncent à la dîme qu’ils prélevaient sur trois champs que Vaucelles possédait à Révelon ; en échange, Vaucelles leur donne deux tiers de la dîme sur un champ à Crux Soyran[13].
En 1161, Godescalc, évêque d'Arras, notifie qu'Anselme de Péronne a restitué à l'abbaye les dîmes novales de Miraumont.
Les armes de l'Abbaye d'Eaucourt se blasonnent ainsi :
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