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association française d'aviateurs De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’Aéro-Club de France (AéCF) est l'une des plus anciennes associations françaises d'aviateurs encore active. En France, seul l'Aéronautique-Club de France (ACDF), fondé en 1897, est plus ancienne. La Royal Aeronautical Society est, quant à elle, fondée au Royaume-Uni en 1866.
Forme juridique | Reconnue d'utilité publique |
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But | Société d'encouragement à la locomotion aérienne |
Zone d’influence | France |
Fondation | 20 octobre 1898 |
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Fondateur | Ernest Archdeacon, Léon Serpollet, Henri de La Valette, Jules-Albert de Dion, Henry de La Vaulx, Alberto Santos-Dumont, Henry Deutsch de la Meurthe et André Michelin |
Siège | Paris |
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Personnages clés | Catherine Maunoury, présidente depuis 2016 |
Slogan | Les pionniers de l'avenir |
Site web | aeroclub.com |
L'Aéro-Club de France créé le sous l'impulsion d'Ernest Archdeacon, Léon Serpollet et du comte Henri de La Valette avec Jules-Albert de Dion, Henry de La Vaulx, Alberto Santos-Dumont, Henry Deutsch de la Meurthe et André Michelin, puis Maurice Mallet. Son objet était à l'époque : Société d'encouragement à la locomotion aérienne.
À sa suite, de nombreuses associations nationales sont créées qui se fédèrent en la Fédération aéronautique internationale (FAI) en .
Dès , l'Aéro-Club de France organise la Coupe Deutsch de la Meurthe, défi destiné aux pilotes de dirigeables, puis, en , la coupe Gordon Bennett, la première compétition aéronautique. Toujours en , le , l'Aéro-Club de France homologue pour la première fois le vol d'un plus lourd que l'air : le vol réalisé par Santos-Dumont à bord de son biplan 14-bis. Ce sont également ses commissaires qui homologueront toutes les « premières » qui ont jalonné la naissance de l'aviation : 1er kilomètre, 1er vol d'un hélicoptère, etc.
Devant l'afflux de néophytes, l'Aéro-Club de France est chargé de délivrer les brevets de pilote (à partir de ), puis d'édicter des règlements, tâches qui seront reprises par la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) en 1919.
L'Aéro-Club de France publie une revue, d'abord L'Aérophile puis, à partir de , Aérofrance. La revue semestrielle est devenue La Revue de l'Aéro-Club de France depuis 2019.
Après , le développement de l'aviation donne naissance à des instances internationales telles que l'OACI. L'AéCF adapte son action tout en conservant certains de ses rôles originels : promotion de l'aviation au travers de coupes et de prix, homologation des records, distinction des grands acteurs de l'aéronautique puis de l'espace et célébrations des événements fondateurs de la conquête de l'air.
Le , Patrick Gandil a succédé à Catherine Maunoury comme président du conseil d'administration de l'Aéro-Club de France[1].
Le siège de l'Aéro-Club de France est situé 6 rue Galilée (16e arrondissement de Paris).
L'AéCF délivre périodiquement la Grande Médaille de l'Aéro-Club de France à des personnalités ayant contribué de façon exceptionnelle aux progrès de l'aviation. Les lauréats ont été :
Le Grand Prix Littéraire de l'Aéro-Club de France est créé en 1935, « dans le but de signaler au grand public l’œuvre récemment publiée, paraissant à la fois le mieux servir la cause de l'aéronautique et honorer les lettres françaises.» Il est attribué la première fois le 14 mars 1936 à l'issue d'un déjeuner donné à l'Aéro-Club de France, couronnant l'ouvrage « Enlevez les cales » de René Chambe, pilote de guerre et chef du service historique du ministère de l'Air.
L'Aéro-club de France, par le biais de sa commission Histoire, Arts et Lettres, délivre chaque année le Prix de l'Aéro-Club de France, prix littéraire délivré pour récompenser l'auteur du meilleur ouvrage aéronautique de l'année.
L'Aéro-club de France, par l'intermédiaire de cette même commission, délivre périodiquement un autre prix littéraire : le Grand Prix littéraire de l'Aéro-Club de France, prix dont ont notamment été récompensés Jules Roy pour « La Vallée heureuse » (1947), Pierre Clostermann pour « Le Grand Cirque » ou encore le médecin-général inspecteur Valérie André (2012).
L'Aéro-Club de France, en collaboration avec la Direction générale de l'Aviation civile, organise depuis 1947[9] l'échange international des cadets de l'air en France (International Air Cadet Exchange[10]). Chaque année, environ cinq cents jeunes passionnés d’aéronautique participent à cet échange mondial qui regroupe une vingtaine de pays[11]. Chaque pays participant a son propre système de sélection, la plupart étant affiliés à l’armée. En France, les lauréats proviennent des fédérations aéronautiques FFA (avion), FFPLUM (ULM), FFVV (vol à voile)[12], FFA (aérostation) et FFP (parachutisme)[13]. Il a pour principal but de favoriser les échanges entre les jeunes de toutes les nations du monde : découverte d'une nouvelle culture et d'un pays étranger, accès à des installations normalement interdites au public, contacts et échanges avec d’autres jeunes passionnés d’aviation du monde entier et surtout, tenir un rôle d’ambassadeur de l’aviation de son pays le temps de l’échange auprès des autres jeunes et des autorités du pays d’accueil[14].
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