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unité de cavalerie de l'armée française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 4e régiment de hussards (ou 4e RH), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment Colonel-Général hussards, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime.
4e régiment de hussards | |
Insigne régimentaire du 4e régiment de hussards. | |
Création | 1779 |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Régiment de hussards |
Garnison | Montigny-lès-Metz |
Ancienne dénomination | régiment Colonel-Général hussards |
Devise | « Saxe-Conflans, bannière au vent ! » |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Hohenlinden 1800 Austerlitz 1805 Friedland 1807 Kanghil 1855 Guise 1914 L'Escaut 1918 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Saint-Georges |
Guerres | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 (une étoile d'argent), Croix de guerre 1939-1945 (une palme) |
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Ses traditions sont gardées par le groupement de soutien de la base de défense de Metz.
Le 4e régiment de hussards connait différentes appellations et évolutions tout au long de son histoire :
Le 5e puis 4e hussards est affecté à l'armée du Centre :
En 1793 et 1794, il est à l'armée du Nord : bataille de Maastricht, bataille d'Aldenhoven (1794), bataille de Tirlemont, bataille de Hondschoote, bataille de Wattignies, passage de la Sambre.
Le , le futur maréchal de France, Étienne Gérard, alors sous-lieutenant, enlève un obusier et un convoi à l'ennemi. À cette époque, les engagements sont rares.
De 1794 à 1797, le régiment est à l'armée de Sambre-et-Meuse, combattant sous le regard imperturbable de Saint-Just qui signe lui-même la mise en retraite du lieutenant Jacques Helaïssen, le 5 messidor an II, au Pont :
En 1798 le régiment est à l'armée de Mayence et en 1799 à l'armée du Danube :
En 1800 il passe à l'armée du Rhin.
En 1804, le 4e reçoit quatre aigles et étendards du modèle Challiot. En 1805, le régiment, qui a 637 hommes, fait partie de la brigade Picard, division Kellermann, 1er corps d'armée du maréchal Bernadotte de la Grande Armée.
Le , bataille d'Austerlitz..
En 1806 et 1807, campagne de Prusse et de Pologne : bataille de Schleiz, bataille d'Iéna, bataille de Lübeck, bataille de Liebstadt, bataille de Mohrungen, bataille de Friedland.
À cette époque, les anciens de la Révolution cèdent leur place à de jeunes recrues. Le , le 4e reçoit deux couronnes d'or de la ville de Paris et part pour l'armée d'Espagne. Là, il combat jusqu'en 1813 : bataille d'Alcañiz (1809), bataille de Belchite (1809), bataille de Stella (1811), bataille de Chiclana (1811), bataille de Sagonte (1811), bataille de Tecla (1813), bataille d'Ordal (1813).
En 1812, un aigle reste en service, les autres sont renvoyés le . L'étendard du régiment est du modèle 1812 avec les mentions : Austerlitz Iéna Friedland.
En 1813 lors de la campagne d'Allemagne le régiment passe au 3e corps de cavalerie de la Grande Armée : le bataille de Gross Beeren, du 16 au bataille de Leipzig.
En 1814, il fait partie du 6e corps de cavalerie à l'armée de Lyon sous le commandement du général Pierre Augereau avec le 10e escadron du 4e Garde d'Honneur (Garde impériale). Dès le , les premières échauffourées entre les troupes françaises et autrichiennes ont lieu au nord de Bourg. Le 11, les Autrichiens se ressaisissent et contre-attaquent près de la carronière de Challes. La résistance acharnée des Français les oblige à faire venir 6 pièces d'artillerie qui poussent les Français à refluer en bon ordre à Meximieux. Le 4e hussard combat à Lons-le-Saunier, à Châlons, à Mâcon le où, sous les ordres du général Pannetier, il se distingue en chargeant quatre bataillons et quatre escadrons ennemis à Lage-Longeart. Le 20, a lieu la bataille de Limonest suivie de l'abdication.
Lors de la Première Restauration, beaucoup de cavaliers du 4e rentrent chez eux. Certains restent au régiment et acceptent de servir le roi.
Dès le retour de Napoléon en France, les engagements dans le 4e sont nombreux dans les départements rhônalpins ; le 4e est caserné à Vienne. Les jeunes gens et les anciens combattants préférant l'uniforme et le prestige du 4e à la désignation sordide des Conseils d'examen départementaux.
Regroupé à Vienne, le 4e reçoit un aigle et un étendard modèle 1815, après avoir brûlé son étendard blanc de régiment royal fraîchement béni sur le parvis de l'église de Vienne à l'annonce du retour de Napoléon, puis rejoint la Grande Armée. Il combat à Ligny le et à Waterloo le .
Le régiment est regroupé à Orléans, l'aigle et l'étendard du 4e sont détruits à Bourges.
En 1832, la garnison est à Poitiers.
De 1848 à 1850, la garnison est à Sedan.
Le , lors de la bataille de Kanghil, pendant la guerre de Crimée, le 4e régiment de hussards se distingue en capturant plusieurs canons russes.
En 1863, il est en garnison à Rome où le général de Montebello commande les troupes.
En 1870, il est en garnison à Phalsbourg et participe à la guerre franco-allemande de 1870. Au , le 4e régiment de hussards fait partie de l'Armée du Rhin. Avec le 4e régiment de lanciers du colonel Féline et le 8e régiment de lanciers du colonel de Dampierre, le 4e forme la 1re brigade aux ordres du général Cambriels. Cette 1re brigade, avec la 2e brigade du général Jolif-Ducoulombier, constituent la division de cavalerie commandée par un général de division, le baron Ameil. Cette division de cavalerie évolue au sein du 7e corps d'armée ayant pour commandant en chef le général de division Félix Douay :
De 1880 à 1887, il est en Algérie et participe à la campagne de Tunisie.
En 1914, la portion centrale (dépôt, administration, intendance) est à Reims et le reste à Verdun. Il appartient à la 4e brigade de cavalerie légère. Il combat avec la 4e division de cavalerie pendant la guerre, à cheval jusqu'au puis à pied jusqu'à janvier 1918. De mars à novembre 1918, le régiment sert comme infanterie montée[4].
Le 4e régiment de hussards forme la 5e brigade de cavalerie avec le 6e régiment de dragons. Lors de la transformation des divisions de cavalerie en février 1940, cette brigade est rattachée à la 3e division légère de cavalerie qui dépend de la 3e armée. En cas d'intervention au Luxembourg, cette division doit y entrer pour ralentir les Allemands et permettre l'exécution des destructions prévues. En attendant, le régiment stationne à Zoufftgen[5].
Le 4e régiment de hussards est en Algérie de au . Au cessez-le-feu du — à la suite des accords d'Évian du — il constitue, comme 91 autres régiments, une des 114 unités de la force locale de l'ordre algérienne à Dréa : la 410e UFL-UFO, composée de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans qui, pendant la période transitoire, est au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.
Le régiment est dissous le pour former le 8e régiment de dragons. Un nouveau 4e régiment de hussards est immédiatement recréé à partir d'éléments du 1er régiment de chasseurs d'Afrique et du centre d'instruction du 6e régiment de dragons.
De 1964 à 1979, le 4e RH est présent à Besançon, au quartier Brun. Doté d'engins blindés de reconnaissance (EBR), il fait partie du détachement d'avant garde du 1er corps d'armée.
Il s'installe à Laon en 1979 et rejoint la 8e division d'infanterie puis est dissous en 1984.
Le 1er juillet 1984, son étendard est confié au groupement des moyens régionaux n°6 — créé le 1er octobre 1969 — de Montigny-lès-Metz qui prend l'appellation de GMR/6 - 4e RH.
Le , il redevient le 4e régiment de hussards puis 4e groupe d'escadrons de hussards à partir du .
Entre 2000 et 2011, le 4e groupe d'escadrons de hussards soutient l'état-major de la région terre Nord-Est (RTNE) et bon nombre d'organismes et de formations isolées de la garnison de Metz, entre autres : l'état major de la brigade de renseignement (EMBR), le groupement de recueil de l'information (GRI), le centre d'instruction santé de l'armée de terre (CISAT), l'état-major interarmées de zone de défense Est (EMIAZD), le groupement recrutement sélection (GRS) de la RTNE et la place de Metz. Le régiment a également la responsabilité de 11 emprises dans Metz et de 17 terrains ou fortifications dans tout le département de la Moselle.
Comptant 500 personnels, il était composé d'un escadron d'instruction et d'un escadron de commandement et de quartier général.
Le 4e groupe d’escadrons de hussards occupait les casernes Raffenel-Delarue, Colin et Lizé sur la commune de Montigny-lès-Metz.
Dans le cadre de la création des bases de défense, il se transforme en groupement de soutien de la base de défense de Metz le et regroupe ses moyens au sein des casernes Raffenel-Delarue et Colin.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6],[7]:
La cravate de son drapeau est décorée :
« Saxe-Conflans, bannière au vent ! »
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