17 juin, Aquilée: un édit de Théodose adressé au préfet d'Égypte Evagrius et au comte Romanus reprend en l'aggravant la constitution du , qui interdit aux païens l’accès à leurs temples et toutes les cérémonies du culte païen, dans le diocèse d’Orient; les gouverneurs de province et leurs officiers risquent une amende de 15 livres d'or[1]. En Égypte, le patriarche d’Alexandrie Théophile est chargé d’appliquer l’édit. Les temples sont détruits ou transformés en églises. Les statues sont brisées ou transportées à Constantinople. À Alexandrie la Bibliothèque est incendiée et le Sérapéum est détruit[3],[4].
1erjuillet: loi adressée par Valentinien II, Théodose et Arcadius ad provinciales, qui autorise la légitime défense contre les soldats déserteurs, vagabonds et brigands de grands chemins[5]; elle est peut-être en relation avec les désordres en Macédoine.
Juillet: retour de Théodose à Constantinople où sa présence est attesté le 18 juillet[6].
Deux autres comptes rendus de l'ouvrage de M. Canfora (sup. cité) font dire à cet auteur que l'hypothèse la plus probable de la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie est celle résultant des conflits de pouvoir politique et religieux entre paganisme et christianisme confluences.ifrance.com et itinera.fltr.ucl.ac.be
Élisabeth Magnou-Nortier, Aux sources de la gestion publique: L'Invasio des villae ou la villa comme enjeu de pouvoir, vol.2, Presses Univ. Septentrion, , 356p. (ISBN978-2-86531-065-4, présentation en ligne)