25e division d'infanterie motorisée

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25e division d'infanterie motorisée

La 25e division d'infanterie (25e DI), devenue 25e division d'infanterie motorisée (25e DIM) entre 1934 et 1940, est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.

Faits en bref Création, Dissolution ...
25e division d'infanterie
puis
25e division d'infanterie motorisée
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L'état-major de la 25e DI autour du général Lévi en août 1916.

Création 1873
Dissolution 1946
Pays France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Garnison Lyon
Saint-Étienne
Clermont-Ferrand
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - bataille de Sarrebourg
1914 - bataille de la Mortagne
1914 - 1re bataille de l'Aisne
1914 - 1re bataille de Picardie
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille de Verdun
1918 - 2e Bataille de la Marne
1918 - Bataille de la ligne Hindenburg
1940 - Défense de Lille
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Création et différentes dénominations

  • 1873 : création de la 25e division d'infanterie
  • 1935 : devient 25e division d'infanterie motorisée
  • 1940 : disparition lors de la bataille de France
  • 1945 : nouvelle création de la 25e division d'infanterie
  • 1946 : forme la 25e division aéroportée

Les chefs de la 25e division d'infanterie

  • -  : général Février
  • .
  • -  : général Davenet
  • .
  •  : général Courty
  • -  : général Broye
  •  : général Gueytat
  • -  : général Pierron
  • .
  • -  : général Muzac
  •  : général Mouton
  •  : général Pedoya
  •  : général Brunet
  •  : général Girardel
  •  : général d'Amboix de Larbont
  •  : général Durand
  •  : général Soyer
  •  : général Pognard
  •  : général Goiran
  •  : général Helouis
  • -  : général Taverna
  • .
  • -  : général Delétoille
  •  : général Chandezon
  •  : général Demange
  • -  : général Debeney
  •  : général Lévi
  • -  : général Gratier
  •  : général Joba
  •  : colonel Bouviolle
  • .
  •  : général Meullé-Desjardins
  • -  : général Garchery
  • -  : général Montagne
  • .
  • 1939 - 1940 : général Molinié
  • 1945 : général Chomel
  • 1945 : général Molle
  • 1945 : général Bonjour

Avant 1914

La division est créée par le décret du . Située en 13e région militaire (Clermont-Ferrand), elle est constituée de deux brigades[1] :

La division est d'abord détachée en garnison à Lyon (1874-1881)[2],[3], puis à Saint-Étienne, la 50e brigade installant son état-major à Clermont-Ferrand (1882-1884)[4],[5], puis à nouveau à Lyon (1885-1886)[6],[7], puis retour à Saint-Étienne et Clermont à partir de 1887[8]. En 1888, le 6e régiment d'infanterie remplace le 92e régiment d'infanterie à la 50e brigade[9].

En 1889, l'état-major de la 50e brigade, maintenant constituée avec le 86e et le 139e régiment d'infanterie, déménage à Aurillac[10]. Elle a toujours cette organisation en 1914 : 49e brigade (16e et 38e RI) à Saint-Étienne, 50e brigade (86e et 139e RI) à Aurillac[11].

Première Guerre mondiale

Résumé
Contexte

Composition au cours de la guerre

Mobilisée dans la 13e Région, la division appartient au 13e corps d'armée, au sein de la 1re armée française.

Historique

1914

  • 2 –  : mobilisation

1915

  •  : stabilisation et occupation d'un secteur vers Lassigny et Beuvraignes :
    • 3 -  : limite gauche ramenée vers la lisière nord du bois des Loges. Combats du bois des Loges, de Plessis-de-Roye et de Beuvraignes.
    •  : front étendu, à droite, jusque vers Plémont. À partir du , retrait partiel du front, et travaux en vue d'une attaque sur Dancourt.
  •  : relève progressive et repos vers Gournay-sur-Aronde. À partir du , mouvement vers Moreuil ; repos. À partir du , mouvement vers Maignelay ; repos.
  •  : mouvement vers le front, et occupation d'un secteur entre le massif de Thiescourt et la lisière sud du bois des Loges.

1916

  •  : retrait du front et repos à l'ouest de Montdidier. À partir du 1er février, mouvement par étapes et transport par chemin de fer vers Crépy-en-Valois, puis vers Vic-sur-Aisne et Chelles. À partir du , transport par V.F. de Villers-Cotterêts, dans la région de Revigny, puis mouvement vers Fleury-sur-Aire ; repos.
  • 7 –  : Mouvement vers le front. Engagée dans la bataille de Verdun, vers Forges et Béthincourt.
    • 14 et  : attaques allemandes.
  •  : retrait du front et mouvement vers Jubécourt, puis transport par camions vers Sermaize-les-Bains. À partir du , transport par V.F. dans la région de Crépy-en-Valois ; repos.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Pernant et Hautebraye (commune d'Autrêches).
  •  : retrait du front et transport par V.F. dans la région de Crèvecœur-le-Grand. Repos vers Froissy, et à partir du , instruction au camp de Crèvecœur.
  •  : transport par camions dans la région de Caix. Engagée dans la bataille de la Somme, entre l'est de Lihons et l'est de la ferme Lihu : le , prise de Pressoire.
  • 14 –  : retrait du front ; repos au sud de Montdidier.
  •  : occupation d'un secteur entre le sud de Maucourt et la voie ferrée d'Amiens à Chaulnes.
  • 13 –  : retrait du front et mouvement vers Crépy-en-Valois ; repos.
  •  : transport par V.F. vers Neufchâteau ; repos. À partir du , transport par V.F. de Damblain, dans la région de Verberie ; repos.

1917

  •  : transport par camions vers le front et occupation d'un secteur vers Plessis-de-Roye et Canny-sur-Matz.
  • 16 –  : poursuite des troupes allemandes lors de leur repli stratégique (opération Alberich) : progression suivant l'axe Lassigny, Lagny, Bussy, La Neuville-en-Beine.
  • 1er avril : retrait du front ; repos vers Guiscard.
  • 1er : mouvement vers le front et occupation d'un secteur dans la région le canal Crozat, Roupy : attaques fréquentes, particulièrement violentes, le aux abords de Saint-Quentin.
  •  : retrait du front ; repos vers Nesle et Libermont ; (éléments en secteur du 20 au ).
  • 1er juillet : occupation d'un secteur vers Urvillers et Grugies.
  • 1er : retrait du front ; repos vers Nesle.
    •  : transport par V.F. de la région Ham, Nesle, dans celle de Vitry-le-François ; repos et instruction.
  •  : transport par camions dans la région de Verdun, et occupation d'un secteur vers Avocourt et la route d'Esnes à Malancourt.
  •  : retrait du front, transport par camions vers Dampierre-le-Château ; repos et instruction.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le Four de Paris (Vienne-le-Château) et l'Aire (Front de l'Argonne).
  •  : retrait du front ; repos vers Vaubécourt et Condé-en-Barrois.
  •  : transport par camions sur la rive droite de la Meuse et occupation d'un secteur vers Bezonvaux et Damloup.

1918

  •  : retrait du front ; repos vers Sermaize-les-Bains. À partir du , transport par V.F. en Argonne ; travaux.
  •  : occupation d'un secteur entre le Four de Paris et l'Aire.
  • 6 –  : retrait du front ; repos vers Rarécourt.
  •  : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d'un secteur sur les deux rives de la Meuse, vers la cote 344 et l'ouest de Forges, étendu à droite, le , jusque vers Beaumont.
  • 18 –  : retrait du front et transport par V.F. de la région de Revigny, dans celle de Verberie ; repos vers Villers-Cotterêts.
  •  : engagée, vers Le Plessier-Huleu, dans la 2e bataille de la Marne : à partir du , combats aux abords de Grand-Rozoy, puis poursuite jusqu'à la Vesle, atteinte le .
  •  : organisation du front, sur la rive gauche de la Vesle, vers Braine et l'est de Vasseny. Engagée à la fin d'août, et jusqu'au , dans la poussée vers la position Hindenburg :
    •  : franchissement de la Vesle, progression vers le canal latéral de l'Aisne, et, le vers Vailly.
    •  : prise de Vailly ; organisation des positions conquises vers Presles et l'ouest de Vailly. Puis progression jusque vers Ostel.
  •  : retrait du front ; puis transport par V.F. dans la région de Luzarches ; repos.
  •  : mouvement par étapes vers le front. Se trouve vers Moncornet, lors de l'armistice.

Rattachement

Affectation organique : 13e corps d'armée, d' à

  • 1re armée
  • 2e armée
  • 3e armée
    • 23 –
  • 4e armée
    • 10 –
  • 6e armée
    • 11 –
  • 7e armée
    • 2 –
  • 10e armée

L'entre-deux-guerres

La loi du , sur l’organisation générale de l’armée, et la loi des cadres et effectifs du , fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain.

Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types, dix divisions d’infanterie de type « nord-est », sept divisions d’infanterie motorisées et trois divisions d’infanterie alpine. En 1935, la 25e division d'infanterie devient la 25e division d'infanterie motorisée. Elle est stationnée à Clermont-Ferrand. Sa composition est la suivante :

Seconde Guerre mondiale

Composition

Le la 25e DIM, sous les ordres du général Molinié, est rattachée au 1er corps d'armée qui est intégré à la 7e Armée.

À cette date la 25e division d'infanterie motorisée se compose de :

1940

Dirigée en par le général Molinié, elle a fait partie des défenseurs de la Poche de Lille du 26 au 31 mai durant la bataille de France.

1945

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les FFI du centre-ouest de la France (notamment ceux de la brigade Charles Martel, d'Indre-et-Loire, et de Loire-Inférieure[12],[13]), sont incorporés dans la 25e DI, constituée en avril 1945 dans la région de Saint-Nazaire[14]. Équipée majoritairement avec des armes de prise, elle est engagée face à la poche allemande de Saint-Nazaire[15].

L'après Seconde Guerre mondiale

Le , la division absorbe les 1er et 2e RCP de la 24e division aéroportée (24e DAP) qui vient d'être dissoute[réf. souhaitée]. Cette nouvelle 25e DI devient à son tour une unité aéroportée sous le nom de 25e DAP par changement d'appellation le [16].

Notes et références

Voir aussi

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