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Le 256e régiment d'artillerie est un régiment français qui a été créé le . Il combat lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.
256e régiment d'artillerie | |
Création | |
---|---|
Dissolution | juillet 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | régiment d'artillerie |
Garnison | Montpellier |
Ancienne dénomination | 256e régiment d'artillerie de campagne (1917-1919)
256e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (1939-1940) |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Fourragères | aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 (2 palmes) |
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(de juin 1916 à décembre 1918, l'AD/47 est commandée par le colonel Roger[3])
Le , ce régiment d'artillerie de campagne est créé à partir de 3 groupes (chaque groupe compte 3 batteries de 4 canons de 75 mm[4]) :
Depuis mai 1916, ces trois groupes formaient l'artillerie divisionnaire de la 47e division d'infanterie[4], dont l'infanterie est constituée essentiellement de bataillons de chasseurs alpins.
Début avril 1917 constitue l'artillerie divisionnaire de la 47e DI (AD/47) qui revient d'Alsace en vue de l'offensive Nivelle, ou Bataille du Chemin des Dames[6]. Il participe aux combats dans l'Aisne jusqu'en [4].
Fin : instruction des Américains au camp de Gondrecourt le château[2].
Mi il se trouve en Champagne, dans le secteur de Tahure, ravin de la Goutte[7].
Fin , ce régiment embarque avec la 47e DI pour le front italien, franchit les Alpes au Col de Montgenèvre pour renforcer l'armée italienne sévèrement étrillée sur la Piave à Caporetto le et début par les Austro-Allemands[8].
Au repos en février, il rejoint le plateau d'Asiago fin mars[10].
En France, le les offensives allemandes du Printemps commencent en Picardie. Le , le régiment embarque à Padoue, retourne en France. La division est gardée en réserve puis envoyée dans le Pas-de-Calais pendant la bataille de la Lys conjointe aux offensives allemandes en Picardie, sans être engagée[11].
Le régiment est engagé début juin dans la bataille de l'Aisne[12].
: offensive de l'Ourcq dans le cadre de la 2e bataille de la Marne[13].
Le , il est engagé en soutien de la 37e DI offensive dans la Somme vers Moreuil[14] puis rejoint Roye[15]. Le , il soutient l'offensive de la 126e DI à Fresnoy-le-Petit (Gricourt) puis rejoint la 47e DI après la percée de la ligne Hindenburg[15]. 11 Novembre, fin des hostilités et de la "poursuite" dans l'Aisne entre Guise et La Capelle[16].
Le , le 256e RAC est dissout[3].
Régiment d'active créé par dédoublement du 56e régiment d'artillerie de montagne, il fait partie de la 31e division d'infanterie alpine sous le nom de 256e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (RALD)[17] ou 256e régiment d'artillerie lourde de montagne (RALM)[18]. Il est caserné initialement à Montpellier. Il est formé de deux groupes[18], l'un de canons 105 C modèle 1934 et l'autre de 155C modèle 1917[17].
Le régiment est notamment engagé pendant la bataille d'Abbeville[réf. souhaitée] et est dissous en avril 1940[17].
Le régiment est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes (deux citations à l'ordre de l'armée)[4]. Il porte en conséquence la fourragère aux couleurs de la croix de guerre[3].
L'insigne du régiment, fabriqué en 1939, est une rondache rouge chargé des lettres A et M (reprises des armoiries de Montpellier) et d'une croix occitane. L'insigne porte également un piolet, emblème des troupes de montagne, et un fer à cheval, symbole de la traction hippomobile[17].
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