Au cours de la Première Guerre mondiale, elle est rattachée au 12ecorps d'armée et participe à la plupart des affrontements sur le front de l'Ouest jusqu'en 1917. À partir de , la 23edivision est transférée sur le front italien où elle combattra jusqu'à la fin du conflit.
Elle combat ensuite pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu'à sa dissolution après la bataille de France de mai-juin 1940. Recréé à partir d'éléments FFI en mars 1945, elle est finalement dissoute en novembre 1945.
À partir du , violentes attaques françaises, en direction du massif de Berru, vers Cernay-lès-Reims et vers le fort de la Pompelle, puis stabilisation et occupation d’un secteur dans cette région.
– : Retrait du front, mouvement vers Jonchery-sur-Suippe et à partir du , occupation d’un secteur dans la région la ferme des Wacques, la Suippe, étendu à gauche, le , jusqu’au nord de Baconnes[1]: 12, et , attaques françaises au nord de Saint-Hilaire-le-Grand.
, violentes attaques françaises au nord-est de Saint-Hilaire-le-Grand et réduction du front, à gauche, jusqu’à la Suippe.
1915
– : Retrait du front; repos vers Marson. À partir du , transport par V.F. de la région de Vitry-le-François, au nord de Domèvre-en-Haye.
– : Mouvement vers le front.
À partir du , engagée dans la 1re Bataille de la Woëvre: attaques françaises vers Regniéville, Remenauville et Fey-en-Haye; puis, occupation d’un secteur vers Fey-en-Haye et Regniéville-en-Haye[2].
À partir du , occupation d’un nouveau secteur entre le bois de Mort Mare et Regniéville-en-Haye, étendu à droite, le , jusque vers Fey-en-Haye.
À partir du , transport par V.F., dans la région d’Amiens; repos dans celle de Rubempré. Puis, le , transport par camions vers le Souich.
– : Mouvement vers le front et, à partir du , occupation d’un secteur entre le nord de Roclincourt et le nord d’Ecurie (guerre de mines). Engagée, à partir du , dans la bataille d'Artois: violents combats vers Ecurie et vers le Labyrinthe; puis occupation d’un secteur dans cette région:
11 – : Retrait du front et transport par V.F. dans la région de Montdidier: repos.
– : Transport par V.F. vers Ligny-en-Barrois, puis transport par camions à Verdun. À partir du , engagée dans la Bataille de Verdun, entre la Meuse et le bois d’Haudromont:
et les jours suivants, combats au ravin de la Dame et aux carrières d’Haudromont.
, attaques allemandes.
, attaque française.
, attaque allemande.
– : Retrait du front et regroupement vers Saint-Dizier. À partir du , transport par V.F. dans la région d’Épernay et repos dans celle de Fère-en-Tardenois.
6 – : Transport par camions vers Soissons, à partir du , occupation d’un secteur vers Soissons et Pernant[3].
– : Mouvement de rocade et occupation d’un secteur vers Troyon et Soupir.
– : Retrait du front; repos et instruction vers Ville-en-Tardenois.
– : Mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d’un secteur vers la Maisonnette et le sud de Cléry-sur-Somme[4].
1917
20 – : Retrait du front; repos vers Villers-Bretonneux. À partir du , transport par V.F., de Boves, dans la région de Courtisols; repos.
– : Mouvement vers le front; occupation d’un secteur vers la cote 193 et le chemin de Souain à Sainte-Marie-à-Py: actions offensives locales vers la ferme Navarin.
– : Transport par V.F. en Italie. À partir du , repos et instruction dans la région de Bussolengo, puis le , dans celle de Vicence, de Sovizzo et de Malo; travaux, repos et instruction.
1918
– : Mouvement vers le front, puis occupation d’un secteur au monte Tomba et vers le Piave.
– : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur, sur le plateau d’Asiago, vers Capitello-Pennar: le , offensive autrichienne du Piave repoussée.
– : Retrait du front, stationnement vers Povolaro.
– : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur, sur le plateau d’Asiago, vers Capitello-Pennar: nombreux coups de main.
– : Retrait du front; repos vers Povolaro et à partir du , vers Riese.
– : Mouvement vers le front. Engagée à partir du , dans la 3eoffensive du Piave, franchi le 26, à Pederobba: poursuite à l’est du fleuve, par Cavrera et Villapajera.
: Armistice avec l’Autriche-Hongrie. À partir du , stationnement dans la région d’Asolo.
La division reste active dans l'entre-deux-guerres. Son état-major se trouve à Limoges. En août 1939, avant la mobilisation, elle est constituée des régiments suivants[5]:
18e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (GRDI)
et tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.)
Historique
La 23e DI est sous les ordres du général Jeannel à partir de la mobilisation[7]. AU moment de l'attaque allemande du , elle est rattachée à la réserve du GQG[8].
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Ce secteur n’est tenu que par la 45e brigade sous les ordres du général commandant la DI. Entre le 10 et le 22 juillet, la 46ebrigade est tantôt en secteur vers Soupir, tantôt au repos, en réserve d’armée.