La 1redivision d'infanterie bavaroise est une unité de l'armée bavaroise rattachée à l'armée allemande qui combat lors de la guerre franco-allemande de 1870 et lors de la Première Guerre mondiale. Au déclenchement de ce conflit, la 1redivision d'infanterie bavaroise forme avec la 2edivision d'infanterie bavaroise le Ier corps d'armée bavarois rattaché à la VIe armée allemande. La division combat au début de la guerre en Lorraine, puis est transférée et combat dans la Somme. Elle occupe un secteur du front dans cette région jusqu'en .
En , la 1redivision d'infanterie bavaroise est engagée dans la bataille de Verdun; au cours de l'automne, la division est transférée et combat lors de la bataille de la Somme. En 1917, elle tient un secteur du front en Champagne, puis participe à la bataille du Chemin des Dames. En 1918, la division participe à l'offensive Michael, puis à la bataille de Champagne avant d'être engagée dans les opérations défensives de l'été et de l'automne. À la signature de l'armistice, la division est rapatriée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source: US Army 1920, p.39.
Les hommes formant la 1redivision d'infanterie bavaroise sont originaires du Sud de la Bavière. Un certain nombre d'entre eux viennent des Alpes bavaroises et seront transférés à l'Alpenkorps.
1errégiment d'artillerie de campagne «Prinzregent Luitpold» bavarois
9ebataillon du régiment d'artillerie à pied bavarois
2 escadrons du 8erégiment de chevau-légers bavarois
1er et 3ecompagnies du 1erbataillon de pionniers bavarois
Historique
Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, la 1redivision d'infanterie bavaroise forme avec la 2edivision d'infanterie bavaroise le Ier corps d'armée bavarois rattaché à la VIe armée allemande.
1914 - 1915
2 - : arrivée et concentration dans la région de Sarrebourg.
10 - : progression vers le Sud, la division franchit la frontière française le et atteint Badonviller.
17 - : retrait vers Sarrebourg, pour attirer les troupes françaises vers le Nord dans des zones préparées défensivement.
Au cours de cette période, la division est réorganisée, le régiment de gardes du corps bavarois rejoint l'Alpenkorps, le 16erégiment d'infanterie bavarois rejoint la 10edivision d'infanterie bavaroise(en) unités nouvellement créées. La 1redivision d'infanterie bavaroise est renforcée par l'arrivée du 24erégiment d'infanterie bavarois[2].
1916
9 - : retrait du front, transport par V.F. vers le front de Verdun.
- : engagée dans la bataille de Verdun dans le secteur de Douaumont, actions violentes les , 1er et avec de lourdes pertes.
- : retrait du front, puis mouvement vers l'Est; occupation d'un secteur dans la région de Saint-Mihiel et d'Apremont-la-Forêt. La division est complétée avec l'arrivée de recrues de la classe 1916[2].
- : retrait du front, transport par V.F. en Lorraine. Occupation d'un secteur du front dans la région de Saint-Mihiel et d'Apremont-la-Forêt.
1917
- : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Laon. Jusqu'au , la division est placée en réserve. À partir du , engagée dans la bataille du Chemin des Dames dans le secteur d'Hurtebise. Impliquées dans plusieurs attaques entre le et le .
- : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Mézières.
- : occupation d'un secteur du front en Champagne, dans la région de Sainte-Marie-à-Py.
1918
- : retrait du front, repos et instruction.
- 1er mars: relève de la 80edivision de réserve(en), occupation d'un secteur du front vers Vauquois, en Argonne. À partir du 1er mars, la 80edivision de réserve occupe à nouveau la position[3].
2 - : retrait du front et mouvement par V.F. puis par marche de nuit dans la région de la Somme, mise à la disposition de la XVIIIe armée allemande.
21 - : engagée dans l'offensive Michael, le 21 en seconde ligne dans le Sud de Saint-Quentin; puis à partir du la division combat au nord de Chauny et subit de fortes pertes.
11 - : occupation d'un secteur du front au Nord-Est de Soissons. La division est relevée par la division de jäger(de)[3].
20 - : mouvement de rocade, la division est en ligne à Cuts au Sud-Est de Noyon, à partir du la division est contrainte au repli devant la pression des troupes alliées.
- : le repli se poursuit, le la division combat à Folembray et se maintient dans le secteur jusqu'au .
13 - : retrait du front, mouvement vers l'Est.
- : occupation d'un secteur dans la région de Vouziers. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source: Wegner 1990, p. 660.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol.1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)