Après trois années d'invasions de sauterelles, la ville d'Arles, qui donne unsou par livre d'insectes récoltée et deux sous pour le même poids de leurs œufs, doit débourser plus de 17 000livres[1].
23 août: fondation de l'académie de Groningue, deuxième plus vieille université des Pays-Bas, qui comprend une chaire de médecine dès son ouverture et se dote d'un théâtre d'anatomie l'année suivante[2],[3].
Johann Rudolf Camerarius (1578-1635), médecin à Reutlingen, donne le premier de ses vingt recueils en latin de «secrets de la médecine et de la nature» (Sylloges memorabilium medicinae et mirabilium naturae arcanorum[4]), dont le dernier paraîtra en 1683[5].
Sous le titre de Bacchica furens medicis armis oppugnata[6], le médecin lorrain Christophe Cachet (-) publie sa traduction latine du Discours de l'yvresse et yvrongnerie[7] de Jean Mousin (-[8]).
Philipp Müller(de) (1585-1659), physicien, mathématicien et médecin allemand, publie ses Miracula et mysteria chymico-medica[9].
Santorio Santorio publie ses aphorismes «sur la médecine statique» (De statica medicina aphorismi[10]).
15 mars: Franz de le Boë (ou Franciscus Sylvius, mort en 1672), médecin, anatomiste, chimiste et physiologiste allemand qui donnera son nom à l'«aqueduc de Sylvius», situé dans une scissure du mésencéphale également dite «de Sylvius[12]».
Lire dans l'édition de 1624, qui rassemble les quatre premiers recueils: (la) Johann Rudolf Camerarius, Sylloges memorabilium medicinae et mirabilium naturae arcanorum, centuriae [I-]IV, studio et labore Joan[nis] Rudolphi Camerarii, medicinae doctoris in Imperiali Reittlinga, [etc.], Augustae Trebocorum [à Trèves], sumptibus Eberhardi Zetzneri, bibliopolae, typis exscripsit Johannes Reppius [pour le compte d'Eberhard Zetsner, sur les presses de Johann Repp], m.dc.xxiv [1624], 2eéd. du premier recueil (1reéd. 1614, Nuremberg), in-12 (lire en ligne).
Joseph-François Carrère, Bibliothèque littéraire, historique et critique de la médecine ancienne et moderne, t.2: Boe-Coi, Paris, chez Ruault, mdcclxxvi [1776], [VIII]-576 p. (lire en ligne).
(la) Christophe Cachet, Pandora Bacchica furens medicis armis oppugnata, hic temulentiae ortus, et progressus ex antiquorum monumentis investigatur, Bacchi vis effrenis AEsculapi clava retunditur atque compescitur [etc.], opus varietate curiosum doctrina salutare, a D. Mousino [...] primum conscriptum, nunc vero latine redditum, auctum et locupletatum, opera Christophori Cacheti, Tulli [à Toul], apud Sebastianum Philippum [chez Sébastien Philippe], (lire en ligne).
Jean Mousin, Discours de l'yvresse et yvrongnerie, auquel les causes, nature et effects de l'yvresse sont amplement deduictz, avec la guerison et preservation d'icelle, ensemble la maniere de carousser, et les combats bacchiques des anciens yvrognes, Toul, Sébastien Philippe, (lire en ligne).
Pierre Labrude et Jean Floquet, «Christophe Cachet, médecin lorrain des XVIIeetXVIIIesiècles: Son œuvre médicale et littéraire», La Lettre du musée de la faculté de médecine de Nancy, no65, , p.2-4 (lire en ligne).
(la) Philipp Müller(de), Miracula et mysteria chymico-medica, libris quinque (quorum summam pagina exhibet) enucleata, studio et opera Philippi Mulleri Friburg[ensis] Brisgoi philosophi et medici, edito secunda, accesserunt his: 1. Tyrocinium chymicum [de Jean Béguin (1reéd. 1610)]; 2. Novum lumen chymicum [de Michael Sendivogius (1reéd. 1610)], Francofurti [à Francfort], impensis Clemens Bergerus [chez Clemens Berger], , 2eéd. (1reéd. 1614), [12], 493, [4] p., in-12 (lire en ligne).
(la) Santorio Santorio, Ars Sanctorii Sanctorii Justinopolitanii, in Patavino gymnasio medicinae theoricam ordinariam primo loco profitentis, de statica medicina aphorismorum sectionibus septem comprehensa, Venetiis [à Venise], apud Nicolaum Polium [chez Nicolò Polo], m.dc.xiiii [1614], [5]-84 f. (lire en ligne).
(en) André Parent, «Franciscus Sylvius on Clinical Teaching, Iatrochemistry and Brain Anatomy», Canadian Journal of Neurological Sciences / Journal canadien des sciences neurologiques, vol.43, no4, , p.596-603 (lire en ligne).
Félix Platter et Thomas Platter, Félix et Thomas Platter à Montpellier (1552-1559 – 1595-1599): Notes de voyage de deux étudiants bâlois, publiées d'après les manuscrits originaux appartenant à la bibliothèque de l'université de Bâle, Montpellier, Camille Coulet, , 552p. (lire en ligne).