Première épidémie connue de variole au Nouveau Monde, cette maladie, qui existe déjà en Espagne, ayant peut-être été «amenée [à Saint-Domingue] par un navire portugais chargé d'esclaves noirs infectés[4]».
Fondation à Aix-en-Provence, par Jacques de la Roque, de l'hôpital Saint-Jacques, futur Hôtel-Dieu, origine de l'actuel centre hospitalier du pays d'Aix[8].
Marcel-Virgile Adriani(it) (-), fait paraître à Florence son édition latine de la Matière médicale de Dioscoride[9].
Sous le titre d'Additiones ad Practicam Antonii Guainerii, Jean Faucon (†) donne à Pavie ses commentaires de l'Opus praeclarum ad praxim, d'Antoine Guainier (c.-c.[10]).
Parution du Lexicon artis medicamentariae d'Antonio de Nebrija (†), «qui contient la correspondance en langue vulgaire des noms des plantes en grec et latin[11]».
Le médecin, géographe et astrologue Laurent Fries (-) fait paraître en allmand à Strasbourg«son œuvre maîtresse sur la médecine interne», le Spiegel der Artzny («Miroir de la médecine[12],[13]»).
Sous le titre de De epidimiae morbo, parution à Augsbourg de la traduction latine, par Girolamo Ricci, du Consilio contro la pestilentia () de Marsile Ficin (-[14],[15]).
George Etheridge (mort à une date inconnue), auteur de commentaires sur Paul d'Égine intitulés Hypnomnemata quaedam in aliquot libros Pauli Aeginetae, seu Observationes medicamentorum et imprimés à Londres en [16].
Alfonso Ferri(it) (mort en ), médecin italien[17].
Li Shizhen (mort en ), médecin, pharmacologue et naturaliste chinois[18].
) ou 1518: Antonio Cittadini (né en ou ), professeur de médecine à Ferrare[19],[20].
Christelle Ferraty, «Alors, on danse!: Propos sur les épidémies de fièvre dansante au début de l'ère moderne», Histoire des sciences médicales, no4 «Supplément illustré», , Aspects historiques de l'épidémie de 1518, p.21-24 (lire en ligne).
Auguste-Apollinaire Allègre et Pierre Blachon (éd. et suppl.), Monographie de Beaumes-de-Venise (Vaucluse), Paris, Léonce Laget, , nouvelleéd. (1reéd. 1881), X-331p. (présentation en ligne), «Misères et charité», p.149 et suiv.
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