à la mort de Télépinu[2], et jusqu’en 1465 av. J.-C., plusieurs souverains, peu connus, lui succéderont à la tête des Hittites: Alluwamna, son fils Hantili II, Tarhurwaili (signe un traité avec Eheya, roi du Kizzuwatna), Zidanta II (signe un traité avec Pilliya, roi du Kizzuwatna), Huzziya II, Muwatalli Ier, qui accède au trône à la suite du meurtre de son prédécesseur et qui est lui-même assassiné. Période d’affaiblissement du Hatti, due en partie à la menace des montagnards Gasgas (le roi Hantili II doit fortifier la capitale et les villes frontières[3] après la destruction du sanctuaire du dieu de l’Orage à Nerik) et à la puissance croissante du royaume Hourrite du Mitanni, qui vassalise les royaumes d’Alep, d’Alalah et du Kizzuwatna.
règne de Saustatar, roi du Mitanni[2]. Il mène le royaume du Mitanni à son apogée: après avoir pillé Assur, il met à profit les difficultés en Égypte et le déclin hittite pour agrandir son domaine qui s’étend du royaume de Mukish (Alalakh) au royaume d’Arrapha (Nuzi) et vers le sud jusqu’à l’Anti-Liban. Le roi de Kizzuwatna Sunassura est son vassal.
1497-1485 av. J.-C.[1]: règne de Enlil-nâsir, roi d’Assyrie[5].
1495 av. J.-C.[6]: en l’an VIII de son règne, la reine d’Égypte Hatchepsout envoie une expédition vers Pount (pays des Habachan, qui donnera Abyssinie) dirigée par le chancelier Nehesy[7]. Elle ramène des produits rares (arbres à encens, encens, ébène, ivoire, or, fard noir, boomerang, etc.). La reine en fait graver le récit sur son temple de Deir-el-Bahari: cinq galères abordent au pays de l’encens. Des cabanes sur pilotis, des animaux, des arbres, sont figurés, ainsi que le «souverain de Pount» et sa volumineuse épouse. Peut-être s’agit-il, d’après C. Conti-Rossini dans sa Storia d’Etiopia, de la résidence hivernale d’un chef de tribu descendu vers la mer à la saison des pluies. Les navigations vers Pount, la Terre du dieu, ne cesseront plus, notamment sous les règnes de Thoutmosis III, Horemheb, Séti Ier et des Ramsès[8].
Visite d’envoyés Égéens en Égypte attestée par leur représentation sur les fresques de la tombe de Sénènmout, intendant et architecte d’Hatchepsout[9].
Onofrio Carruba, Mauro Giorgieri, Clélia Mora, Atti del II Congresso internazionale di hittitologia, Gianni Iuculano Editore, (ISBN9788870722345, présentation en ligne)