Jean Le Lièvre (†) l'a soigné dans sa dernière maladie, et Gilet Desoubzlefour, qui a été chirurgien juré du roi au Châtelet en 1402, participe à son embaumement[1];
À l'inventaire de sa bibliothèque, on relève un livre de médecine illustré «qui traite de la vertu des herbes et des bêtes», offert en 1413 par Simon Allegret (†), médecin ordinaire du duc[2]; ainsi que les Profits ruraux de Pierre de Crescens, les Propriétés des choses de Barthélemy l'Anglais et le Viandier de Taillevent[3].
Plusieurs boucheries parisiennes sont démolies «comme dangereuses pour la santé publique», et ordre est donné aux bouchers de ne plus utiliser qu'un seul et unique abattoir, «situé sur ladite rivière de Seine, au-delà des fossés du château du Louvre[5]».
Fl. Abraham, médecin juif, appelé auprès de la fille de Jean sans Peur, Marguerite, duchesse de Guyenne, accusé d'avoir incité des mendiants à empoisonner des puits à Chateauneuf[6].
Fl. Étienne Brun, médecin de Jean Ier, duc de Berry; il l'assiste dans sa dernière maladie[6].
Fl. Jean Régnier, médecin de Guillaume, comte de Hainaut et duc de Bavière; il soigne son gendre, le dauphin Jean, qui mourra en 1417[7].
1378-1416: fl. Jean Lommedieu, écolier à Montpellier, médecin du duc de Berry; il l'assiste en 1416 dans sa dernière maladie[7].
1385-1416: fl. Bérenger Bertrand, licencié en médecine, plusieurs fois consul de la cité de Rodez[6].
1398-1416: fl. Étienne Bruni, licencié en médecine, fonctionnaire de l'administration financière du Comtat Venaissin[6].
1401-1416: fl. Durand Comitis, «maître ès arts et licencié en médecine, témoin de l'élection d'un abbé de La Grasse» en 1416[6].
1411-1416: fl. Étienne Bru, candidat aux fonctions de médecin de la ville de Riom en 1411, puis médecin de la ville de Saint-Flour en 1416[6].
1416-1451: fl. Bernard Nivard, reçu docteur en médecine à Paris, accusé de faux, emprisonné par le prévôt puis par l'évêque, soumis à la question; par la suite, un héritage lui est contesté à Amiens par le chapitre cathédral[6].
23 avril: Blaise de Parme (né en 1347), philosophe, mathématicien et médecin italien, recteur en 1412 de l'université de Parme[8].
Azz eddin ben Djema (né en 1358), polygraphe établi au Caire, auteur de l'Anouar fithobb ( «Éclaircissements sur la médecine»), d'un corps de médecine, le Djami fitthobb, et d'un traité d'hippologie[9].
Jean Durand (né à une date inconnue), médecin et astronome normand, «titulaire de la première bourse pour l’enseignement de l’astrologie à Paris sous Charles V», médecin de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne[10].
Laurent Garrigues, «Les Professions médicales à Paris au début du XVesiècle: Praticiens en procès au Parlement», Bibliothèque de l'École des chartes, vol.156, no2, , «Jean Le Lièvre», p.360, n.252, «Gilet Desoubzlefour», p.321, n.19 (lire en ligne).
Ernest Wickersheimer, La Médecine et les Médecins en France à l'époque de la Renaissance, Paris, A. Maloine, coll.«Bibliothèque de curiosités et singularités médicales», , 694p. (lire en ligne), p.220.
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol.1, Genève, Droz, coll.«Hautes études médiévales et modernes» (no34/1), (1reéd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), «Abraham», p.2, «Étienne Brun», «Étienne Bruni» et «Étienne Bru», p.137, «Bérenger Bertrand», p.68, «Durand Comitis», p.125, «Barthélemy Partant», p.62, «Bernard Nivard», p.77.
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol.2, Genève, Droz, coll.«Hautes études médiévales et modernes» (no34/2), (1reéd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), «Jean Régnier», p.472, «Jean Lommedieu», p.440-441, «Nardin de Aldobrandino», p.562.
Lucien Leclerc, Histoire de la médecine arabe, t.2, New York, Burt Franklin, coll.«Resarch and Source Works» (no18), s. d. (1reéd. 1876, E. Leroux, Paris,), 528p. (lire en ligne), p.271.